Le dimanche 19 juillet 2015
6時、快晴、20℃、35%。
コンゴ人の身体的特徴。男女の美醜に関係なく睫毛が長く、カールしている。付け睫毛がいらない、売れないなぁ。
オバマ米大統領がケニアを間もなく訪問する。24日(金)かその前日。父親の生まれ故郷カゲロKagelo村には寄らないのだそうだ。アフリカ人はオバマに過剰な期待を抱いている。オバマが黒い肌の持ち主だからだが、それこそ偏見というものだろう。
ボコ・ハラムのテロ作戦に女性が使われ始めた。
17日(金)にナイジェリア東北部ダマツルで13人の犠牲者を出したテロでは3人の女性が自爆テロを行った。これが女性による初めての自爆テロではないが、ボコ・ハラムが女性を利用する傾向がはっきりとしてきたと思われる。
女性だとテロ警戒網を突破しやすいということだ。
ナイジェリアで、チャドで、そしてカメルーンでボコ・ハラムは毎日のようにテロを繰り返している。警戒は厳しくなるばかりだから、女性がブルカ(burqa)と呼ばれる布をまとって爆弾を隠して警戒網をかいくぐる作戦は有効だろう。
アルジェリア戦争のあった1950年代もこうして女性が戦争に参加した。お蔭で独立後女性の地位が一時上がったという成果もあった。西欧でも大戦中の女性の役割が戦後の女性選挙権獲得に貢献した。
しかし、ボコ・ハラムは女性を利用しているだけかもしれない。
パレスチナのライラ・ハリドLeila Khaledは、今や71歳、パレスチナ民族評議会委員で武力闘争に反対しているようだ。南アで今年講演しているが、「イスラム国(ダエシュ)」の手法にも賛成していない。しかし彼女の闘争は継続している。ライラのようにボコ・ハラムの女性戦士が発言できる場はない。
Les femmes kamikazes, nouvelle stratégie de
la terreur de Boko Haram
Trois jeunes femmes kamikazes ont fait au
moins 13 morts dans le nord-est du pays vendredi 17 juillet.
Boko Haram n'a pas encore revendiqué
l'attaque, mais le procédé porte sa signature. Trois jeunes filles mineures
kamikazes seraient à l'origine des explosions qui ont fait au moins 13 morts à
Damaturu dans le nord-est du Nigeria vendredi 17 juillet. Une frappe terroriste
qui s'inscrit dans la triste continuité des précédents attentats commis par le
groupe terroriste qui usent de plus en plus de femmes pour tromper la vigilance
des forces gouvernementales des pays de la région.
Boko Haram a subi une série de défaites
militaires dans le nord-est du Nigeria il y a quelques semaines. Mais depuis,
la secte islamique se venge en semant la mort et la terreur dans la région.
Après une série d'attentats menés au Tchad dans les rues de N'Djamena, la
capitale, dont la dernière qui a fait 15 morts samedi 11 juillet, c'est le
Cameroun qui avait été meurtri lundi 13 juillet.
Au moins 11 personnes avaient été tuées
lors d’un double attentat-suicide dans la ville de Fotokol, dans l’extrême nord
du Cameroun, en proie aux islamistes de Boko Haram, avait annoncé le 13 juillet
une source proche des services de sécurité camerounais. Depuis deux ans, les
insurgés nigérians ont multiplié raids meurtriers et enlèvements dans
l’extrême-nord, frontalier du Nigeria, mais il s'agissait de leur première
attaque au Cameroun.
Mais ce qui frappe dans ces différentes
attaques, c'est le mode opératoire éminement cruel de Boko Haram. À chaque
fois, le groupe terroriste agit en envoyant des femmes kamikazes (ou des hommes
déguisés en femme) se faire exploser au milieu de la foule. Un soldat
camerounais a raconté à l'AFP l'attentat de lundi 13 juillet exécuté à
proximité d'une base militaire dans la ville de Fotokol, ville frontalière du
Nigeria.
«Nous avons entendu une forte détonation.
Nous avons d’abord cru à un obus tiré depuis le Nigeria par Boko Haram, mais il
s’agissait d’une femme qui s’est fait exploser (...) elle se dirigeait vers le
camps du BIR (Bataillon d’intervention rapide de l’armée camerounaise)», où
sont basés des soldats camerounais et tchadiens, a expliqué cette source.
«Quelques instants après, une autre explosion s’est produite dans des
conditions similaires à environ 50 m (de la première). J’ai pu dénombrer 12
corps», dont celui de la kamikaze qui s’est fait exploser dans un deuxième
temps.
Le premier attentat qui avait secoué
N'Djamena au Tchad et qui avait provoqué la mort de 33 personnes le 15 juin
avait déjà été provoqué par l'explosion d'une femme kamikaze qui avait
dissimulé sa ceinture d'explosif sous sa burqa. Les autorités tchadiennes
avaient alors annoncé l'interdiction du port de la burqa pour prévenir de
nouveaux attentats.
"Le port de la burqa doit cesser
immédiatement à compter de ce jour, non seulement dans les lieux publics et les
écoles mais sur toute l'étendue du territoire", avait déclaré le chef du
gouvernement tchadien lors d'une adresse aux leaders des différentes
communautés religieuses à la veille du début du ramadan. Mais cette mesure est
difficile à faire appliquer et c'est justement lors d'un fouille policière
qu'un homme déguisé en femme et habillé d'une burqa s'est fait exploser lundi
13 juillet à N'Djamena.
Camille Belsoeur
Journaliste à Slate Afrique.
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