Le dimanche 25
novembre 2012
曇り。7時、24℃、70%。8時、陽がさしてきた。15時、雨。
キンセンカの花が咲いた。10株のうちの一株。
キンセンカ |
うちで作った 初めての鞘インゲンだったが、、、。 |
裏庭に数ヶ月前に鞘インゲンと鞘エンドウの種を蒔いた。芽が出たけれども小鳥たちが競って葉を食べてしまった。そのことは既に書いた。だから実がないものとばかり思っていたら幾つか鞘があったのだ。しかし食するには時期がずれた。今朝摘み取ってはみたが殆どを捨てざるをえなかった。
カタンガ州の中央のマノノ県ミトワバ市(ルブンバシ市から300km)はレアメタル(カシテライト)の集積地として有名だが、マイマイ(武装強盗集団)が出没することでも知られている。そのミトワバ市に国連の平和維持軍派遣をNPOが要請しているがなかなか実現しない。本来ならRDCコンゴの国軍および警察が住民の安全を守るべきなのだろうが、郡も警察も頼りにならない。なんでも国連頼りというもの困ったことだ。
ミトワバ市にあるMMR鉱山会社は月産100トンのカシテライト生産と40トンに減産すると発表した。
国軍が頼りにならないのは今に始まったことではなく、モブツ独裁政権のときも同じだった。モブツは紛争があるたびに傭兵や外国軍(フランス、ベルギー等)の出動で政権を維持していたのである。
昨日カンパラ(ウガンダの首都)でカビラ大統領とM23の議長(政治部)のJ=Mルニガが会談しているようだ。キンシャサとM23の初めての接触である。ムセベニ大統領(ウガンダ)の仲介。
しかし、この日の大湖諸国会議にはルワンダのカガメ大統領は姿をみせず外務大臣を派遣した。結果、大湖諸国会議はM23に48時間以内にゴマ市から撤退せよというにとどまった。撤退しなかったからといって別に制裁があるわけではなくこの声明に実効性はない。唯一の成果はタンザニアが具体的な数字として200名の兵士を中立軍の一部として派遣する用意があると表明したことか。
M23は南キヴ州の州都ブカブ制圧に向かっているらしく、このままでは南キヴもM23の支配下にはいるだろう。
中央がカビラ大統領(RDCコンゴ) 左がキバキ大統領(ケニア)、右がムセベニ大統領(ウガンダ)。 大湖諸国首脳会議(ウガンダの首都カンパラにて) |
RDC: le chef des
rebelles rencontre Kabila en vue de "négociations"
Slate Afrique avec
l'AFP
Le chef politique des
rebelles congolais du M23 a déclaré samedi avoir rencontré à Kampala le
président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, en
assurant que des "négociations directes" étaient "prévues",
une information en partie confirmée de source gouvernementale.
"Des négociations
directes sont prévues entre nous (le M23) et Kabila", a déclaré le
président du mouvement rebelle, Jean-Marie Runiga, joint par téléphone dans la
capitale ougandaise. "Demain (dimanche), nous allons discuter de tout ça.
On va parler des modalités de ces négociations et des points" qui seront à
l'ordre du jour, a-t-il affirmé.
"Effectivement,
ils se sont rencontrés", a déclaré à l'AFP le ministre congolais des
Affaires étrangères Raymond Tshibanda, indiquant toutefois qu'un tête-à-tête
entre le chef de l'Etat congolais et celui du M23 ne semblait pas envisagé.
M. Runiga a évoqué une
entrevue "dans une ambiance tendue" au départ mais qui s'était
"très bien passée", la médiation étant assurée par le président
ougandais Yoweri Museveni.
Joseph Kabila
participait, dans la capitale ougandaise, à un sommet extraordinaire avec son
hôte et ses homologues Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
Dans leur déclaration finale, les quatre
dirigeants ont demandé aux rebelles d'arrêter la guerre dans l'est de la RDC et
de se retirer de la ville de Goma (est) qu'ils avaient prise mardi, mais ont
aussi enjoint à Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.
A la question de
savoir s'il était satisfait de la réunion, M. Kabila a simplement répondu qu'il
serait satisfait "quand la paix reviendrait" dans l'est de son pays.
