Le vendredi 11 janvier
2013
6時、曇り、24℃、72.5%。
6時、ほぼ平熱、36.6℃。
ネット不通。洗濯などしているうちに9時半に回復。
電気料金の請求書が正月とあってかなりおくれて今日やっときた。またまたの値上がりだ。25 170フラン。どうなっているのか皆目わからない。僕だけでなくどこの家庭も値上っている。勝手にどんどん値上げしても誰も文句を言わない。羊社会コンゴである。
今年もfacebookで驚きがあるだろう。僕のコンスタンティーヌ(2回目のアルジェリア滞在地)時代の同僚、といってもとても若く可愛い女性ファディアちゃんが僕をfacebookでみつけて連絡をとってきた。
トラオレ暫定大統領(マリ) 学位は数学(アルジェ大学、ニース大学) フランス好みの政治家(軍歴はない) |
突如フランスがマリに軍事介入を開始した。オランド大統領は国連の枠内でなどといっているが、国連が承諾したのはアフリカ諸国の連合軍である。マリのトラオレDioncounda Traoré暫定大統領が前日のイスラム勢力の南進(コナ市Konna占領)に対してフランスに「助けてくれ!」と叫んだ。オランドは結局テロ勢力の拡大がアフリカひいてはフランスの利益を損なうと判断したのである。フランス人の人質の命が危険に晒されても「国益」が優先であると。
フランス軍によるマリ北部戦線直接介入に対し、英国およびドイツが早速賛同する旨を表明している。西欧「帝国」の連帯は強いようだ。
Mali: l'armée
contre-attaque avec le soutien de la France et de l'Afrique de l'ouest
Slate Afrique avec
l'AFP
マリ北部ガオ市を占領したイスラミスト兵たち 2012年7月 |
L'armée malienne a
lancé vendredi avec le soutien de la France et de plusieurs pays africains une
contre-offensive dans le centre du Mali, pour repousser l'avancée des
islamistes vers le sud gouvernemental où le président a sonné la
"mobilisation générale".
La progression des
islamistes, qui contrôlent depuis neuf mois le nord du Mali, a été
"stoppée", a affirmé à l'AFP une source militaire malienne, selon laquelle
la contre-offensive gouvernementale, forte du soutien international, se
poursuivait.
"On nous impose
la guerre (...)", le Mali portera "une riposte cinglante et
massive" à ses "ennemis", a promis vendredi soir dans un message
à la Nation le président par intérim Dioncounda Traoré.
"La situation sur
le front est globalement sous contrôle. Courageusement, nos forces armées, les
fils de ce pays font face à la situation", a assuré M. Traoré, qui a
"sonné la mobilisation générale autour de la grande armée malienne
(...)".
Vendredi soir, l'armée
malienne a affirmé contrôler la ville de Konna, tombée la veille aux mains des
islamistes et voulaient progresser en direction du Sud sous contrôle
gouvernemental, a affirmé à l'AFP un responsable militaire.
Le président François
Hollande a quant à lui confirmé l'engagement des forces françaises, dont la présence sur le
sol malien avait été révélée auparavant par des sources militaires maliennes.
"Le Mali fait
face à une agression d'éléments terroristes venant du Nord dont le monde entier
sait la brutalité et le fanatisme", a expliqué le président Hollande.
Il a expliqué avoir
répondu à la demande d'aide du président malien, appuyée par les pays africains
de l'Ouest".
Le chef de la
diplomatie française Laurent Fabius a indiqué que l'engagement français avait
notamment pris la forme d'une "intervention aérienne", en réponse à
une question lui demandant s'il y avait eu "des frappes aériennes".
Dans l'après-midi, le
chef des opérations militaires malien, le colonel Oumar Dao, avait affirmé que
des soldats français, sénégalais et nigérians étaient en appui dans la ville de
Sévaré (centre).
"D'autres pays
amis se sont déjà manifestés et nous les attendons", a ajouté le colonel
Dao sans donner de détails.
Le Sénégal n'a
"pas de troupes combattantes" au Mali, a démenti à l'AFP un
responsable de l'armée sénégalaise.
Dans la soirée, les
pays d'Afrique de l'Ouest ont officiellement autorisé l'envoi immédiat de
troupes.
Le président en
exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao),
la président ivoirien Alassane Ouattara a "décidé d'autoriser l'envoi
immédiat des troupes sur le terrain dans le cadre de la MISMA (Force internationale
de soutien au Mali) (...)".
L'armée régulière
malienne, avec le soutien de ses alliés, a lancé vendredi une offensive pour
reprendre la ville de Konna, près de Mopti (centre), tombée la veille aux mains
des islamistes après plusieurs heures d'affrontements.
La contre-attaque est
partie de Sévaré, localité à 70 km au sud de Konna, dotée du plus important
aéroport de la région où, selon des témoins, des avions militaires ont atterri
jeudi pour débarquer des armes et des soldats étrangers, parmi lesquels
figuraient des Blancs.
La nature exacte du
soutien français et ouest-africain reste encore inconnue. Un officier malien
joint à Mopti a affirmé que des "appareils militaires de pays amis"
participaient à l'opération et un témoin a dit avoir vu "deux petits
avions tirer sur les islamistes".
Depuis plusieurs mois,
des éléments des forces spéciales françaises et des hélicoptères sont
positionnés au Burkina Faso voisin.
Le nord du Mali est
depuis début 2012 sous la coupe de groupes armés jihadistes, devenant un
sanctuaire pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Alors que la situation
militaire était gelée, les combats ont repris cette semaine, les islamistes
s'emparant jeudi de Konna et menaçant de continuer leur offensive vers le Sud.
Le gouvernement malien
a également décrété vendredi l'état d'urgence dans tout le pays. Paris a
demandé vendredi à ses ressortissants "dont la présence n'est pas
indispensable" de quitter le Mali.
Le président de l'UA
"aux anges"
Le Conseil de sécurité
de l'ONU a demandé jeudi soir un "déploiement rapide" de la force
internationale prévue au Mali mais dont l'intervention devait prendre des mois.
Depuis plusieurs mois,
l'Afrique de l'Ouest a proposé l'envoi, avec l'aval de l'ONU, d'une force armée
de plus de 3.330 hommes, que des pays européens, dont la France, l'ancienne
puissance coloniale, ont promis d'aider logistiquement, pour la reconquête du
Nord du Mali.
Le déploiement de
cette force a été approuvé le 20 décembre par le Conseil de sécurité, mais par
étapes, et après un dialogue avec des groupes armés respectant certains
préalables.
Le président en
exercice de l'Union africaine, le chef de l'Etat béninois Thomas Boni Yayi,
s'est félicité en fanfare de la décision de la France: "je suis aux
anges".
"Je voudrais absolument, au nom du
continent, exprimer notre gratitude à la République française, à son président,
son gouvernement, à tout le peuple français (...)", a-t-il ajouté.
"Nous partageons
l'objectif français d'empêcher des terroristes de bénéficier d'un sanctuaire
dans la région", a commenté à l'AFP Tommy Vietor, porte-parole du Conseil
de sécurité nationale aux Etats-Unis.
Londres a déclaré
"soutenir la décision française" tandis que Berlin a également
défendu l'intervention française.
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