Le vendredi 31 janvier
2014
6時、曇り、23℃、70%。
8時半、ネット不通。9時、回復。
タンザニアの北部、ビクトリア湖に面したタリメで25日(土)少なくとも8人を通り魔的に殺害した男を警察が捜索している。タリメはタンザニア第2の都市ムワンザからビクトリア湖に沿って北東、ケニア国境に位置する。しかし、5日経った30日現在犯人はまだ捕まっていない。犯人は現金や携帯を狙って犯行を繰返したと見られるが、タンザニアでは珍しい連続殺人事件である。
キンシャサの交差点で交通警官ロボットが活躍している。1台は下町リメーテ、もう1台は国会議事堂前である。作成したのはWoman
Technologyという会社。社長は女性である。
ロボットとしてはそう革新的ではないと僕は思うが、両眼と両肩にカメラがしかけられていて常時ビデオが作動している。歩行者保護のためにセンサーがあり、スピーカーで運転者に注意を促すこともある。ランプ信号のほかに手信号でも停車や発進を命令する。太陽電池で動くため電気がないところでも設置できる。アルミ製で風雨、直射日光に強い。
なるほどと思うがルブンバシには数箇所以上も太陽電池で動く信号機がある。どこがちがうのか。
多分交差点で歩行者用の信号8個、車用の信号4個を設置するよりも、真ん中にロボットを置くほうが経済的かもしれない。ロボットは1台15000ドルだそうだ。
しかし、それ以上の特殊コンゴ的事情があった。それはロボットは運転者に賄賂を要求しないということだ。キンシャサの交通警官もルブンバシに負けず劣らずなにかというと賄賂を要求するそうだ。ロボットはドライに交通違反者を摘発することができる。
交通警官が悪質なのはRDCコンゴに限ったことではない。ウガンダもガボンもカメルーンも似たりよったりという。そこでテレーズ・インザ社長さん、このロボットを海外に輸出したいと抱負を語っている。欧米まで視野に入れていると豪語する。しかし、誰が買うかなぁ、と僕は水を差したくなる。先ずはルブンバシにも置いてください。
ロボット盗難防止のために警官が横に立っているんじゃないだろうか。ルブンバシでは信号機が赤になって止まった車に警官が「免許証、車検証を出せ」などといいながら結局賄賂を要求している。交通整理をロボットに任せて警官がちかよらなければいいが、警官は腹が減っているから街に出ることをやめないだろう。
少なくとも黄シャツ(交通警官の制服)の悪癖をロボットが解決してくれるとは思えない。政府が警官にまともな給与を定期的に支払うことが先決だ。
À Kinshasa, les robots
règlent la circulation
L'idée, conçue par une
ingénieure congolaise, fait déjà des émules.
«Conducteurs, vous
pouvez laisser le passage aux piétons.»
La consigne n'émane
pas d'un policier mais de la voix électrique d'un des deux robots routiers de
Kinshasa, que le promoteur, une femme d'affaires ingénieur, rêve d'exporter à
l'étranger.
La machine haute de
2,50m vient de replier un bras et de lever l'autre dans un jeu de lumières
vertes et rouges. Son manège fait désormais partie du quotidien à Limete,
quartier populaire de Kinshasa, où le robot arrête le flux des voitures sur le
boulevard Lumumba, large artère chargée de la capitale congolaise.
«Ça c'est notre
première génération de robot, on a commencé avec ça», explique Thérèse Inza,
présidente de Woman Technology, l'association qui construit ces machines, «le
robot est juste là pour sécuriser» le passage des piétons afin d'éviter les
accidents, fréquents dans une ville connue pour sa circulation frénétique.
Le robot de Limete a
été mis en service en juin 2013. Son frère plus évolué est en place depuis le
mois d'octobre à un carrefour devant le Parlement, où il assure la tâche du
«roulage»: les policiers chargés d'assurer la circulation dans la mégalopole
kinoise, où les feux tricolores sont encore rares.
