Le mardi 28 janvier
2014
6時、曇り、24℃、70%。
電気コンロの左側のテーブルが熱くならない。また壊れたようだ。もう一台片側だけが点くコンロがあったはず。それを探して暫くもたせ、また新しいコンロを買わねばならないだろう。こんどはオーブン月にしようかな。オーブンがあると料理のレパートリーが広がる。グラタン類が作れる。またはコンロが2台ついている調理台ではなく一個しかないコンロを2台買うか。全て電気屋にあればの話だが。
片側だけしか機能しないコンロが物置に保存してあった、そのコンロの故障原因は分かっていたので修理してしまった。実は一度修理したけれど直ぐに同じ箇所の結線が切れたので放っておいたのだ。それを本格的に修理した。多分今回はまともだろう。これで駄目なら諦めだ。
やっとブログの日付とニュースの日付がほぼ一致するよになってきた。南アフリカの旅の写真はおいおい掲載する予定でいる。
8時50分、停電。51分、回復。9時04分、停電。10時15分、回復。
9時半か10時に一旦断水して17時に回復するのが日曜日を除いた毎日の給水だのだが、今日は水が止まらない。しかも水圧がある。
ケープタウンで買ったもののなかに針と糸通しがある。針が50本もついている。針がそんなにあってどうするのだろう。僕には想像もできない。ルブンバシで4年前に買った針は初めから錆びていた。錆びた針を売る神経は図太いのか鈍感、無関心なのか、恐らく後者だろう。
ダル・エス・サラムで買った靴下に開いた穴を繕うために針に黒糸を通した。靴下にはナイクのマーク。偽物に決まっている。糸がなかなか通らない。しかし、タイミングと力の入れ具合が分かれば難しくはない。
インド人がアフリカ大陸に住み始めたのは15世紀のことだそうだ。アフリカ黒人がインドで来たのは、奴隷であったり、傭兵であったり、商人や職人であったが、彼らがインドに来た、あるいは連れてこられたのは13世紀と見られる。インド洋を隔てて対岸の大陸なのだから歴史的関係が深いのも当然といえよう。
インドはブラジル、南アフリカと並んで新興経済勢力になっているが、人口も多く、貧富格差は昔から大きかった。宗教、民族問題も国内に抱えている。ナショナリズムも強い。
最近犠牲になっているのがアフリカ大陸から来た黒人たちである。去年RDCコンゴからインドに留学していた学生が21人逮捕された事件はまだ記憶に新しい。
インドにいるアフリカ黒人のことをインド人は「コンゴ人」と呼ぶ。実際にはナイジェリア、ガーナ、ウガンダ等々英語圏の国々からきた学生が多いと思うが、フランス語圏からもインドは留学生を受け入れている。アフリカといっても様々な国から来ているのだが、「コンゴ人」、さらにはアビシニアから来ている「ハブシ」という蔑称もアフリカ人に対して使われる。
インドの右翼政党「アム・アドミAam Aadmi」が先頭をきってアフリカ人攻撃をしている。右翼政党だけではない、シン首相までもがアフリカ人を「癌」扱いした発言をしている。由々しきことである。
昨年10月末にナイジェリア人がゴアで殺された。麻薬密売の疑いである。麻薬取引に関係していたかどうか、警察や裁判所が判断したわけではない。リンチである。法治国家らしくないこと言うまでもない。ところが官憲も私刑の肩をもっているのである。
アフリカ人に対する偏見が何処から来るのか分からない。僕は単純にラシスムだと思うが、根は深そうである。
国家間の外交としてはインドも中国同様アフリカ諸国と友好関係を築こうとしている。しかし、アフリカ社会の中でインド人だけの集団を形成してアフリカ人とは、ビジネスは別として、交わろうとはしていない。インドにいるアフリカ人もアフリカ人同士でまとまってしまってインド人との交流がない。
真の交流は本当に難しい。手放しでは上手くいかないのである。インド人も、アフリカ人ももっと相手のことを知ることから始めなければならないと切に思う。
La communauté
africaine d'Inde cible d'attaques racistes
Comme pour trouver un
exutoire aux conditions de vie difficile, les Indiens font la chasse aux
ressortissants africains.
