Le samedi 28 mars 2015
6時半、晴れ。
今日は再度日大板橋病院のY先生の所に行く日だ。11時半のアポイントのため8時半には家を出る。9時10分の電車に間に合わせる。
前立腺肥大の内視鏡手術の日が決まった。4月6日(月)。なんと復活祭翌日の月曜日だ。カトリックにとって大変目出度い日で、クリスマス同様重要な祭日である。去年2014年の復活祭は4月21日だった。
入院は従って4月3日(金)10時から始まる。こんな早期に日取りが決められたのは例外中の例外である。日大附属病院のY先生、W氏に感謝感謝、いくら感謝してもしきれないほどである。
南アフリカ共和国には株式市場がある。取引高としてアフリカ大陸トップのJSE(ヨハネスバーグ証券取引所)である。上場会社数はエジプト取引所(カイロ及びアレクサンドリア)の方が多い。数ヵ国が参加する地域取引所を含めて29取引所38ヵ国が資本市場を構成しているのだそうだ。JSEは世界17位、東京証券取引所は世界4位である。
南アのズマ大統領がJSEはいつまでたっても白人の世界だと批判した。JSE上場企業の3%しか黒人が持っていないというのだ。取引所側は上位100企業の10%、また年金ファンドを通じて13%を黒人投資家が所有していると反発した。南アの白人投資家が22%、海外からの投資家が39%を占めるとも。
しかし、投資総額は取引所のいう通りかもしれないが、黒人投資家数をみるとやはり与党に近い黒人経済人が大資産家に成長しているものの、一般国民(黒人)は証券取引どころではない貧困層に属しているといえる。ズマに軍配があがりそうだ。
とはいえ、白人企業人を強制的に排除してしまったら、ジンバブウェやモブツのザイール(今のコンゴ民主共和国)のような経済停滞を招くのは必至である。黒人の所得向上、高等教育出身者の更なる増加、中産階級の厚みを増すことが先決であろう。
JSE ヨハネスバーグ証券取引所 |
Afrique du Sud: la bourse est-elle toujours
aux mains des Blancs?
Slate Afrique
La bourse de Johannesburg est-elle toujours
aux mains de la minorité blanche? Plus de vingt ans après la fin de
l'apartheid, la question empoisonne de nouveau le débat l'Afrique du Sud.
Cette bataille peut paraître dérisoire au
regard des autres fossés qui restent à combler entre les communautés en matière
de logement, d'emploi, de propriété foncière ou d'éducation.
Mais le mois dernier, le président Jacob
Zuma a une fois de plus appelé à "déracialiser l'économie", se
plaignant que la population noire, majoritaire dans le pays, ne possède que 3%
de la bourse de Johannesburg (JSE).
Faux, s'est défendue la bourse, qui a
recensé 23% d'actionnaires noirs au sein des cent plus grandes entreprise
cotées: 10% en direct et 13% via des fonds de pension ou holdings.
Le reste se répartit entre des
Sud-Africains blancs (22%), des investisseurs étrangers (39%) et un mélange
d'actionnaires aux caractéristiques variées non identifiés, parmi lesquels
également des Sud-Africains noirs, selon le Johannesburg Stock Exchange.
La place de Johannesburg, dont la création
remonte à la fin du 19e siècle avec l'exploitation de l'or et du diamant,
figure parmi les vingt plus importantes dans le monde.
- Discrimination positive depuis 1994 -
Des multinationales minières comme Anglo
American ou BHP Billiton y sont cotés.
Certaines de ses grandes entreprises ont
réservé un pourcentage de leur capital à des investisseurs noirs, comme la loi
leur impose pour corriger les déséquilibres hérités du passé ségrégationniste.
Le système a profité à une petite élite
noire bien connectée politiquement, notamment à l'ANC, le parti de Nelson
Mandela au pouvoir depuis 1994.
Le groupe Shanduka, présent dans l'énergie
et l'agroalimentaire et détenu par le vice-président Cyril Ramaphosa un parfait
exemple. M. Ramaphosa en a abandonné la direction quand il a pris ses fonctions
au sommet de l'Etat.
Alors, 3% ou 23% d'actionnaires noirs à la
bourse de Johannesburg, qui dit vrai ?
Les différentes méthodes de calcul ajoutent
à la complexité d'un sujet sensible qui illustre surtout les lenteurs de la
transformation de l'économie sud-africaine.
Zuma n'a pas inventé le chiffre de 3%.
Cette statistique a été produite par le Fonds national pour l'émancipation
(NEF).
La bourse, de son côté, se défend. Elle
tient compte simplement des actionnaires individuels mais aussi des holdings et
fonds de pension comme celui des employés du secteur public, principalement des
Noirs: c'est l'un des plus importants investisseurs de la place sud-africaine.
Mais pour le NEF, "l'actionnariat
passif ne reflète pas le niveau de transformation du pays".
Sous le régime raciste d'apartheid, la
majorité noire (80% de la population) a été systématiquement brimée et exclue
économiquement.
Des programmes de discrimination positive
ont été mis en place depuis 1994, qui ont permis de créer quelques grandes fortunes
mais n'ont pas permis aux Noirs de prendre le contrôle effectif des
entreprises.
La politique d'émancipation économique des
Noirs (Black Economic Empowerment, BEE) a échoué à produire un nombre
insuffisant d'industriels noirs et créé de nombreuses dérives clientélistes ou
d'abus, avec l'utilisation d'homme de paille choisi pour leur couleur de peau
(noire).
Le nombre de cadres et de dirigeants noirs
dans l'économie sud-africaine a nettement progressé mais la majorité des très
hauts responsables sont encore des Blancs de sexe masculin, notamment dans les
mines, les usines ou les exploitations agricoles.
Les Blancs (9%) occupent toujours 62,7% des
postes de direction en Afrique du Sud contre 19,8% pour les Noirs.
Et selon les données du recensement de
2011, le revenu des Sud-Africains blancs est près de six fois supérieur à celui
de leurs compatriotes noirs qui forment 80% de la population.
"Le pourcentage d'actionnaire noir est
un indicateur important", souligne néanmoins Stuart Theobald, un analyste
financier au sein du cabinet londonien Leriba. "A la fin de l'apartheid,
il y avait une distorsion massive dans les ressources économiques en faveur des
Blancs. Il faut y remédier. L'actionnariat est l'un des moyens de voir si on
fait des progrès", dit-il.
La vraie question selon lui est la
possibilité de participer à l'économie, nuance, Douglas Taylor, enseignant
d'économie l'université de Witwatersrand à Johannesburg. "Aucune politique
publique ne rendre les Noirs riches s'ils n'ont pas d'argent", dit-ils
alors que le chômage se maintient depuis des années à un niveau chronique de
25%, et même 40% avec ceux qui ont renoncé à chercher un travail.