Le mercredi 25 janvier 2017
6時、曇り、24℃、70%。
サロンの窓ガラスが割れていたところからマーゴちゃんが外に出てしまった。ずっと割れたまま放ってた窓だ。ガラスは随分前に買ってある。パテもある。そこで今朝、窓ガラスを入れ替えた。ネコちゃんは頭がいい。少しづつ窓の穴を大きくしていたのだ。
この家の窓ガラスのサイズは全て同一。これは設計者、多分ベルギー人、家はジェカミンの前身ベルギーのユニオン・ミニエール社の知恵であろう。
RDCコンゴにも様々な新興宗教が跋扈している。
日本では、宗教法人が国家によって守られている。信教の自由が保障されている。納税でもこの法人は有利になっている。
RDCコンゴの場合、失業者が「神の啓示」を受けたとして牧師となり、預言者、救世主だと宣言、喜捨、寄付を信者から巻き上げて「成金」となる例が多い。
記事中で国連が心配しているのは、バンド・ディア・コンゴ(BDK)という宗教政治団体の動きである。
BDKの中心地はセントラル・コンゴ(旧バ・コンゴ)州である。BDKとはコンゴ語で「コンゴ王国」を意味する。現在のコンゴCongoの源となったコンゴKongo王国だ。そのコンゴ王国のいわば再興を目指すが宗教の衣を着ている。当然キンシャサ中央政府と紛争になり、2008年には27名の死者を出す騒擾になった。その後首謀者たちは逮捕され終身刑にふしていたが、2015年カビラ大統領の特赦を受けている。一方創始者は2006年国会議員に選ばれ、2011年再選されている。
このBMKが1月22日(日)セントラル・コンゴ州で騒動を起こし、数名の死傷者を出した模様。
BDKとキンシャサ政府の関係は捻じれていて複雑だが、特赦は「居座り」を画策したカビラ大統領によるBDK取り込みの思惑があったのではないか。
カタンガ州にも、1960年のカタンガ独立の支持者たちが根強く存在する。RDCを連邦制国家にするという緩和策もあるが、欧米列国がアフリカ分割をした1885年のベルリン会議の後遺症は時として表面に現れる。
RDC : le réveil meurtrier de la secte politico-religieuse
Bundu Dia Kongo inquiète l'ONU
25 janvier 2017
Un policier congolais assure la sécurité près des épaves de
camions vandalisés au siège de mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo, à
Matadi, Kongo central, 19 mars 2008.
Un policier congolais assure la sécurité près des épaves de
camions vandalisés au siège de mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo, à
Matadi, Kongo central, 19 mars 2008.
Le porte-parole de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) a
déclaré que le réveil meurtrier de Bundu Dia Kongo, secte politico-religieuse
basée dans le Kongo central, province du sud-ouest de la République
démocratique du Congo, inquiétait.
Mardi, "les éléments de la secte Bundu Dia Kongo (BDK)
ont initié des manifestations à Kimpese [environ 190 km au sud-ouest de
Kinshasa] suite auxquelles cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres ont
été blessées" dont un policier, a déclaré Félix-Prosper Basse, porte-parole
de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) lors d'une conférence de presse.
M. Basse, qui n'a pas apporté de précisions sur l'identité
des morts, a fait part de l'"inquiétude" de la Monusco comme c'est le
cas "à chaque fois que les violences sont observées quelque part" en
RDC.
"Nous n'avions pas entendu parler de cette secte depuis
un certain temps, nous voyons qu'il y a une renaissance, ce groupe qui a été
dormant a repris les armes", a-t-il ajouté.
Bundu Dia Kongo ("Royaume du Congo" en kikongo) est
un groupe d'opposition religieux sécessionniste très implanté dans la province
du Kongo-central. Il prône la restauration de l'ex-royaume Kongo, qui a connu
son apogée au XVIe siècle et dont l'autorité s'étendait sur l'actuel Kongo
central et des territoires aujourd'hui en Angola, au Congo-Brazzaville et au
Gabon.
Cette secte est dirigée par le député Ne Muanda Nsemi, qui
n'a jamais été arrêté.
En 2008, la secte a été réprimée au cours d'une opération
militaire après une série d'attaques armées contre des agents de l'État menées
par ses adeptes, qui appelaient la population locale à chasser les
"non-originaires" de la province.
Vingt-sept personnes au-moins ont été tuées dans cette
opération, selon le bilan officiel, une centaine selon l'ONU et une coalition
d'ONG locales.
En décembre 2015, le président Joseph Kabila a gracié neuf
membres de BDK qui avaient été condamnés à perpétuité.
A la suite de cette mesure, Ne Muanda Nsemi a amorcé un
rapprochement avec M. Kabila avant de faire une volte-face brutale et de
reprendre ses attaques au vitriol contre le président.
Le mandat de M. Kabila, à qui la Constitution interdit de se
représenter, est arrivé à échéance le 20 décembre.
Le chef de l'État se maintient néanmoins à son poste en
vertu d'un arrêt contesté de la Cour constitutionnelle finalement avalisé par
l'opposition dans un accord de cogestion temporaire du pays signé le 31
décembre et dont les modalités d'application continuent d'être âprement
discutées.
Avec AFP
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