Le mardi 25 octobre 2016
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ブログ『アフリカの☆』10月22日(土)号で、カメルーンの列車事故について触れた。死者はその後50名どころではなく79名に増えている。ブログで鉄道会社がフランスのボロレであることも書いた。
99年にカメルーン国鉄Regifercamが民営化され、ボロレが35年の免許を受けたことが分かった。鉄道を敷設したのは独立前のフランスとドイツだ。事故があった区間は1927年以前にドイツが建設した。Regifercamは、大赤字の鉄道であった。だから民営化したのだろう。
かくして、政府の負担は軽くなった。民営化の効果である。民営化がCamrailとなってボロレが、経営をになったわけだ。ボロレは民間会社だから、当然利益を追求する。合理化が進んだはずだ。人員整理もされた。しかし、鉄道はメンテナンスが重要だ。設備や車両の近代化も必要だ。
SikipediaのCamrail仏語版をみると、日本語版は何時ものようにどうしようもないが、誰が書いたのか、ボロレの投資、経営努力が細かにかかれている。どうもボロレ自身が宣伝のために書いたのだろうと思う。それにしても、Camrailはカメルーン屈指の大企業になっていている。
そこで起きた大事故だ。親会社ボロレ・フランスは今のところ沈黙。しかし、沈黙していてはいけない。毎日のように深刻さが増している。
気になるのは、相次ぐストのため、従来のメンテナンス会社を切り捨てて、4社体制にしたことである。メンテナンスに瑕疵がなかったのか、よくよく見極めて欲しい。ボロレに遠慮しないで、真相を究明してほしいと思う。難しいかな。
アフリカに限らず、民営化はグローバリスムを併せ、世界的潮流だ。水道や電気、鉄道が民営化されている。RDCコンゴの場合は、民営化も進んでいない。鉄道会社SNCCにしても買い手がいないのだ。だが、だからといって民営化しない方がいいわけでもない。メディアも一過性の事故として報道するだけでなく、多方面から事故原因を解明する手を緩めてはいかない。
AU MOINS 70 MORTS DANS UN ACCIDENT DE TRAIN AU CAMEROUN
22 octobre 2016
Capital誌電子版
Au moins 70 personnes sont mortes et 600 autres ont été
blessées vendredi dans le déraillement d'un train bondé assurant la liaison
entre les deux plus grandes villes du Cameroun, a déclaré samedi le président
camerounais, Paul Biya.
Le train de la compagnie Camrail, dont l'actionnaire
principal est le groupe Bolloré, était parti de la capitale Yaoundé pour
rejoindre le port de Douala. L'accident s'est produit vendredi vers 11h00
(10h00 GMT) près de la gare d'Eseka, à environ 120 km à l'ouest de Yaoundé.
Un ressortissant français figure au nombre des victimes, a
fait savoir samedi le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, dans
un communiqué.
"Mes sincères condoléances aux familles endeuillées
suite au déraillement du train de la compagnie Camrail à Eseka. Au moins 70
passagers ont péri et 600 ont été blessées dans l'accident", a écrit sur
sa page Facebook le président Paul Biya, qui est en déplacement à l'étranger.
"J'ai demandé au gouvernement de fournir une aide
totale pour les survivants, tandis que les enquêtes seront faites pour
déterminer la cause du déraillement", a-t-il ajouté.
Selon des témoins, dont un journaliste de Reuters qui avait
pris place en tête de train, huit wagons supplémentaires avaient été ajoutés au
départ du train, qui comptait normalement neuf voitures, afin d'embarquer des
passagers en plus. On ignore si les deux évènements sont liés.
Dans un communiqué, Camrail dit coopérer avec les autorités
camerounaises pour s'assurer que les blessés seront pris en charge et les
familles des victimes soutenues.
La société ajoute qu'une enquête technique est en cours et
promet que ses conclusions seront rendues publiques "dès qu'elles seront
connues".
AUTOROUTE EFFONDRÉE
Une porte-parole de Bolloré a déclaré de son côté que la
compagnie communiquerait sur le sujet en coordination avec les autorités
camerounaises, ajoutant que la priorité allait pour le moment aux secours.
Outre la recherche des victimes qui se poursuivait samedi
dans les carcasses des wagons, les secours ont commencé dans la nuit à dégager
la voie et rétablir ainsi les communications entre la côte à l'intérieur du
pays, totalement coupées en raison de l'effondrement, vendredi également, d'une
section de l'autoroute reliant Douala à Yaoundé.
Selon la Camrail, un train transportant des blessés et les
corps des victimes est arrivé à Yaoundé, où il a été accueilli par des
représentants du gouvernement. Les rescapés ont de leur côté été acheminés à
Douala en autocar.
Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des
wagons renversés près des voies.
"Il y a eu un bruit sourd", a témoigné le
journaliste de Reuters. "J'ai regardé derrière moi et les wagons derrière
nous ont quitté les rails et commencé à s'empiler les uns sur les autres. Il y
avait beaucoup de fumée."
"Il y a des cadavres de femmes, d'enfants. Il y en a
beaucoup", a dit un employé de Camrail se trouvant sur place.
Bolloré a connu un autre incident majeur le mois dernier en
Afrique lorsqu'un pont sur une ligne ferroviaire qu'il exploite en Côte
d'Ivoire s'est effondré sous le poids d'un train de marchandises.
(Avec Anne-Mireille Nzouankeu à Yaoundé, Mathieu Rosemain et
Simon Carraud à Paris; Jean-Stéphane Brosse, Bertrand Boucey, Eric Faye et
Tangi Salaün pour le service français)
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