Le mardi 13 novembre
2012
快晴。6時、26℃、45%。
陽が雲に隠れると、途端に蚊が僕を襲う。庭師アンドレが帰ってから(14時半)、庭に水をさらに撒く。植木の周りの芝の元気がいい。ということは、植木に撒かれた水を飲むのだ。芝が枯れてきて土が顔を見せるようになったら、土にだけ水で潤いを持たせても駄目だとわかってきた。回りのまだ生きている芝にもふんだんに水をやるのだ。するとやがて土が隠れるように芝が伸びる。
RDCコンゴの首相マタタ・ポニョAugustin Matata Ponyoが今日から金曜日までパリ訪問をする。フランスのエロJean-Marc Ayrault首相等と会談する。テーマは治安、経済、民主主義だという。
エジプト航空のエア・ホステスがヒジャブhijabを頭から首に巻くようになった。これが民主革命の成果かなぁ。ヒジャブはイスラム女性のスカーフ。顔は隠さないが髪を隠す。やがて全身を黒い布で隠すニカブniqabになるかもしれない。
エジプト航空のエア・ホステス あまりカッコいいとはいえないなぁ。 |
米国大統領オバマの妻ミシェルの人気は根強い。先週バラク・オバマが再選を果たしたが、ミシェルのおかげかも知れない。アフリカの独裁大統領ではないから、バラクが憲法を改正して3選を目指すなどということは考えられないけれども、ミシェルが出れば当選の可能性が高いのだそうだ。ヒラリ・クリントンも一時大統領になる野望を描いた。国務長官を来期は継続しないとクリントンは言った。2016年は先ずヒラリとミシェルの対決から始まるのか。しかし、米国はそんなに選択の余地が少ないのか。
ブルンディ国(首都、ブジュンブラ)の放送記者が9日金曜日終身刑の高裁判決。RFIというフランスの国営放送の現地記者だ。罪名は?「テロリスム」。おだやかではない。記者は隣国タンザニアでブジュンブラ政権に反対する野党が作られたときいて取材に出かけたのだ。ブジュンブラ政権にとって野党はテロリストである。テロリストの言い分を取材するとは「けしからん」ということだろう。記者は逮捕された。フランス国営放送の記者だからきっと死刑を免れたのであろう。しかし、終身刑とは。RDCコンゴの刑務所も同様だが、ブルンディの監獄では命がもたないだろう。よほど外部から支援がなければ病死させられてしまう。ネルソン・マンデラが長期間にわたる刑務所生活に耐えられたのは「先進国」南アだからだ。ブルンディでは死が隣り合わせにちがいない。フランス政府やEUがブジュンブラ政権に直ぐにも圧力をかけないと記者は獄死してしまう。
11日土曜日ケニア北部で42名の警察官が待ち伏せられて殺された。家畜泥棒を追跡中だった。ケニア警察史上初めての大きな犠牲である。
事件が起きたケニア北部のバラゴイ地方は、家畜盗難や遊牧民族間の争いが耐えないらしい。それにしても盗賊集団の方が重装備であるとはどういうことか。
今夏同地方では、住民から100名以上死者を出しているという。すでにこれは警察の取り締まりの問題ではなく、軍隊が出動する場面ではないのか。
ケニアでは来年3月には大統領選挙がある。前回2007年の選挙では、選挙後各地でいざこざが起こり、1000人以上が亡くなり、60万の国内難民を出している。
治安が悪いといわれているナイロビを僕は夜遅くうろうろしたことがあるが、新宿歌舞伎町ほどの危険を感じなかった。
しかし、ケニア当局としては、治安対策を全国的に考え直さねばならないだろう。
バラゴイ地方の警官 この銃、時代物ではなかろうか |
Kenya: 42 policiers
tués samedi dans une embuscade, selon un nouveau bilan
Slate Afrique avec
l'AFP
バラゴイ地方 |
Quarante-deux
policiers kényans ont été tués samedi dans une embuscade sans précédent dans le
nord du Kenya alors qu'ils poursuivaient des voleurs de bétail, selon un
nouveau bilan communiqué lundi soir sous le couvert de l'anonymat par un
responsable de la police kényane.
"Le nombre de
policiers tués est désormais de 42, des corps supplémentaires ont été retrouvés
cet après-midi", a déclaré ce responsable. "Nous n'avons jamais perdu
un aussi grand nombre d'agents", a-t-il ajouté.
Le dernier bilan
officiel communiqué par le porte-parole de la police kényane lundi matin était
de 31 policiers tués.
Le bilan de cette
embuscade n'a cessé d'augmenter depuis samedi soir, à mesure que des corps
étaient retrouvés, la fusillade s'étant déroulée dans une zone reculée dans le
nord aride et reculé du pays.
Les corps des
policiers étaient attendus lundi en début de soirée à Nairobi, où ils devaient
être rapatriés par avion.
L'embuscade dans
laquelle sont tombés les policiers, sur le territoire de la localité de
Baragoi, illustre l'escalade de la violence dans le nord du Kenya, où les vols
de bétail et règlements de compte entre communautés nomades rivales font chaque
année des dizaines de morts.
Les policiers avaient
en l’occurrence été envoyés à la poursuite d'une bande de voleurs de bétail,
déjà soupçonnés d'avoir tué 13 personnes et d'en avoir blessé trois autres au
cours d'un précédent vol dans cette région, le 30 octobre.
Les membres des forces
de l'ordre ont essuyé les tirs des bandits, supérieurement armés, et les
affrontements se sont poursuivis dimanche selon les témoignages d'habitants.
Les présumés voleurs
de bétail auraient utilisé des armes lourdes contre les policiers, selon ces
témoignages.
La dissémination
clandestine de plus en plus importante d'armes à feu, la raréfaction des points
d'eau et des zones de pâturage, qui exacerbent les conflits entre éleveurs, et
enfin le sous-équipement flagrant des forces de police sur place, expliquent la
dégradation de la sécurité dans cette région, selon les experts.
"Cet incident a
révélé l'impéritie de nos forces de sécurité", a estimé lundi matin lors
d'une conférence de presse à Nairobi, le président de la Commission
parlementaire de la Sécurité, Wilfred Kaponi.
"Il est temps de
prendre des mesures sérieuses afin de nous assurer que la police dispose de
l'appareil adéquat pour s'occuper des criminels. Le fait que plus de 30
policiers aient été tués d'un seul coup soulève de graves inquiétudes",
a-t-il poursuivi, se basant sur le dernier bilan officiel alors disponible.
La police avait été
sérieusement critiquée en août et septembre pour son incapacité à mettre fin à
des massacres entre communautés rivales qui avaient fait plus de 100 morts -
dont des policiers - dans la région du delta de la rivière Tana dans le sud-est
du pays.
Des élections
générales sont prévues en mars au Kenya, plus de quatre ans après un précédent
scrutin en décembre 2007 marquées par des violences post-électorales. Ces
violences, les plus graves qu'aient connues le pays depuis son indépendance,
avaient fait plus d'un millier de morts et plus de 600.000 déplacés.
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