Le jeudi 15 novembre
2012
快晴。6時、27℃、55%。
6時、ネット不通。10時、回復。
庭にヒマワリの種をまいた。4ヶ所のみ。時期として今がいいのかどうかわからない。雨季がもうすぐだからいいのではないか。たまたま倉庫で種を見つけたので蒔いてみたいとおもったのだ。ほかにコスモス、つりがね草、西洋オダマキをパヨットの周りに蒔いた。
17時、夕立。11時頃から断水で、「あゝ、木曜日だな」と思っていたが、16時に回復、ただまだ裏庭の蛇口しか水が出ないので、食器を洗ったり、午後でた洗濯物を洗ったりした後、芝に水を撒こうとしていた矢先の夕立。ありがたいこれで水撒きがいらない。ところがちょっと庭を湿らせただけだった。水撒きは必要だった。おかげでまた蚊に食われてしまった。
先週11月7日ガーナの首都アクラで起きた商業施設の崩壊は14名の死者を出した。原因は品質の劣る建築材料の所為だという。ガーナの首都は今建築ブームである。住宅、店舗等あちこちが建設中だ。ガーナといえば金、そしてチョコレートの材料ココアが世界的に有名であるが、数年後には産油国になっていることが既に予定されている。
建設ラッシュで質の悪い、見掛けだけのビルディングがにょきにょきと建てられているのが現状だ。行政の目が届かない。そんな中での悲劇だった。だから、決して先週の事故だけではすまない。他の建設現場、新しい建物が崩壊する危険が十分にある。また、犠牲者が14名ですんだのは奇跡といわれている。イスラエルの救助隊が駆けつけてきてくれていなければもっと多数の犠牲者がでていた。なるほど、イスラエルはこういうところで点数を稼ぐわけだ。イスラエルは昨日今日とガザを空爆している。
ガーナの事故は、同様に原油ブームに沸くアンゴラや赤道ギニア、またガボンなどでも起こる可能性がある。対岸の火事では済まされまい。
崩落したメルコム ショッピング・センタ (首都アクラ市、ガーナ) |
Ghana: la crainte
d'autres catastrophes après l'effondrement du centre commercial
Slate Afrique avec
l'AFP
L'effondrement
meurtrier il y a une semaine d'un centre commercial à Accra construit trop
vite, avec des matériaux de mauvaise qualité, selon des experts, laisse
craindre d'autres catastrophes dans la capitale du Ghana en plein boom
immobilier.
Le bilan du sinistre
du 7 novembre, soit 14 morts, aurait pu être bien plus lourd. Les opérations de
secours menées jusqu'à lundi dernier par les autorités ghanéennes avec l'aide
de secouristes israéliens et de travailleurs d'un chantier voisin venus en
renfort ont permis de sortir 75 survivants des décombres.
Une jungle de grues
envahit le ciel de la capitale du Ghana, un pays qui abrite, au moins sur le
papier, une économie en plein boom. Et l'argent risque d'affluer de plus belle
dans les prochaines années, avec l'augmentation de la production de pétrole.
Mais, alors que les
nouveaux immeubles résidentiels et les complexes commerciaux se multiplient,
certains se demandent si les entrepreneurs ne sacrifient pas la sécurité au nom
de la rapidité.
"Les terrains deviennent
très chers à Accra, leur prix double presque d'une année sur l'autre",
estime Emmanuel Degbotse, ingénieur des ponts et chaussées, membre de l'équipe
qui enquête sur l'effondrement du centre commercial Melcom.
Pour optimiser leurs
terrains au maximum, les promoteurs immobiliers cherchent à construire des
bâtiments de plus en plus hauts et les autorités municipales à Accra n'ont pas
les effectifs suffisants pour étudier correctement chaque projet, explique M.
Degbotse à l'AFP.
"Il est
impossible d'étudier chaque plan", poursuit-il. M. Degbotse accuse même
certains promoteurs de donner des pots-de-vin à des responsables municipaux
pour obtenir des permis de construire rapidement.
Selon Magnus Quarshie,
vice-président du GIE (Ghana Institution of Engineering), qui participe aussi à
l'enquête, l'immeuble Melcom ne correspondait pas aux normes de construction
standard.
"C'est pour ça
qu'il s'est effondré comme un château de cartes. D'habitude ça arrive plutôt à
des immeubles anciens. Et seulement une partie s'écroule", déclare M.
Quarshie, or "ça, c'est plutôt atypique".
Les deux ingénieurs
affirment que selon des tests, le béton utilisé n'était pas assez costaud pour
supporter la structure de l'immeuble.
"C'est du mauvais
travail", lance Miriam Ahiekpor devant les ruines du centre commercial,
sanglotant car elle ignore si une de ses amies était coincée dans les
décombres.
Cette habitante du
quartier qui a vu l'immeuble se construire dit que "les gens ont travaillé
jour et nuit" sur le chantier.
Le propriétaire
interpellé
Melcom, une société
basée au Ghana propriétaire de nombreuses marques de distribution, a déclaré
n'être que locataire du batiment et a décliné toute responsabilité.
Le propriétaire du batiment,
Nana Kwesi Boadu, a été interpellé et interrogé par la police et selon les
enquêteurs, il aurait construit le centre commercial sans permis de construire
préalable.
Dans une interview à
la radio, M. Boadu a affirmé qu'il avait un permis mais qu'il avait demandé aux
locataires de ne pas placer de matériel trop lourd dans les étages
supérieurs...
"Ils ne m'ont pas
écouté", a-t-il déploré.
Un tribunal d'Accra a
ordonné l'évacuation et l'inspection de plusieurs immeubles lui appartenant.
Selon M. Quarshie,
cette catastrophe montre à quel point le Ghana a besoin d'une réglementation
plus rigoureuse dans la construction, les mesures adoptées l'année dernière par
le parlement n'ayant toujours pas été mises en oeuvre.
A cause d'un vide
juridique, pour l'instant, on n'est pas obligé de faire appel à un ingénieur
pour les constructions nouvelles, selon M. Degbotse.
L'économie du Ghana,
gros producteur d'or et de cacao, pourrait être transformée dans les prochaines
années par un secteur pétrolier naissant. Le pays prévoit une croissance de 8%
pour l'année en cours.
Des répliques de la
catastrophe Melcom "peuvent être évitées si l'on s'assure que le système
fonctionne", souligne M. Quarshie.
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