Le jeudi 29 octobre 2015
7時、曇り、26℃、40%。
NBAで活躍するRDCコンゴ出身の選手も数名いる。
中でビヨンボBismack Miyomboはルブンバシ生まれである。16歳の時に海外の試合で見いだされ、スペインに渡った。今年7月からNBAの一員であるトロントのラプターズに所属している。23歳。206センチ、111kgと体躯に恵まれている。
ルブンバシからこうしたチャンスを得た青年がでたことは喜ばしいことであるが、相当な努力もしていると思う。
しかし、ここの青年たちをみていると、みんな現状に諦めている。努力などしない。ビヨンボ君の努力を評価するよりも、「うまくやっている」との嫉妬しかない。
RDCコンゴ国歌は「Debout
Congolais立て、コンゴ人よ」から始まる。僕はビヨンボ君にみんなが続いて欲しいと期待している。
Le basketteur congolais Bismack Biyombo
retrouve de l’ambition en NBA
Par Romain Schué (contributeur Le Monde
Afrique, Montréal)
Mis à jour le 28.10.2015 à 13h30
Désormais à Toronto, Bismack Biyombo
"veut accomplir de grandes choses".
Assis au bord du parquet du centre Bell de
Montréal, Bismack Biyombo ne cache pas sa bonne humeur. A quelques heures du
dernier match de préparation des Raptors avant le coup d’envoi, cette semaine,
de sa cinquième saison en NBA, le Congolais de 23 ans s’étire, sourire aux
lèvres, impatient de débuter sous ses nouvelles couleurs. La tournée
canadienne, destinée à promouvoir la franchise torontoise en Amérique du Nord,
se termine au Québec avec un ultime affrontement – victorieux – contre les Wizards
de Washington. « C’est une nouvelle aventure pour moi. Le club a beaucoup
travaillé cet été, moi aussi, et on veut accomplir de grandes choses. Je ne
veux pas me contenter d’une qualification en play-offs. J’ai confiance en nous
et en moi-même », assure-t-il, le ton enjoué.
Eliminés au premier tour des play-offs de
la Conférence Est au printemps dernier malgré une prometteuse quatrième place à
l’issue de la saison régulière, les Raptors n’ont pas tergiversé avant d’offrir
un contrat de deux ans et six millions de dollars à l’ex-pivot des Hornets.
Spécialiste des tâches obscures, Biyombo connaît sa mission : « Le club avait
des problèmes en défense. Je vais essayer de couvrir tous les points négatifs
de mes coéquipiers et tenter de les aider à bien jouer. A moi d’apporter mon
énergie. »
« Dès qu’il est sur le terrain, il apporte
beaucoup de bonnes choses, explique son entraîneur Dwane Casey. C’est une pile
électrique et il permet d’augmenter l’intensité défensive de l’équipe. Il
comprend les systèmes de jeu, il sait ce que nous essayons de mettre en place,
à quel endroit les gars doivent se placer. Il les dirige. Il est
impressionnant. »
Un business à découvrir
Si les louanges pleuvent à l’orée de la
reprise, il n’en a pas toujours été ainsi. Drafté en septième position en juin
2011 par Sacramento, avant d’être immédiatement envoyé à Charlotte dans le
cadre d’un échange, Bismack Biyombo suscitait alors beaucoup d’espoirs au sein de la franchise détenue par Michael Jordan, habituée
aux bas-fonds de la ligue. En vain. Souvent décrié pour sa faiblesse dans le
jeu offensif, le natif de Lubumbashi de 2,06 m s’est retrouvé bien malgré lui,
à seulement 19 ans, embourbé dans une franchise à la dérive, multipliant les
erreurs de casting, incapable de remporter plus de sept rencontres lors des
premiers pas de Biyombo en NBA (4, 4 points, 6, 1 rebonds en 21 minutes en
moyenne lors de ses quatre saisons).
« Beaucoup de gens voulaient que je fasse
ceci ou cela, se souvient l’intéressé. On me mettait trop de pression, et moi,
je découvrais à peine le business de la NBA. J’étais encore très jeune, j’avais
beaucoup à apprendre. Le Bismack d’aujourd’hui n’est plus le même. Maintenant,
je m’amuse et j’accomplis ce que j’ai envie, ce qui peut faire gagner une
équipe. Pas ce que d’autres espèrent. »
Gagner avec la RDC
En Caroline du Nord, Bismack Biyombo a pu
compter sur le capitaine de l’équipe de France, Boris Diaw, passé par Charlotte
entre 2008 et 2012, pour ne pas sombrer. « Je le considère comme un grand
frère, reprend Biyombo. Il m’a pris sous son aile, m’a enseigné beaucoup de
choses. » La NBA, ses paillettes, son argent, mais aussi ses contraintes ont
surpris le jeune Congolais, arrivé directement du modeste club espagnol de
Fuenlabrada quelques semaines après avoir impressionné les recruteurs
nord-américains à l’occasion du Nike Hoop Summit, une rencontre amicale mettant
aux prises les meilleurs jeunes Américains et mondiaux (12 points, 11 rebonds,
10 contres). « J’avais rêvé de la NBA, mais en arrivant, tout était différent.
Trop grand. Il m’a fallu du temps pour m’y habituer, pour comprendre le
fonctionnement. »
Ambitieux, Bismack Biyombo l’est également
avec son pays d’origine, la République démocratique du Congo. Absente de
l’Afrobasket depuis 2007, la RDC peine à retrouver une place sur la scène
africaine. Mais avec la percée du prometteur meneur de 19 ans, natif de
Kinshasa, Emmanuel Mudiay, qui va faire ses débuts avec Denver, Biyombo a une
idée en tête. « Je ne veux pas jouer pour la RDC, mais gagner avec la RDC. On a
beaucoup de bons joueurs en Europe et dans des universités américaines. Bien
sûr, le Nigeria, l’Angola et le Sénégal jouent bien. Mais quand je regarde
notre pays, j’ai de l’espoir. »
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