Le mercredi 16 janvier
2013
7時、曇り、23℃、72.5%。11時、晴れ。
現大統領ジョゼフ・カビラの父LD カビラ大統領が暗殺された日で旗日。
まだまだ予断を許さないソマリア情勢ではあるが、米国が現ソマリア政権を承認する運びとなってきた。現大統領は去年9月国会の投票で現職を破って選出されたHassan
Cheikh Mohamoudシェイク・モハムド氏。大学人。米国は軍事介入に20年前に失敗し、結局はアフリカ連合の軍(ケニアとウガンダ)が首都モガディシオをイスラムから奪回した。
米国が政権を承認すると効果は大きい。即ち欧州がそれに続き、さらに世銀やIMFが具体的に活動できるからである。
シェイク・モハムド大統領 ソマリアが国際社会に復帰か |
今朝未明に襲われたアルジェリアのイン・アメナス天然ガス基地襲撃で日本人も人質になったようである。マリでマグレブ・アルカイダを相手に空陸でフランス軍が介入している現状から考えれば当然予想される復習である。
マリのフランス軍は現在の800名から2500名まで増員されようとしている。西アフリカ諸国軍も参戦するだろう。しかし、西アフリカ諸国、ニジェリア、ブルキナ・ファソ、チャド等々が武器や兵隊を送ってもメインはフランス軍になる。フランスはしかし既に何処まで戦争をしてから引揚げるか計算している。アフガニスタンのように長居はすまい。マグレブ・アルカイダをマリから追い出したあとは、その状態の維持を西アフリカ軍に委ねるにちがいない。一方、アルジェリアはアルカイダに譲歩することはないだろう。しかし、どう対処するか注目したい。
イン・アメナスは極めて有名な天然ガス基地である |
Mali: le conflit
change de dimension avec une prise d'otages en Algérie
Slate Afrique avec
l'AFP
La crise malienne a
pris mercredi une nouvelle dimension internationale, avec une prise d'otages
massive sur un site gazier en Algérie, organisée en représailles à
l'intervention, dans les airs puis au sol, des soldats français contre les
bastions islamistes au Mali.
Des combattants liés à
Al-Qaïda ont attaqué à l'aube le site d'In Amenas, dans le centre-est de
l'Algérie, près de la frontière libyenne, à environ 1.300 kilomètres d'Alger,
exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l'algérien
Sonatrach.
Un Britannique et un
Algérien ont été tués et six personnes ont été blessées, selon les autorités
algériennes. Des Occidentaux ont été pris en otage et 150 employés algériens du
groupe français CIS Catering sont également retenus sur le site.
L'attaque a été
revendiquée par un groupe islamiste armé, les "Signataires par le sang",
en "réaction à la croisade menée par les forces françaises au Mali",
selon un communiqué publié par le site mauritanien privé Alakhbar, qui publie
régulièrement les communiqués de jihadistes.
C'est le nom que
l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit "le borgne", un des chefs
historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), récemment destitué, a donné
à sa katiba (unité combattante).
"Nous affirmons
que les otages sont plus de 40 Croisés, dont 7 Américains et 2 Britanniques,
parmi d'autres nationalités", poursuit l'organisation, dont la
"première condition" est "l'arrêt de cette agression contre les
nôtres au Mali".
Les troupes françaises
progressent mercredi vers le nord du Mali, avec des combats au sol qui
constituent une nouvelle étape dans l'engagement militaire de Paris, après des
raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour
empêcher une avancée des islamistes vers la capitale Bamako (sud).
A Washington, le
département d'Etat a confirmé que des Américains figuraient parmi les otages.
Un Irlandais et un Norvégien sont également pris en otage, d'après Dublin et la
presse norvégienne.
Combats au "corps
à corps"
Selon le communiqué,
l'Algérie a été choisie comme cible car les jihadistes n'acceptent pas
"l'humiliation de l'honneur du peuple algérien", avec la décision du
président Abdelaziz Bouteflika d'autoriser les avions français en route pour le
Mali à traverser l'espace aérien algérien.
"Les ravisseurs
réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher
leurs otages", exigeant que ces islamistes soient conduits dans le nord du
Mali, a indiqué à l'AFP par téléphone un employé du site, ayant requis
l'anonymat, qui a pu écouter des échanges entre Algériens et ravisseurs.
Mais le ministre
algérien de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a affirmé que les autorités "ne
répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute
négociation".
"Nous sommes des
membres d'Al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali", a assuré l'un
des combattants, joint par téléphone, à l'AFP, ce qu'a démenti le ministre Ould
Kablia, affirmant qu'il s'agissait d'un groupe d'"une vingtaine d'hommes
issus de la région".
Au Mali même, les
forces spéciales françaises ont combattu "au corps à corps" avec les
islamistes à Diabali (ouest) où l'armée malienne était également présente,
selon des sources de sécurité régionales.
Diabali, à 400 km au
nord de Bamako, a été prise lundi par les islamistes, qui y seraient dirigés
par l'Algérien Abou Zeid, un des chefs d'Aqmi. C'est là que se situent
"les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les
plus déterminés et les mieux armés", selon le ministre français de la
Défense.
Plus de 800 soldats
français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme
s'élever à 2.500.
"Effort
international"
Une centaine de
soldats français circulant dans une quinzaine de blindés qui avaient quitté
Bamako mardi, sont par ailleurs arrivés mercredi à Markala, près de Ségou, à
235 km au nord-est de Bamako, afin d'y sécuriser un pont sur le fleuve Niger, a
constaté un journaliste de l'AFP.
Dans la zone de Konna
(centre), à 700 km au nord-est de Bamako, les islamistes qui avaient pris la
ville le 10 janvier, déclenchant l'intervention française, sont toujours
présents, contrairement aux affirmations de l'armée malienne. Des soldats
français ont pris position près de la ville, selon une source de sécurité
malienne.
A La Haye, le
procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi avoir ouvert
une enquête sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 au
Mali par "divers groupes armés".
Les groupes islamistes
armés ont notamment procédé à des lapidations et des amputations dans les
territoires qu'ils contrôlent. Ils ont également été accusés d'utiliser des
enfants soldats, selon des témoins et l'organisation Human Rights Watch (HRW).
Mais l'armée malienne
a aussi été accusée d'exactions, notamment à l'encontre des communautés touareg
et arabes.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense
Leon Panetta a jugé mercredi que les opérations au Mali ne constituaient pas
une guerre française et exigent "un effort international" qui devra
être confirmé par l'ONU, selon l'agence italienne Ansa.
Les chefs d'état-major
de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont
réunis mardi et mercredi à Bamako pour étudier l'engagement militaire pour
"libérer" le nord du Mali.
Quelque 2.000 soldats
de la force d'intervention ouest-africaine au Mali sont attendus d'ici au 26
janvier à Bamako, avec l'arrivée jeudi d'un premier contingent nigérian, a-t-on
appris mercredi auprès d'un officier malien et selon un document officiel.
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