Le mardi 15 janvier
2013
6時、曇り、23℃、70%。8時、晴れ。
昨日車のバッテリーを切るのを忘れていた。16時に出かけようとして気がついた。かろうじてエンジンがかかった。助かった!
地元TVの報道によれば土曜日に会った日本大使館の方々が、州政府の財務大臣に面談している。また今月末にFEC(経済団体)で日本企業がセミナーを開くともニュースで流れた。いよいよ日本企業がカタンガ州に1983年以来初めて登場するのか。日本大使館の経済担当官の地道な努力が実を結ぶのか。「日本カタンガ協会」としても強い関心を寄せる次第である。
平和で安全なカタンガ州のイメージを崩したくはないが、マイ・マイ(武装強盗集団)が出没している。ルブンバシが襲われる気配はないけれども、北部や東北部が人食いジェデオンやタンダ・イメナの率いるマイ・マイの犠牲になっている。ジェデオンは2011年9月に脱獄してからミトワバなど北部を中心に活動を開始した。タンダ・イメナも2004年に逮捕されキンシャサで裁判にかけられていたが最終的には無罪釈放されている。タンダ・イメナはカタンガ州とザンビア北部を活動範囲としている。カタンガ州独立を目指すなどと政治目的まで上げている。彼らを野放しにしておくことは極めて危険である。一刻もはやく、撲滅作戦を開始するべきである。北キヴ州のM23等反乱軍(実は高度武装強盗集団)に比べればましかもしれないが、放置しておくことはできない。
裁判中だったマイ・マイの首領ジェデオン このいでたちは時代錯誤 |
Katanga : les groupes
Maï-Maï de Gédéon et de Tanda Imena insécurisent le nord de la province
14 janvier, 2013
Le groupe Maï-Maï de
Gédeon Kyungu et les Bakata Katanga du chef Tanda Imena sont à la base d’une
insécurité grandissante dans le nord de la province du Katanga. Leurs multiples
incursions font de plus en plus de morts. Six personnes ont été tuées jeudi
dernier dans le groupement Tondo, entre Bunkeya et Mitwaba, après l’attaque
d’un de ces groupes Maï-Maï. Le grand chef Msiri, de la communauté Bayeke,
appelle les autorités à barrer la route à ces criminels.
Le groupe Maï- Maï du
milicien Kyungu Mutanga Gédeon a semé la terreur dans les territoires de
Mitwaba, Pweto et Manono entre 2004 et 2006, avant l’arrestation de leur chef.
Après son évasion de
la prison de Kasapa à Lubumbashi, en septembre 2011, Gédeon Kyungu s’est
réinstallé dans le territoire de Mitwaba où il s’est réorganisé.
Le second groupe dit «
Bakata Katanga », de ceux qui réclament l’indépendance du Katanga et sa
scission de la RDC, a pour chef Tanda Imena.
Ce denier vit à cheval
entre le Katanga et la Zambie, où il avait déjà été arrêté par les autorités en
2004, puis transféré à Kinshasa, avant d’être finalement relâché.
Ce groupe, qui semble
le plus actif des deux, avait pour bastion le village de Mukanga à près de 30
km de Mitwaba centre.
On lui attribue
notamment les deux dernières attaques contre l’aéroport de Lubumbashi.
Pour le grand chef
Msiri de Bayeke, le gouvernement doit utiliser les options tant militaires que
diplomatiques pour mettre fin à ces activismes armés.
«Il faut les stopper,
qu’ils sentent qu’il y a une force en face d’eux. Autrement, ils auront
l’impression qu’ils peuvent tout faire. Il faut que le gouvernement intervienne
dans les plus brefs délais», a-t-il expliqué.
Le chef coutumier
invite aussi le gouvernement à dialoguer avec ces groupes afin de « récupérer
ceux qu’on peut récupérer ».
«C’est des jeunes gens
désœuvrés, qui n’ont pas d’avenir, qui ne voient pas où aller qui s’enrôlent
dans ces histoires», a-t-il soutenu.
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