13 novembre 2015

11月11日 ブルンジ:ベルギーが反政府派に武器提供か La Belgique accusée d'armer l'opposition

Le mercredi 11 novembre 2015
6時、曇り、26℃、50%。

耳鳴りがする。のんびりした毎日なのに、今週末からちょっとストレスがかかるからかもしれない。とにかく家を掃除しなきゃいけないので面倒だ。
昼までにサロンと廊下を掃除しただけで疲れてしまった。寝室は午後がなぁ。

自分の部屋を掃除する前に床屋にいった。9月末のルサカの床屋以来だった。

ブルンジの与党がベルギーが野党に武器を提供していると非難した。ベルギーは既に野党メンバーの入国に便宜をはかっているようだし、野党に肩入れしているのは事実だろう。
しかし、武器まで提供しているかどうかは定かでない。
5月にいわばぽポピュリスト軍人のクーデタが失敗、そのご選挙の洗礼を受けたンクルンジザ大統領だが、挙国一致とは名ばかりで、国全体を纏めることに成功していない。
内戦状態のブルンジ、1994年のルワンダのジェノサイドが再現しないとも限らない。
隣国ルワンダはツチ人カガメで、ブルンジのフツ人政権を敵視しているし、RDCコンゴは外国に口出しできる立場になく、政情不安定である。タンザニアは新政権が発足したばかりであるが、ブルンジ情勢は気になるところ。ここはタンザニアの仲介に期待したい。旧宗主国ベルギーが出てくるのは望ましくないと僕は考える。
理想はブルンジ国旗に示されている。白地の十字(X)は平和、緑は希望、赤は独立の闘い、そして中央の3つの星が連帯、労働、進歩を象徴しているのだそうだ。特に聖アンドレの十字架に象徴される平和が今一番必要だ。

La Belgique accusée d'armer l'opposition
BBC Afrique

Le CNDD-FDD, parti au pouvoir au Burundi, a accusé la Belgique "d'armer" l'opposition dans l'objectif de "recoloniser" le pays.

"Les lobbies belges et leurs réseaux de l'UE (...) lancent des déclarations apocalyptiques" concernant "un génocide" au Burundi "dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le colonisateur belge finance et arme dans ce petit pays (...) afin de le détruire", a affirmé le président du parti, Pascal Nyabenda, dans un communiqué.
Selon lui, cette démarche relève de la recolonisation du Burundi et de son peuple.
Ex-rébellion hutu durant la guerre civile (1993-2006), le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza s'en prend régulièrement à la Belgique, qui héberge de nombreux opposants burundais en exil et a suspendu son aide depuis le début de la crise, née de la volonté du chef de l'Etat de briguer un 3e mandat, qui selon ses adversaires viole la Constitution et l'Accord d'Arusha ayant permis la fin de la guerre civile.
Au lieu de "crier au génocide", la Belgique devrait "encourager" les populations des quartiers contestataires à "remettre les armes détenues illégalement" à la police, qui y a entamé dimanche une opération de fouille et de désarmement.
La mise en échec d'un coup d'Etat militaire à la mi-mai, la répression des manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza, lors d'un scrutin controversé, n'ont pas empêché l'intensification des violences, désormais armées.

A Bujumbura, plusieurs quartiers contestataires se sont vidés de leur population, inquiet de possibles violences de la part de la police durant les opérations de recherche d'armes.
La communauté internationale redoute des violences à grande échelle au

Burundi, certains durs du pouvoir burundais ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l'histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.

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