Le samedi 1er octobre 2016
6時、快晴、25℃、35%。
一昨日9月29日(木)、小鳥がマンゴーの木に/を作ったと書いた。観察していると、小鳥は番(つが)いで、パパとママが交代で卵を温めている。面白い習性だと思ったが、調べてみると、そう珍しい習性でもないようである。
学費値上げ反対で学生がデモをする。これは世界的にある現象である。
南アの大学生たちが、2週間前から学費値上げ反対でデモをしている。既に27国立大学のうち十数校が一時閉鎖している。
南アの場合、政権政党ANCやズマ大統領は、もともと大学の授業料無料を政策にあげていたのである。無料どころか、毎年授業料値上げを試みているのが現状だ。今年は8%値上げをすると政府が決めた。
南アの授業料は日本に比べれば高くはない。年間2000ドルから3300ドルである。
今回日本の国立大学の授業料を調べてみて驚いた。僕の通った退学は、確かに昔のことだが年間で1万2000円だった。その額は、当時でも、月額1000円だから高いとは言えなかった。国立大学が大学法人になったにせよ、何と、5000ドル以上の授業料になっている。僕の時代と比べても仕様がないのだろうが、相当な額である。ついでにバイトの額も調べてみた。僕の時は、東京ではなく地方だったので、日給300円などというバイトもあった。今や時給900円とか日給15000円とというものもあるようだ。僕は家庭教師を4年間したが、5000円/月で例外的ン高い報酬といわれた。
ともかく、学生アルバイトが日本のように簡単に出来る社会では欧米も南アもない。学費値上げはもろに学生の生活に響く。場合によって大学をやめねばならない。
南ア政府は値上げを撤回、むしろ無料化へむけて具体的プログラムを発表すべきだ。学生たちよ、ズマを引き下ろせ!
Afrique du Sud: colère des étudiants, des universités
fermées
Par RFI Publié le 30-09-2016
Les étudiants sont en colère en Afrique du Sud et cela fait
deux semaines que ça dure. Ils protestent contre l'augmentation des frais
universitaires. Des manifestations qui ont parfois dégénéré, avec des heurts
violents. Le président Jacob Zuma a donc lancé un appel au calme.
Plus d’une dizaine d’universités sur les 27 que compte le
pays sont fermées depuis le début de la semaine, dont les principales que sont
Johannesburg, Pretoria, Le Cap, Rhodes… Tout a commencé la semaine dernière,
après que le gouvernement a autorisé les facultés à augmenter leurs frais
scolaires de 8 % maximum. Les étudiants se sont aussitôt mobilisés avec des
manifestations, des cours bloqués et par endroit des heurts. Plusieurs facultés
ont donc fermé leurs portes cette semaine.
Les étudiants rejettent toute augmentation et demandent une
éducation gratuite. Ils rappellent qu’il s’agit d’une promesse de l’ANC, quand
le parti est arrivé au pouvoir. Une promesse qui a été réitérée par Jacob Zuma
avant son élection à la présidence. L’année dernière, déjà, il y avait eu
d’importantes manifestations et le gouvernement avait cédé, annulant toute
augmentation, mais sans régler la demande d’éducation gratuite. Donc, chaque
année, la contestation revient et s’amplifie.
2 000 à 3 000 euros de frais d’inscription
Cette fois-ci, des heurts ont marqué la mobilisation, un
phénomène qui reste tout de même minoritaire. A Johannesburg, les étudiants qui
ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre étaient 200, peut-être 300
maximum. Donc, rien par rapport aux milliers d’étudiants présents dans le
système. En revanche, leurs revendications sont partagées par la majorité des
étudiants.
Les universités sud-africaines sont publiques, mais cela
coûte un minimum de 2 000 à 3 000 euros pour les frais d’inscription. C’est
énorme au vu du salaire moyen dans le pays. Et à juste titre, les manifestants
disent que ces tarifs excluent de nombreux étudiants qui n’ont pas les moyens.
Le gouvernement répond qu’il y a des bourses pour les plus démunis. Et sans le
dire clairement, car cela susciterait une révolte, il est en train de revenir
sur ses promesses d’université gratuite parce qu’il n’a pas les fonds pour.
Difficile de prédire quand pourra avoir lieu la réouverture
des universités. Le chef de l’Etat a rencontré certains de ses ministres et a
demandé qu’ils mettent fin à la violence.
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