Le samedi 26 janvier
2013
7時、快晴、24℃、75%。14時半、雷雨。
先月12月26日にルブンバシいりした農哲学院の学生YさんのブログをGoogleアラートが拾い出してくれた。
一読をお勧めする。
マリ共和国北部戦線、フランス軍とマリ軍がガオ市(首都バマコから北東1200km)を奪回したようだ。イスラミストの拠点だったから、作戦上重要地点だ。去年イスラミストがガオを占領したときに首都バマコに逃げた市長が早速帰任した。フランス軍介入開始から16日目でガオを取戻せたわけである。
フランスもバマコ政府も自画自賛。ガオ住民もマリ国民みんながこの戦果に満足しているという。イスラミストの占領によって恩恵を得た人々はいないのだろうか。またイスラム経典の忠実な実施、例えそれが時代に逆行するものであっても、シャリア(法典)を適用して泥棒は腕を切断されるべきだと思っている住民はいないのだろうか。France24などをみていると、手を振ってフランス軍を歓迎する人々の場面しか放映されない。僕はそれを大いに不可思議だと思う。
マリ人はイスラム教徒穏健派ばかりではないだろう。イスラミストは外国人、侵略者とだけ規定することはできまい。だから、マリのイスラミストが分裂し始めたのではないか。本来遊牧民であるトアレグが北アフリカ系のアラブやベルベルと何時まで共同歩調をとれないだろう。
ガオ奪回の影響がどうでてくるか見極めたい。
マリ北部ガオ市に侵攻するマリ+フランス軍 1月26日午後 |
Mali: Français et
Maliens s'emparent de Gao, bastion islamiste dans le Nord
Soldats français et
maliens se sont emparés samedi du bastion islamiste de Gao, la principale ville
du Nord du Mali, marquant un tournant majeur dans la lutte contre les groupes
islamistes armés, au seizième jour de l'intervention militaire française dans
le pays.
"Les forces
maliennes et françaises libèrent Gao", a annoncé le ministère français de
la Défense, dans un communiqué, précisant que des membres des forces spéciales
s'étaient emparés dans la nuit de l'aéroport et d'un pont stratégique à Gao, à
1.200 km au nord-est de Bamako.
"Dès ce soir,
Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville
accompagné par le colonel (Didier) Dacko", commandant les troupes
maliennes sur le terrain, a précisé le ministère.
Paris a précisé que
des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens,
arrivaient sur zone pour prendre le relais des forces françaises.
"Les forces
françaises et africaines maîtrisent à 100% la ville de Gao. Il y a une liesse
populaire, tout le monde est content", a indiqué une source de sécurité
malienne. Mais de premiers témoignages font aussi état d'actes de pillage.
Les soldats nigériens
et tchadiens sont venus par la voie des airs, depuis Niamey. Ils étaient
accompagnés de soldats maliens du colonel Alhaji Ag Gamou, qui étaient réfugiés
au Niger depuis l'an dernier, après la débâcle face aux groupes armés, selon
une source malienne de sécurité sur place.
"Il n'y a pas de
combat à proprement parler" dans la région de Gao, selon un porte-parole
de l'état-major français, "mais sporadiquement, des opérations de
harcèlement avec des éléments terroristes qui ouvrent le feu sur nos positions
après s'être abrités dans des zones urbaines".
L'entourage du
ministre de la Défense français a jugé par ailleurs "plausible" le
bilan de quelques centaines de combattants islamistes tués depuis le début de
l'intervention française au Mali donné par le quotidien français Le Monde,
citant des sources militaires.
Les positions des
islamistes à Gao ont été à plusieurs reprises pilonnées par l'aviation
française. Gao était un bastion des islamistes du Mouvement pour l'unicité et
le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui y ont commis de nombreuses
exactions, dont des amputations de personnes accusées de vol.
Refus des "logiques de chantage"
C'est ce groupe qui a
dit samedi à l'AFP vouloir négocier la libération d'un otage français qu'il
détient depuis deux mois.
"Le Mujao est
prêt à négocier la libération de l'otage Gilberto", a déclaré Walid Abu
Sarhaoui, porte-parole du Mujao, en référence au Français Gilberto Rodriguez
Leal, enlevé en novembre 2012 dans l'ouest du Mali.
Le Premier ministre
français Jean-Marc Ayrault a répondu en refusant "les logiques de
chantage". "La France fera tout pour leur liberté", a-t-il
ajouté, en évoquant les sept otages français au Sahel.
Interrogé pour savoir
si cette volonté affichée de négociation était liée à l'intervention militaire
française, le porte-parole du Mujao a simplement répondu: "Nous voulons
négocier. Pour la guerre, entre musulmans, nous pouvons nous comprendre",
sans autre précision.
Une déclaration qui
peut être interprétée comme une ouverture pour des négociations avec Bamako et
qui survient deux jours après l'annonce d'une scission au sein d'Ansar Dine
(Défenseurs de l'islam), un autre des groupes islamistes du Nord du Mali.
Parallèlement à la
prise de Gao, une colonne de militaires tchadiens et nigériens, qui étaient
stationnés au Niger, faisait route samedi après-midi vers la frontière
malienne, située à une centaine de kilomètres au nord.
La France s'est
engagée depuis le 11 janvier au côté de ce qui reste de l'armée malienne,
contre les islamistes armés, pilonnant leurs colonnes de pick-up et leurs bases
arrière, afin d'empêcher leur progression vers le Sud et la capitale Bamako.
Les villes de Konna et
Douentza (centre) ont été reprises par les soldats français et maliens, qui ont
également repris vendredi le contrôle d'une localité du Nord, Hombori, à 920 km
au nord-est de Bamako et à quelques 200 km de Gao.
Une autre colonne
franco-malienne, après avoir pris le contrôle de Diabali (ouest), progresse
vers Léré, plus au nord, avec pour objectif la ville-phare de l'islam en
Afrique, Tombouctou, à 900 km au nord-est de Bamako.
Les islamistes ont
riposté en dynamitant vendredi un pont stratégique près de la frontière
nigérienne, sur une des deux routes que pourraient emprunter les soldats
tchadiens venus du Niger.
De leur côté, les
chefs d'état-major ouest-africains se sont réunis samedi en urgence à Abidjan
pour accélérer l'arrivée de renforts régionaux alors que le Conseil de paix et
de sécurité de l'Union africaine a décidé vendredi d'augmenter les effectifs de
la force africaine au Mali.
La Communauté
économique des Etats d'Afrique de l'Ouest prévoyait de fournir 4.000 hommes,
dont moins d'un millier sont arrivés au Mali. Le Tchad a séparément promis
2.000 soldats.
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