Le mardi 24 mai 2016
5時15分、快晴、18℃、55%。
家の庭でとれたバナナが熟してきた。フランスシスコ修道会、クリスチャン、庭師等に配ったがまだ2房残ったので、一部をジャムにした。バナナ・ジャムは食べたことがないし、スーパーでも売っていない。ネットで調べたら作り方が書いてあった。小食のパンにはしばらくバナナ・ジャムが続くだろう。
23日(月)『Jeune
Afrique』電子版によれば、RDCコンゴ大統領カビラ氏が「6人の諮問、C6」を指名し、彼の云う「対話」を探っている。6人の顔ぶれは、官房長、ANR(コンゴ版CIA)長官、元外務大臣、現司法大臣、キンシャサ特別州知事、在キガリ(ルワンダ)コンゴ大使で、彼らが野党に対話に応じるように勧誘する役目を担う。「
対話」というと聞こえがいいが、要は選挙せずに現政権の延命をはかるものだから野党が「対話」に参加するのは難しいだろう。
一方、23日(月)、欧州連合EU加盟28カ国外務大臣名で、RDCコンゴの大統領選挙について5項目のリコメンドが出された。憲法を順守して、選挙をしろ、という内容だが、裏では、云うことをきけば選挙費用を捻出してやる、逆らうなら「制裁」すると匂わせる。
悪く言えば「内政干渉」である。しかし、「干渉」がなければ、民主主義がとおらないという現状がある。
もっと裏には、「金が動いている」と僕は思う。政権内部、体制側内部への工作である。カビラ現政権を揺さぶるためにばら撒かれる金だ。反カビラの大統領候補になったモイーズ・カトンビ氏がクリーンとは思えない。自身大資産家だが、彼が大統領になった時の思惑が渦巻いている。ユダヤ系資金は勿論、欧米の「裏金」が飛び交う、飛び交っているのではないか。勝負はカビラ氏の金とモイーズ氏の金なのか。こういう見方は「うがち」過ぎていることを僕は祈るが、現実がどう転ぶであろうか。
ともかく、表面的には欧米による「内政干渉」が強くなってきた。
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ベルギーの副首相兼外務大臣 Didier Reynders氏 |
Présidentielle en RD
Congo : les cinq recommandations de l’UE au gouvernement congolais
24 mai 2016 à 09h30 『Jeune
Afrique』
Les 28 ministres des
Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont adopté, le 23 mai, des
"conclusions" sur la RD Congo dont voici les 5 principales
recommandations.
Présidentielle en RD
Congo : la Monusco plaide en faveur d'une « feuille de route consensuelle »
Présidentielle en RD
Congo : la Monusco plaide en faveur d'une « feuille de route consensuelle »
1. L’organisation des
élections, responsabilité première du gouvernement
Prenant acte de l’arrêt
de la Cour constitutionnelle de la RD Congo, prononcé le 11 mai, lequel dispose
que Joseph Kabila, le président
congolais sortant, pourrait rester au pouvoir au-delà de son mandat, en attendant
l’installation effective d’un nouveau président élu, l’Union européenne a
rappelé en premier lieu au gouvernement congolais que « la préparation et
l’organisation des élections dans le respect des dispositions congolaises
pertinente » relève de sa « responsabilité première ».
C’est pourquoi « l’UE
appelle le gouvernement [congolais] et toutes les parties parties concernées,
en particulier la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à créer
urgemment les conditions nécessaires pour la tenue de scrutins libres,
transparents, inclusifs et pacifiques », rappelant que « seul un exécutif
constitutionnellement légitime et démocratiquement élu pourra apporter la
stabilité et réunir les forces vices du pays indispensables pour
consolider les avancées importantes des
dernières années. »
2. Le processus électoral
doit redémarrer au plus vite
Poursuivant sur la même
ligne, les 28 ministres européens, membres du Conseil de l’UE et auteurs de ces
conclusions, appellent les autorités congolaises « à redémarrer au plus vite le
processus électoral en franchissant des étapes concrètes ». Allusion faite
notamment à la publication dans les plus brefs délais d’un nouveau calendrier
électoral, le précédent ayant été dépassé.
Seul un engagement clair
de Kinshasa permettra à l’UE d’apporter son soutien au processus électoral
Pour eux, ce nouveau
calendrier révisé doit être accompagné d’« options qui permettent aux divers
acteurs politiques de se prononcer sur la situation ». Une recommandation est
également faite au gouvernement pour qu’il élabore un « plan de déboursement »
pour les élections et qu’il actualise les listes électorales. Une opération qui
peut s’étendre sur 16 mois et un jour, selon les prévisions de la Ceni.
« Seul un engagement
clair du gouvernement, tant politique que financier, permettra à l’UE
d’apporter son soutien au processus électoral en particulier », rappellent les
ministres de l’UE.
À LIRE AUSSI :RD Congo :
les trois raisons du blocage électoral
3. L’urgence d’un
dialogue bref et précis
Pour débloquer la
situation et sortir de l’impasse, l’UE considère qu’il est devenu urgent de
tenir un « dialogue politique bref et précis entre tous les acteurs
représentatifs afin d’arriver rapidement à un consensus sur une feuille de
route claire, sur la base d’un calendrier et des besoins financiers crédibles à
présenter à la Ceni, dans le respect de la Constitution, en particulier en ce
qui concerne l’élection présidentielle. » Un scrutin qui ne pourrait plus,
selon le camp présidentiel et la Ceni, être organisé dans les délais
constitutionnels.
4. La préservation des
libertés publiques
Alors que se multiplient
à Kinshasa et dans d’autres grandes villes du pays des actes d’intimidation et
d’arrestation d’opposants, de journalistes et de membres de la société civile,
l’UE invite le gouvernement congolais à respecter les droits de l’homme,
notamment les libertés publiques, et à préserver un espace politique ouvert.
Il s’agit là, selon elle,
d’une « condition préalable à la tenue d’un dialogue réel et crédible » en RD
Congo.
5. La protection des
civils dans l’Est par l’armée et la Monusco
Le Conseil de l’UE
condamne enfin les attaques répétées contre les civils à Beni, dans le nord-est
de la RD Congo et « demande aux forces armées de la RDC (FARDC), avec le
soutien de la Monusco, d’assurer la protection des populations civiles.
L’armée congolaise a
annoncé récemment le lancement d’une nouvelle « opération ponctuelle » destinée
à traquer et à neutraliser les groupes armés soupçonnés d’être auteurs de la
série des massacres dans l’Est.
Sur le terrain, la
Monusco apporte son soutien logistique aux soldats congolais, mais l’UE appelle
à une « reprise effective des opérations conjointes entre les FARDC et la
Monusco pour neutraliser les Forces démocratiques de libération du Rwanda
(FDLR), les Forces démocratiques alliées (ADF) et les autres groupes armés »
qui pullulent dans l’Est.