Le mardi 21 février 2017
6時、小雨、24℃、70%。
RDCコンゴの国軍が非難されている。
19日(日)フランシスコ教皇もバチカンから暴力連鎖を断ち切れと述べていた。インターネットに18日(土)載ったビデオが直接の事件のようだ。
事件は中央カサイ州の村で起こった。東部の南北キヴ州ではない。RDCコンゴの中央だ。コンゴ政府は、ビデオをコメントして、「まるで映画だ、パリの反政府のコンゴ人たちが編集したビデオで事実ではない」。
中央カサイ州では、去年8月地方の伝統的権威(酋長)が軍に殺害されてから、キンシャサ中央政府に対する反抗的暴力事件が続いている。
欧米は事実を調べるようにと要請したが、コンゴ政府は調査を拒否している。
ビデオを見る限り、何時のことなのか分からない。息子クリスチャンに見てもらったら兵隊たちはリンガラ(キンシャサの言葉で、軍隊や警察の言葉)だという。
一体誰が映したものだろう。やはり、モンタージュとしても、事実を明らかにすべきではないかと思う。
Massacre en RDC : Paris et Washington préoccupés
20 février 2017 VOA Afrique
La France a demandé lundi au gouvernement de la République
démocratique du Congo de faire "au plus vite la lumière" sur une
vidéo mettant en cause l'armée congolaise dans un massacre de civils dans une
province théâtre d'une rébellion, tandis que Washington se dit préoccupé par la
situation.
"Nous exhortons les autorités congolaises à faire au
plus vite la lumière sur ces agissements inacceptables et à identifier les
responsables, qui devront répondre de leurs actes", a déclaré le
porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, dans
un communiqué.
La France "condamne les violences meurtrières"
dans cette région et appelle les autorités et l'armée congolaises à
"assumer leur responsabilité première de protection des populations
civiles, dans le plein respect des droits de l'homme", poursuit le
porte-parole.
Washington préoccupé
Le secrétaire d'État américain a exprimé sa profonde
préoccupation à l'égard d'une vidéo montrant les forces armées de la République
démocratique du Congo (RDC) menant des exécutions sommaires de civils dans le
pays.
Dans une déclaration du porte-parole, M. Mark Toner,
Washington a déclaré que l'incident pourrait constituer des violations
flagrantes des droits de l'homme.
"Les États-Unis sont profondément préoccupés par la
vidéo qui semble montrer des éléments des forces armées de la République
démocratique du Congo exécutant sommairement des civils, y compris des femmes
et des enfants".
"Ces exécutions extrajudiciaires, si elles sont
confirmées, constitueraient des violations flagrantes des droits de l'homme et
menaceraient d'inciter à la violence et à l'instabilité généralisées dans un
pays déjà fragile", a-t-il poursuivi.
"Nous demandons au gouvernement de la République
démocratique du Congo de lancer une enquête immédiate et approfondie en
collaboration avec les organisations internationales chargées du suivi des
droits de l'homme", a-t-il conclu.
Réponse de Mende
"La charge de la preuve revient à ceux qui accusent. Si
quelqu'un a des preuves de ces accusations, qu'il nous les apporte : nous les
examinerons", a répondu le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert
Mende, interrogé par l'AFP.
"Nous n'avons que les deux (soldats poursuivis pour
violation de consigne au Kasaï) pour lesquels nous n'entendons pas mener des
enquêtes telles que souhaitées par les Américains" et la France, a-t-il
ajouté.
Vidéo polémique
La vidéo, diffusée sur internet, montre "des membres
présumés des forces armées de la République démocratique du Congo se livrant à
des exécutions extrajudiciaires contre la population civile, y compris des
femmes et des enfants, dans la région du Kasaï", au centre du pays,
relève-t-il.
Samedi, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une
vidéo non authentifiée mettant en cause l'armée dans un massacre de civils au
Kasaï, le gouvernement congolais avait qualifié de "montage" ce film
tourné selon un plan-séquence unique avant de reconnaître que des soldats
congolais avaient pu commettre des "excès" en réprimant la rébellion
Kamwina Nsapu, qui déstabilise le sud de la province du Kasaï central depuis
septembre 2016.
A en juger par sa qualité, cette vidéo semble avoir été
tournée à l'aide d'un téléphone portable par un membre d'une unité militaire de
huit soldats en treillis parlant lingala (la langue officielle de l'armée
congolaise) et swahili (langue parlée dans l'Est du Congo).
Elle montre le petit détachement marcher sur un chemin vers
un groupe de personnes à quelques dizaines de mètres chantant en tshiluba
(langue parlée au Kasaï) "Notre terre, notre terre".
Puis un ordre : "Avancez ! tirez !". Le peloton
ouvre alors un feu nourri, puis les militaires s'avancent et achèvent plusieurs
personnes gisant au sol, parmi lesquelles trois femmes.
La vidéo montre pas moins de vingt cadavres.
Le Kasaï est le théâtre depuis septembre 2016 d'une
rébellion provoquée par un conflit entre le pouvoir central et un chef
coutumier local, Kamwina Nsapu, tué en août lors d'une opération militaire.
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