Le vendredi 4 janvier
2013
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独立運動犠牲者の日でRDCコンゴは旗日。
レオポルドヴィル(現キンシャサ)の暴動 (1959年1月4日) |
今日が独立運動犠牲者の日というのは、独立前、1959年1月4日から7日にかけてキンシャサで騒乱があり、500名以上のコンゴ人がベルギー当局によって殺されたとされるからである。独立後初代大統領になるカサヴブの政党アバコAbakoの集会が禁止されたことに群集が怒って暴走したのが発端らしい。これにサッカーのフーリガンが加わって騒乱が大きくなったともいう。人によっては数千人が落命したと書いている。真相は分からない。しかし、突発的騒乱であり組織されたデモやストライキの結果ではない。たしかに、この騒乱ののち1月13日にはベルギー政府がコンゴを独立させる意図があると宣言しているけれども、組織立った独立運動はこの国の歴史にはなかったといえる。ルムンバは国が独立した際に、独立はコンゴ人が血と汗とで勝取ったものだと言ったけれども、それはそれで感動的な解釈であるけれども、現実はベルギーの事情で独立が早まって1960年の6月30日になったのだと僕は思う。全く独立の準備がないままの独立だったのである。その結果がカタンが州の独立、ルムンバ首相の暗殺、モブツによるクーデタ等々である。
現在とは事情が異なる。21世紀のいまは、多くの大学教育を受けたコンゴ人がいるし、優秀な官僚も育っている。内戦で傾いた国を再興する人材はある。必要なのは民主的で透明なガバナナスである。
最近メディアでの露出が多くなった M23のジャン・マリ ルニガ氏 記者たちとは英仏語で対応する |
今日あたりからウガンダの首都カンパラでM23とRDCコンゴ政府の話し合いが再開されるが、M23の政治部責任者JMルニガ氏がゴマ市近くのブナガナBunagana市で記者会見し「中央アフリカ共和国の反政府軍連合から学びたい」とのたまわった。つまり、中央アフリカの首都バンギにあと一歩と迫って、ボジゼ政権を揺るがせている「セレカ」のようになりたいというわけだ。「セレカ」は国際社会から殆ど非難を受けていない。もともとM23も「セレカ」も中央政府に対して過去に締結した停戦条件を守ってくれといって戦闘を開始している。中央アフリカのボジゼ大統領の援軍要求にフランスも米国も冷たい。「勝手に内戦を続けてください」といわんばかりだ。M23はルワンダとウガンダの傀儡呼ばわりを受け、国連安保理から非難決議や制裁決議も受けている。「セレカ」の後ろにはチャドがいるかもしれないのにだ。だからM23は国際社会の理解を得るかまたは無視を勝ち取るか「セレカ」に学びたいというのだろうか。それとも、バンギに迫る「セレカ」のように、M23もカンパラで実のないネゴなんぞしていないで、もっと積極的に西進してキンシャサまで軍を進めるぞという脅しなのであろうか。どうも後者のようだ。しかし、M23がキンシャサまで攻入るには国民的理解が必要だろう。現大統領の父親ムゼ・カビラが東からキンシャサに攻めあがったとき、時の政権モブツに味方する国民は既にいなかった。国際社会もモブツを助ける気が全くなかったのである。いま、ジョセフ・カビラ大統領に人気がないとしても、国民がM23に味方するかというとかなり疑問である。
RDC: les rebelles du
M23 veulent s'inspirer des rebelles centrafricains
Slate Afrique avec
l'AFP
Jean-Marie Runiga, le
responsable politique du Mouvement du 23 mars (M23), actif depuis mai dans
l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré jeudi vouloir
s'inspirer de la rébellion centrafricaine du Séléka qui menace de renverser le
président Bozizé.
"La rébellion de
la République centrafricaine nous a beaucoup inspirés par rapport à ce qui se
passe au pays" car les rebelles du Séléka revendiquent aussi l'application
d'accords de paix "non respectés", a déclaré à la presse Jean-Marie
Runiga, depuis Bunagana, une ville-frontière avec l'Ouganda située au nord de
Goma.
"Nous ne ferons
que suivre l'exemple de ce qui se passe" en Centrafrique, a-t-il insisté,
accompagné du chef militaire du M23, le général Sultani Makenga, et du député
d'opposition congolais Roger Lumbala qui, depuis peu, affiche son soutien aux
rebelles.
En Centrafrique, la
coalition du Séléka a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect de
plusieurs accords de paix signés entre le gouvernement et des rébellions. Elle
a rapidement conquis la majeure partie du pays, jusqu'à la ville de Sibut, à
160 kilomètres de Bangui.
Vendredi, les
pourparlers de sortie de crise doivent reprendre entre le gouvernement
congolais et le M23. Des pourparlers qui lui avaient été promis par les Etats
de la région des Grands Lacs après que les rebelles ont quitté le 1er décembre
Goma, ville-clé de l'Est tombée 11 jours plus tôt.
D'après les Etats des
Grands Lacs, les rebelles devaient se retirer à au moins 20 km au nord de Goma
mais, en réalité, ils restent aux portes de la ville. La Mission de paix de
l'ONU - forte de 18.000 hommes en RDC - s'est dite prête à envoyer des renforts
si nécessaires.
"Nous continuons
à demander un cessez-le-feu ainsi que des négociations directes avec le
gouvernement de Kinshasa. Si celui-ci ne veut pas, nous emploierons le langage
que (le président Joseph) Kabila comprend. Et cette fois-ci nous irons très
loin", a menacé Jean-Marie Runiga.
"Le langage que
Kabila comprend, ce sont les armes, a-t-il précisé. Et l'exemple que nous en avons
c'est qu'après la chute de Goma, le dialogue a été ouvert à Kampala. Si c'est
dans cette voie-là qu'il veut encore s'engager, cette fois-ci nous irons très
loin."
Selon le chef
politique de la rébellion, la délégation du M23 doit se mettre en route pour
Kampala jeudi.
Lundi, le Conseil de
sécurité de l'ONU a sanctionné le M23 d'un gel de ses avoirs et d'une
interdiction de voyager. Et il a ajouté à la liste des individus déjà ciblés
Jean-Marie Runiga et Eric Badege, présenté comme "un commandant du M23
soupçonné d'exactions contre des femmes et des enfants".
"On tue les gens
en Syrie, et partout dans le monde, mais les Nations Unies n'ont jamais
sanctionné (...). Mais nous, qui n'avons rien fait à la population, on nous
sanctionne. Ce n'est pas correct", a dénoncé Jean-Marie Runiga, alors que
l'ONU et des ONG accusent le M23 de graves exactions (viols, assassinats,
pillages...).
L'armée combat le M23
depuis mai dans la province riche et instable du Nord-Kivu (est). Des experts
de l'ONU accusent le Rwanda et l'Ouganda, voisins de la RDC, de soutenir le
M23, ce que nient catégoriquement Kigali et Kampala. Depuis avril, selon l'ONU,
les combats ont fait 500.000 déplacés et réfugiés, qui vivent dans des
conditions difficiles.
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