Le vendredi 17 juillet 2015
5時半、快晴、18℃、45%。
RDCコンゴは世界で最も航空機事故発生国である。なにしろ国が広く西ヨーロッパ全域と同じ広さがあるのに、道路網が発達していないから、都市間の移動には空路に頼る。にもかかわらず使用している航空機はセコハン、整備も悪く、空港もお粗末だ。
2000年から2011年の間に83機が墜落、468名が犠牲になっている。
コロンゴ航空Korongo Airwaysという航空会社が2012年に設立された。この航空会社はまだ事故がない。コンゴで道路工事を一手に引き受けていたフォレスト社(ベルギー人オーナー)がサベナ航空の後身であるブラッセル航空Brussels Airlinesと作った航空会社だ。メンテはブラッセル航空が担っている。しかし、航空機はボーイング737-300の一機しかない。キンシャサとルブンバシ、さらにルブンバシとヨハネスバーグを運航している。料金が高い。ルブンバシからキンシャサまでが600ドル、ヨハネスバーグへは1200ドルもする。
僕は今年3月日本で内視鏡手術のために帰国したが、航空料金は2200ドルだった。使用したのは南ア航空だったが、ルブンバシからヨハネスバーグが、ヨハネスバーグから東京よりも高くついている。
コロンゴに続いてコンゴ航空Congo Airwaysが来月末がサービスを開始する予定。こちらはAir Franceが提携先のナショナルフラッグである。エアバスA-320を2機リースする。料金は高め設定だろう。
格安航空会社が進出して欲しい。国が広い米国では飛行機もバス並だ。コンゴがそうなるのは何時の日か。
RDC : Korongo Airlines va piano mais sano
Publié le 15 juillet 2015 à 20h02
Par Christophe Le Bec
Entre 2000 et 2011, la RD Congo a connu 83
crashs, qui ont fait 468 victimes et ont conféré au pays une fort mauvaise
image en matière de sécurité aérienne. Pour faire mentir cette réputation, les
belges Brussels Airlines et Groupe Forrest International ont créé Korongo
Airlines (« oiseau migrateur », en swahili), à Lubumbashi. Assurant qu’elle
veillerait au respect des normes contraignantes en matière de maintenance et de
formation des personnels avec l’appui de sa maison mère européenne, la nouvelle
compagnie s’est lancée à la conquête d’une clientèle d’affaires et de
particuliers aisés ou issus de la classe moyenne katangaise (notamment les
employés des groupes miniers internationaux et leurs familles). Elle a effectué
son premier vol commercial vers Johannesburg (via Kinshasa) en avril 2012.
Engagements
Trois ans plus tard, Korongo n’a connu
aucun incident, mais a réduit sa flotte à un appareil, contre trois en 2012.
Piloté par un équipage de Brussels Airlines, son Boeing 737-300 de 124 places
assure donc seul l’ensemble des rotations Lubumbashi-Kinshasa (en direct ou via
Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental) et Lubumbashi-Johannesburg (une destination
qui représente 25 % des 74 412 passagers transportés en 2014).
« Nous disposions de deux autres avions
plus petits en location, des BAE 146-200, peu adaptés au climat et dont les
coûts d’entretien étaient prohibitifs. C’est pourquoi nous les avons rendus. Un
seul appareil, bien entretenu, suffit », explique Edmond Kitenge, l’un des
quatre techniciens congolais de maintenance aéronautique. Côté effectifs, à
part les pilotes et quelques techniciens, 97 % du personnel est congolais. Pour
le moment, l’encadrement est européen, mais, à terme, il pourrait être
remplacé.
Nous bénéficions du système logistique de
Brussels Airlines.
Pour tenir ses engagements en matière de
sécurité, la compagnie a investi dans les équipements et la formation. À
l’aéroport de Lubumbashi, Justice Mununga, son responsable logistique, fait
visiter le hangar de maintenance de 1 500 m2 et ses cinq entrepôts de pièces
détachées.
Blocs de frein, jauges de carburant,
ordinateurs de bord et jusqu’aux fameuses boîtes noires : il y a là de quoi
remplacer la plupart des petits éléments susceptibles de s’user. « Nous
bénéficions du système logistique de Brussels Airlines, avec laquelle nous organisons
nos approvisionnements, et nous nous assurons de la date de validité et de
bonne conservation de tous les équipements, notamment électroniques », souligne
Justice Mununga, qui travaillait auparavant dans la logistique d’une ONG
humanitaire et a suivi trois mois de formation à Bruxelles.
« Ici, nous pouvons effectuer toutes les
opérations d’entretien de routine », ajoute Jean-Michel Zitu, un employé
lushois qui passe actuellement les divers examens de certification nécessaires
à l’obtention d’une licence de l’Agence européenne de la sécurité aérienne
(Aesa). Avant de préciser que « pour les opérations dites
Liste noire
De l’avis des experts en sécurité aérienne,
les seuls efforts de la compagnie ne sont cependant pas suffisants pour réduire
les risques. De fait, les 34 transporteurs aériens détenteurs d’une licence
d’exploitation congolaise, Korongo compris, restent tous automatiquement
inscrits sur la liste noire de l’Union européenne – qui ne juge pas les
compagnies mais l’organisation nationale de l’aviation civile. La récente
nomination de techniciens reconnus à la tête de la Régie des voies aériennes
semble aller dans la bonne direction. Tout comme la rénovation de la piste de
l’aéroport international de la Luano, à Lubumbashi, et sa nouvelle tour de
contrôle, déjà construite mais pas encore opérationnelle.
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