Son homologue
rwandais, Paul Kagame, n'avait pas fait le déplacement. Des responsables
ougandais avaient pourtant assuré que le sommet serait "dénué de
sens" si MM. Kagame
et Kabila n'étaient pas tous les deux présents.
Le rôle du Rwanda dans
la rébellion suscite la controverse: Kigali est accusé par des experts de l'ONU
d'"apporter un soutien militaire direct" au M23 dans l'est de la RDC,
région aux ressources minières et agricoles très convoitées, frontalière avec
le Rwanda.
"Revendications
légitimes"
Un retrait de Goma est
exigé d"ici 48 heures", a indiqué le ministre ougandais des Affaires
étrangères, Sam Kutesa, lisant un texte légèrement différent des conclusions
finales remises à la presse.
M. Kutesa a déclaré
que le M23 devait se retirer à "au moins 20 kilomètres au nord de
Goma", ce qui correspond aux positions que tenaient les rebelles près de
Kibumba avant de s'emparer de Goma.
Les dirigeants
africains ont aussi déclaré que le M23 devrait arrêter de "déclarer qu'il
faut renverser le gouvernement élu" en RDC.
De son côté, Kinshasa
doit "écouter, évaluer et prendre en compte les revendications
légitimes" des rebelles, ont-ils écrit en tête de leur communiqué.
Les rebelles avaient
posé comme "préalable" à tout retrait de Goma de
"dialoguer" avec M. Kabila. "Se retirer de Goma ne peut être que
le fruit des négociations", a répété samedi leur chef politique,
avertissant que le M23 se défendrait en cas d'attaque de l'armée congolaise sur
ses positions.
L'est de la RDC
(ex-Congo belge, ex-Zaïre) est depuis une vingtaine d'années le théâtre de
conflits quasiment ininterrompus en raison de ses richesses minières et
agricoles que se disputent le gouvernement congolais, des mouvements rebelles
et les pays voisins.
Apparu au printemps,
le M23 a été créé par des militaires mutins. Ayant participé à la précédente
rébellion menée par Laurent Nkunda, ils avaient intégré l'armée congolaise en
2009 à la suite des accords de paix du 23 mars. Mais ils se sont mutinés en
avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements, eux qui
refusent notamment d'être mutés dans d'autres régions que l'est de RDC.
D'après M. Runiga, les
pourparlers devraient concerner l'application des accords de 2009 mais la
rébellion veut également "parler d'autres questions de fond qui concernent
la vie nationale".
Sassou Nguesso auprès
de Kagame
Le sommet de Kampala
assigne à la force des Nations unies en RDC (Monusco, 17.000) - largement
contestée ces derniers jours pour n'avoir pas pu empêcher les rebelles de
conquérir des localités stratégiques - la mission d'occuper et sécuriser une
zone neutre entre Goma et les nouvelles zones occupées par le M23".
Est également prévu le
déploiement à l'aéroport de Goma d'une force tripartite qui serait composée
d'une "force neutre", de soldats de l'armée régulière de RDC ainsi
que de rebelles. M. Kutesa a précisé à l'AFP que la Tanzanie s'était engagée à
contribuer à cela par l'envoi d'au moins 200 soldats.
Un point important
figure dans le communiqué: le processus "sera supervisé par les chefs
d'état-major du Rwanda et de la RDC et mené par le dirigeant des forces armées
ougandaises".
Outre le Rwanda,
l'Ouganda a aussi été accusé par l'ONU de soutenir militairement le M23, ce que
Kampala dément.
De son côté, le
président du Congo (Brazzaville) Denis Sassou Nguesso s'est rendu samedi à
Kigali, officiellement pour évoquer les "relations bilatérales" avec
Paul Kagame.
Déjà, mercredi, les
présidents Kabila, Kagame et Museveni avaient sommé le M23 de se retirer de
Goma.
Outre la capitale du
Nord-Kivu, les rebelles tiennent depuis mercredi la localité de Sake, à une
trentaine de kilomètres à l'ouest de Goma. Jeudi, ils avaient repoussé autour
de Sake une contre-offensive de l'armée loyaliste alliée à une milice locale.
Leur avancée a
provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes et fait craindre
une catastrophe humanitaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire