Le dimanche 29 mai 2016
7時、快晴、20℃。60%。
西アフリカ、そして中央アフリカのRDCコンゴにもこんな楽器がある。グリオ(語り部)がかなでるのだそうだが、指ではじくサンザ、Youtubeで聞いてみたがなかなか面白い。
現代音楽にとりえれてもいいと思う。
Instruments traditionnels
: un apport insignifiant dans la musique congolaise moderne
Samedi 28 Mai 2016 - 19:15
Quoique cela paraisse
impensable, mais en dehors de la sanza, que l’anthropologue Mwendanga Musengo
tient pour audacieux, il n’en est pas d’autres qui se soient affirmés aussi
ostensiblement dans l’expression musicale locale en dépit de leur indiscutable
profusion au regard de la mosaïque culturelle dont est pourvue la RDC.
Alona, jouant de la sanza
lors du séminaire Le propos du séminaire sur « L’Apport des instruments
traditionnels dans la musique congolaise moderne » organisé en marge du
Festival Mbonda Elela a été révélateur à plusieurs niveaux. Il a été établi
qu’en considération de l’abondance des instruments dans la culture congolaise,
leur présence devrait être plus notable. Pourtant tel n’est pas le cas. Pour
changer la donne, favoriser leur introduction, le Pr. Mwendanga a préconisé
cinq pistes. Il s’agit de promouvoir la fabrique de ces instruments, les
réformer quitte à les rendre moins rudimentaires, les maintenir vivants dans
leurs sociétés de départ. Ce qui équivaudrait à en populariser l’usage. Et,
question de les vulgariser à plus grande échelle et de favoriser leur dialogue,
mieux leur cohabitation avec les autres instruments, il faudrait créer des
vitrines d’expression. Initier dès lors des festivals à l’instar de Mbonda
Elela qui, pour sa part, se focalise sur les percussions. L’anthropologue a,
juste titre, jugé nécessaire l’apport des médias, dans l’ensemble de tout ce
processus important.
S’il faut en revenir à la
sanza, comme l’a démontré le Pr. Michel Ngongo, il existe des « interférences
historiques et mélodiques de la sanza » sur la guitare dans la musique
congolaise conforte l’affirmation du Pr. Mwendanga. D’ajouter par ailleurs que
la musique congolaise moderne a été essentiellement impactée par deux
instruments, savoir la sanza et le madimba (xylophone). Mais il n’en reste pas
moins qu’il faut noter aussi l’usage du lokole (tambour à fente) surtout et
lokombe dans l’orchestre de feu Papa Wemba, Viva la Musica.Un likembe luba
autrement appelé la sanza
Si feu Ngeleka Kandanda
peut être tenu pour un « puriste » quant à l’usage de la sanza, néanmoins, l’on
devrait s’en réjouir, que des grands de la guitare congolaise aient subi une
influence de cet instrument. En effet, parmi les cas éloquents figurent Luambo
Makiadi Franco, Pépé Felly et Alain Makaba notamment, a souligné Michel Ngongo.
De son avis, ces derniers ont procédé à une transposition de sons produits par
la sanza sur la guitare. Plus important est de constater « l’approche musicale
typiquement locale avec le rapprochement de la sanza transporté vers la guitare
solo. », a-t-il dit. Le musicologue
estime qu’elle a fini ainsi par donner naissance à l’usage de la guitare solo
dans la musique congolaise. De souligner ici que les Congolais sont «
pratiquement les seuls à avoir un musicien qui tient ce rôle dans l’orchestre,
de jouer uniquement de la guitare solo, savoir qu’ailleurs le guitariste n’a
pas cette spécificité, le guitariste fait tout ».
La démarche à
entreprendre pour introduire plus d’instruments traditionnels dans
l’orchestration congolaise reste un exercice laborieux. Mais elle n’est
heureusement pas impossible à mettre en œuvre. Le projet Etoko reste un cas
d’école qui devrait inspirer. En effet, la projection d’un extrait du concert
des Nuits de percussions en a donné la preuve tangible. L’usage exclusif
d’instruments traditionnels n’a en rien altéré le répertoire exécuté mais s’est
trouvé comme sublimé par les sons mélodieux rendus notamment par la sanza et le
madimba.
Nioni Masela
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