Placé au milieu du
croisement sous le panneau solaire qui lui donne son autonomie, il pivote son
buste dont le plastron passe du vert au rouge et lève ses bras comme le ferait
un agent pour bloquer une voie et laisser passer les voitures sur l'autre.
«Un robot qui est en
train de faire la sécurité routière et la régulation routière c'est vraiment
Made in Congo, assure Mme Inza. Nous devons vendre notre intelligence dans
d'autres pays, de l'Afrique centrale comme d'ailleurs, pourquoi pas, aux
Etats-Unis, en Europe ou en Asie?»
Au départ, Woman
Technology a été fondée pour offrir des débouchés aux femmes congolaises
titulaires d'un diplôme d'ingénieur, mais avec ses robots, Mme Inza rêve de
créer des emplois dans tous le pays, avec le soutien de partenaires financiers.
Les créatures de sa
petite équipe (sept personnes, quatre hommes et trois femmes) doivent être
exposées en avril dans des foires internationales au Canada et en Suisse.
Le coût de fabrication
d'un exemplaire avoisine les 15.000 dollars, explique-t-elle en faisant visiter
le petit atelier aux murs défraîchis et à l'équipement sommaire où sont
fabriqués les machines. Pour l'instant, c'est sa société de restauration et de
loisirs, Planète J, qui assure le financement des robots, mais à terme, elle
escompte que l'activité sera rentable.
Rien qu'à Kinshasa,
«nous avons identifié 600 carrefours dangereux ou endroits compliqués» où les
robots, pourraient être installés, indique Mme Inza, «on a un retour positif»
des autorités de la capitale.
L'autonomie dont
jouissent les robots grâce aux panneaux solaires est un avantage réel dans une
agglomération dont des zones entières ne sont pas reliées au réseau électrique.
Val Manga, président
de la Commission nationale de prévention routière congolaise, est déjà conquis.
«C'est un plus [...] en matière de sécurité routière», dit-il, «il faut
multiplier ces robots roulage intelligents pour qu'on puisse les installer dans
les différentes intersections des villes et des agglomérations urbaines de
notre pays».
En aluminium et conçus
pour résister aux rigueurs du climat équatorial (fortes chaleurs, humidité
élevée et grosses pluies), les «robots roulage intelligents», avec leur allure
anthropoïde embarquent toute une électronique poussée.
Un système de
détection indique au robot des piétons
veulent traverser, et des caméras fichées dans ses yeux et ses épaulettes
permettent de filmer en permanence la circulation.
Perspectives de
recettes
«Quand le robot capte
les images», il envoie cela à l'aide de l'antenne dressée sur sa tête à un
centre où «l'on stocke toutes les données», explique Claude Diasuka, ingénieur
en vidéosurveillance qui participe au projet. Pour l'instant, les robots sont
toujours propriété de l'association et ces données ne sont pas utilisées.
A terme, lorsque les
robots seront remis à la police, ces informations «permettront de poursuivre
les gens qui ont commis des infractions», ajoute-t-il.
Faisant valoir les
recettes que rapportent à l'Etat les contraventions dans les pays occidentaux,
Mme Inza, vante cette possibilité comme une garantie de rentabilité pour les
collectivités qui voudraient investir dans les robots de Woman Technology.
Kinshasa, mégalopole
de plus de 10 millions d'habitants, est connue pour ses embouteillages géants
et sa circulation anarchique. On y voit circuler pléthore de voitures hors
d'âge et d'état, et les consignes élémentaires du code de la route y sont
allègrement bafouées, tandis que les policiers du roulage, mal payés, sont
souvent accusés de rançonner les automobilistes.
Mais avec les robots,
tout change et la discipline est de rigueur.
«Le robot est bon.
Lorsqu'il ferme la circulation, vous remarquez que tout le monde s'arrête et
que les piétons traversent sans problème», se réjouit Franck Mavuzi, chauffeur
de taxi-bus, «Que Dieu bénisse ceux qui l'ont inventé. Les policiers du roulage
nous tracassent trop, qu'on laisse seulement les robots travailler».
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