Le 12 samedi janvier
2013
7時、晴れ、24℃、70%。
欧州に難を逃れていたドクタ・ムクウェゲ氏が14日にもブカブ(南キヴ州)の彼が創設した「パンジ病院」に帰ってくるようだ。戦争被害の女性たちを救済するためにドクタが設立した「パンジ病院」では毎年3000人の性的虐待を受けた女性たちを治療している。資金の大部分は欧州連合EUが担う。ドクタ・ムクウェゲはノーベル賞候補。受賞は時間の問題であろう。
中央アフリカ共和国(RCA)の反乱軍連合とボジゼ大統領はガボンの首都リーブルビルに集まった中部アフリカ諸国の介入で一応合意に達したようだ。
「民主的」野党から首相を出す。全ての外国軍はRCAから退去する。12ヶ月の臨時政府とする。ボジゼは2016年の任期終了まで留任する。しかし、臨時政府の首相解任権はボジゼにない。
ボジゼは追放を免れ、首都バンギは戦闘を回避した。ボジゼを説伏せたのはチャド国のイドリス・デビIdriss Deby大統領の力だろう。その影には勿論フランスがいる。デビ自身1990年にアブレを倒して政権についたが、フランスが手引きした結果である。1990年のフランスは社会党のミッテラン。2013年はやはり社会党のオランド。「アフリカの憲兵」たるフランスは右も左もなく先ずはフランスの利益のために動く。失業者が300万を越したフランス、内政が思うように運ばないオランドが、マリに軍事介入したけれど、フランスは民主主義を守るための軍事介入という矛盾をどう糊塗するのだろうか。
中央アフリカ共和国の反政府軍連合「セレカ」問題はこれで一件落着とはいかないと僕は思う。いずれ半年か1年後に再燃するであろう。問題の本質は、貧困、富の不平等配分(富の権力者による略奪)なのだから、体制的解決がなく、小手先の国民連合政府など作っても意味がないのである。
中央アフリカ共和国の中央政府と反政府軍連合が 停戦合意(リーブルビル、ガボン国) |
Centrafrique: après un
mois de crise, rébellion et pouvoir signent un accord
Slate Afrique avec
l'AFP
Le pouvoir et la
rébellion en Centrafique ont signé vendredi à Libreville un accord de sortie de
crise prévoyant un cessez-le-feu immédiat et une période de transition d'un an
avec la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Les pays d'Afrique
centrale, médiateurs dans le conflit, ont réussi à arracher cet accord aux
belligérants au terme de trois jours de difficiles négociations dans la
capitale gabonaise.
Selon le document
final distribué à la presse, des législatives seront organisées au terme d'une
période de transition de 12 mois.
"Un nouveau
Premier ministre issu de l'opposition démocratique sera nommé", indique
l'accord.
Il prévoit également
le "retrait de toutes les forces militaires étrangères" de
Centrafrique, à l'exception des Forces africaines d'interposition (FOMAC), mais
ne mentionne pas explicitement les pays concernés.
Au cours d'un échange
avec la presse après l'annonce de l'accord, le chef de l'Etat tchadien, Idriss
Deby président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique
Centrale (CEEAC), a déclaré qu'il avait demandé à la coalition rebelle du
Séléka de rentrer "dès aujourd'hui pour mettre en place dès demain un
gouvernement de transition" avec François Bozizé.
L'accord prévoit que
Bozizé restera en place jusqu'à la fin de son mandat en 2016 mais qu'il ne
"pourra pas révoquer" le nouveau Premier ministre pendant la période
de transition.
"Le Premier
ministre ainsi que les autres membres du gouvernement ne peuvent être candidats
à la prochaine élection présidentielle", précise le document.
Après le début de
l'offensive du Séléka, lancée le 10 décembre, et qui avait permis à la
rébellion de tenir en quelques semaines la majeure partie du pays, François
Bozizé s'était engagé à ne pas se présenter de nouveau à la présidentielle de
2016 et avait accepté l'idée d'un gouvernement d'union nationale.
En position de force,
le Séléka qui demandait en début de négociations la traduction de Bozizé devant
la Cour pénale internationale (CPI) "pour crimes de guerre", a obtenu
la libération "des personnes arrêtées en relation avec la crise".
Il s'est engagé "à
se retirer des villes occupées et à abandonner la lutte armée".
Retrait des troupes
étrangères
Les médiateurs
tentaient d'arracher depuis le début des pourparlers un cessez-le-feu aux
protagonistes afin de permettre aux populations civiles, déplacées par les
combats, de regagner leurs villes et villages.
Le Comité
international de la Croix rouge (CICR) indique vendredi dans un communiqué qu'à
"Sibut et à Damara, deux villes sur la ligne de front où nos équipes se
sont rendues ces deux derniers jours, les populations ont pris la fuite par
crainte de la violence armée" et dorment dans la brousse.
Les pourparlers
avaient repris vendredi matin sous l'égide de chefs d'Etat d'Afrique centrale
(CEEAC), réunis depuis jeudi pour tenter de trouver une issue pacifique à la
profonde crise politico-militaire déchirant l'un de ses plus pauvres
Etats-membres.
Les présidents
gabonais Ali Bongo, congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans ce conflit,
et tchadien Idriss Deby participaient aux discussions. Idriss Deby avait en
2003 aidé le général François Bozizé à prendre le pouvoir par un coup d'Etat à
Bangui.
Selon les termes de
l'accord, le gouvernement d'union nationale sera notamment chargé "de
poursuivre le processus Démobilisation, désarmement, réinsertion (DDR)",
une revendication chère à la rébellion qui reprochait au pouvoir le non-respect
de divers accords de paix précédemment signés, notamment l'accord de paix
global de Libreville de 2008 qui prévoyait le DDR pour les anciens rebelles.
L'accord sur le
"retrait de toutes les forces militaires étrangères" concernent
environ 200 militaires sud-africains, arrivés en décembre à la rescousse de
Bozizé, et répond à une exigence du Séléka. La CEEAC était aussi très
mécontente de "l"intrusion" de soldats d'une autre région
d'Afrique, selon une source diplomatique.
Environ 750 hommes
tchadiens, congolais et gabonais de la FOMAC ont été déployés pour arrêter
l'avancée vers Bangui du Seleka. La France dispose également de près de 600
soldats pour protéger ses ressortissants.
Les Nations unies ont
aussitôt réagi après la signature de l'accord.
"La communauté
internationale doit maintenant s'engager plus fortement, diplomatiquement et
financièrement, pour sortir la Centrafrique de l'ornière", a déclaré dans
un message adressé au Conseil de sécurité, la représentante spéciale du
secrétaire-général de l'ONU en Centrafrique, Margaret Vogt.
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