Le samedi 28 novembre 2015
6時半、晴れ、25℃、65%。
ネット回復。
コンゴ人作家ジャン・ボファヌIn Koli Jean Bofane氏がフランス語圏5大陸文学賞を得た。今月22日マリのバマコで授賞式があるはずだったが、バマコのホテル襲撃事件のため延期になった。
ボファヌ氏の作品を読んでみたいが、フランス文化センター図書館にあるだろうか。処女作は『ライオンはもはや百獣の王ではない』(1996年)。受賞作が『コンゴ・インコーポレーション、ビスマルクの遺言』(2014年)。タイトルをみただけで読んでみたくなる。ユーモアと風刺がきいている作品なのだそうだ。
ボファヌ氏は1993年にベルギーに移住した。RDCコンゴには本屋もないし、読者もいない。
ブルンディの政情不安がコンゴに影響をきたしている。
ブルンディの首都ブジュンブラとRDCコンゴ南キヴ州第二の都市ウビラUviraとは30㎞しか離れていない。いずれもタンガニーカ湖畔に位置する都市だ。
ウビラからブジュンブラ大学に留学している学生も多いようだ。南キヴ州からキンシャサやルブンバシの大学にはいるよりも、ブジュンブラ大学の方が程度が高く、ウビラから極めて近いので、学生たちはブジュンブラを選択するという。ブカブ(南キヴ州の州都)からの学生もいる。ブカブはルワンダ(首都キガリ)が近いが、ルワンダは公用語がフランス語から英語になってきている。ブルンジはスワヒリ語も通じるしフランス語圏だ。学生の選択はなるほどと思う。
しかし、ブジュンブラでは毎日のように銃撃戦がある。Wait and see状態だが、早晩、ルブンバシに来ることを考えている学生も多いらしい。
ウビラの商店もモンバサ(ケニア)やダルエスサラム(タンザニア)から入る商品がブルンディ内戦の影響を受けて輸入が不自由になってきた。
さらにブルンジから難民がコンゴに入ってきている。南キヴ州も武装強盗集団マイマイなどがはびこっている地域だが、それでもブルディよりは都会(ウビラ)などはましということのようだ。ただでさえ貧しいRDCコンゴにとって難民も負担になっている。
世が世なれば、キヴ湖畔のゴマ(北キヴ州)、タンガニーカ湖畔のブカブ(南キヴ州、ウビラの北120km)、ウビラ(南キヴ州)、カレミ(カタンガ州)などは風光明媚、観光資源も豊富で、タンガニーカ東岸のキゴマ(タンザニア)に負けないどころか、ツーリストであふれる町になっていたはずである。それを思うと、辛く悲しい思いでいっぱいになる。
RDC : la crise au Burundi commence à avoir
des conséquences au Sud-Kivu
Jeune Afrique
De nombreux étudiants congolais à Bujumbura
ont décidé de rentrer chez eux, dans le Sud-Kivu, le temps des violences. De
même, les activités marchandes sont perturbées par les troubles au Burundi.
Bujumbura tente d'obtenir l'extradition de
Belgique d'un journaliste burundais
Bujumbura dénonce les sanctions prises par
Obama
Deux morts dans l'attaque d'un bar dans
l'est du Burundi, une première dans cette zone
Burundi: Obama impose des sanctions contre
quatre hauts responsables
Burundi: le gouvernement interdit
"provisoirement" d'activité les principales ONG locales
Étudiants privés d'université, difficultés
d'approvisionnement pour les commerçants: les conséquences de la crise au Burundi
voisin commencent à se faire durement sentir au Sud-Kivu, dans l'est de la
République démocratique du Congo.
Au poste-frontière de Kamvimvira, entre
Bujumbura et la ville congolaise d'Uvira, à la pointe nord du lac Tanganyika,
toute la déception du monde se lit sur le visage de Fiston Mukulu, étudiant
congolais en communication de retour au pays faute de pouvoir continuer à
étudier dans la capitale burundaise.
"Les coups de feu réguliers m'ont
contraint à rentrer au Congo (...) Si la situation ne change pas ce sera donc
une année (de perdue) pour moi", faute de pouvoir trouver une inscription
au Congo plus d'un mois après la rentrée universitaire, dit-il.
Enclavé et loin de la capitale congolaise,
la province du Sud-Kivu est naturellement tournée vers l'Afrique de l'Est, à
commencer par ses voisins les plus proches, le Rwanda et le Burundi.
Les échanges sont facilités par une
communauté de langage puisque l'est de la RDC marque la limite occidentale
d'expansion du swahili, langue véhiculaire dans toute la région.
Jusqu'au début des troubles provoqués par
la candidature, en avril, du président burundais Pierre Nkurunziza à un
troisième mandat, le Burundi présentait un niveau de développement supérieur à
celui de la RDC, pays parmi les moins avancés au monde.
Quand ils en ont les moyens, bien des
habitants du Sud-Kivu préfèrent que leurs enfants étudient au Burundi, où les
études sont moins chères et jugées de meilleure qualité.
C'est mieux que de les envoyer "à
Kinshasa ou à Lubumbashi (la grande ville du sud-est de la RDC) où le transport
et les études coutent très cher", explique Ely Itumu dont l'enfant est
inscrit en faculté à Bujumbura.
Mais avec l'intensification des violences
depuis l'élection en juillet de M. Nkurunziza lors d'un scrutin dénoncé par
l'opposition et la communauté internationale, les études tournent au cauchemar
pour les Congolais à Bujumbura.
"On ne peut pas étudier quand chaque
soir les balles sifflent et qu'on ne peut pas se déplacer d'un quartier à
l'autre", témoigne Gladys Maronyi, étudiant en télécommunication.