Certains les appellent
«Congolais». D’autres les surnomment «Habshi», un terme dérivé du mot
«Abyssinie», l'ancien nom de l'Ethiopie. Certains vont même jusqu'à les
comparer à des singes. A Khirki, un
quartier populaire du sud de New Delhi, les Africains sont devenus
indésirables. Accusés de perturber la tranquillité du voisinage, les Nigérians,
Ghanéens, Ougandais ou Camerounais qui habitent la capitale indienne
cristallisent les ressentiments. Pour échapper à la vindicte populaire, ceux
qui avaient un peu d’argent de côté, ont choisi de déménager rapporte un blog
hébergé sur le site du Wall Street Journal.
Les premières tensions
sont apparues, au cœur de l’automne, à près de 2.000 kilomètres de Delhi. Le 31
octobre 2013, un Nigérian soupçonné de tremper dans le trafic de drogue était
retrouvé mort à Goa, dans le sud-ouest de la péninsule raconte un blogueur du
New York Times. Sur les murs de la célèbre station balnéaire indienne, des
affiches aux slogans vengeurs achevèrent de dissiper les doutes quant au mobile
de l’assassinat:
«Nous voulons la paix
à Goa. Dites non aux Nigérians, dites non aux drogues», pouvait-on lire aux
quatre coins de la ville. Un mot d’ordre partagé par les autorités politiques
du pays.
La polémique prend une
dimension nationale après qu’un ministre du gouvernement dirigé par Manmohan
Singh a comparé les Africains résidant en Inde à «un cancer», et qu’un autre, a
annoncé être sur le point de les renvoyer chez eux. Mais c’est finalement le
responsable de la Justice dans l’Etat de Delhi, Somnath Bharti, qui s'est
chargé de traduire ces menaces en actes. Le 15 janvier 2014, ce membre du parti
nationaliste Aam Aadmi, fait irruption dans le logement de plusieurs familles
africaines de Khirki, accompagné d’un groupe d’hommes, afin d’exercer des
contrôles inopinés. Des témoins racontent que les membres du raid ont procédé à
des tests urinaires et sanguins sans mandat.
M. Bharti, qui
affirme avoir agi en réaction à des
lettres d’habitants du quartier, fait l’objet d’une plainte du ministère de la
police. Le site Internet de son parti, tente de justifier ses actes par une
série de vidéos censées attester de la présence de drogue dans les logements
qui ont été investis. Le leader du Aam Aadmi Party, Manish Sisodia, s’est aussi
fendu d’un communiqué pour défendre M. Bharti:
«J’appelle les
ressortissants africains à se conformer à la loi. Nous avons une tradition
d’hospitalité, et nous devons faire le maximum pour que cela continue. Mais les
habitants sont troublés, nous ne pouvons pas l’ignorer.»
D’après les chiffres
officiels, 5.000 Africains vivent à Delhi. L’écrivain Nilanjana S. Roy rappelle
dans une tribune publiée par le New York Times que «si les Indiens se sont
installés sur le continent [africain] depuis le XVe siècle, la présence
africaine en Inde est plus ancienne. Les Africains ont été amenés en Inde au
cours du XIIIe siècle en tant qu’esclaves, mais aussi en tant que généraux,
gardes, marchands ou artisans. Beaucoup sont restés. Aujourd’hui, plusieurs
dizaines de milliers sont ici pour suivre leurs études, pour travailler dans la
restauration, dans le textile ou dans d’autres industries.» Mais leur nombre
pourrait baisser si les actes racistes ou hostiles à leur égard venaient à se
multiplier.
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