Le mercredi 14 décembre 2016
5時30分、小雨、25℃、65%。
8時半にルブンバシに出ようと思ったら大雨。アポイントがあるわけでもないので雨が止むまで待つことにする。コンゴ人的だなぁ。
アスンタ佐野シスターが明日コンゴに帰ってくる。事情で長い一時帰国、日本滞在だった。その間、随分と心細かった。旧カタンガ州に日本人は僕一人だったのである。インターネットがなければもっと孤立する。彼女がルブンバシにいると心強い。彼女は本当に僕のお姉さんだ。
ナミビアは南部アフリカの西岸(大西洋側)、アンゴラの南の沙漠の国だ。
その国で最も若い市長に選ばれたのがファン・ウィクさん26歳。彼女は10代の時にHIVに感染した。息子レミー君もHIV保菌者。
HIV患者に対する偏見はナミビアでも強かった。多くの迫害にあった。しかし、その迫害が彼女を強くし、市長選に勝てたと彼女は云う。だが、その道のりには厳しいものがあった。
エイズ患者への偏見がここでも強いからである。
エイズは握手したり、一緒に食事をしたりして伝染する病気ではない。放っておけば死にいたる病だろうが、現在は薬で、普通の暮らしができるようになっている。エイズ患者の性的モラルが低いわけでもない。いい加減HIV保菌者に対する差別をやめるべきだ。
ファン・ウィックさんが市長をしているのは、エイズ患者にとって勇気づけられることに違いない。
14 décembre 2016 BBC Afrique
En 2010, à l'âge de 26 ans, Livey
Van Wyk est devenue la plus jeune personne à être élue maire en Namibie.
C'est un exploit d'autant plus
extraordinaire que quelques années auparavant, les habitants de sa commune de
Witvlei avaient clairement indiqué qu'elle n'y était pas la bienvenue.
Elle a été attaquée et ostracisée
parce qu'elle était séropositive.
Mme Livey avait été testée
positive au VIH Sida peu de temps après avoir découvert qu'elle était enceinte.
Alors adolescente, la jeune femme
a expliqué qu'elle peinait à supporter cette situation.
Elle a ajouté qu'elle n'était ni
physiquement ni mentalement prête à assumer la grossesse et la maladie à cette
période.
"Après les résultats du
diagnostic, le médecin a transmis les résultats au pasteur qui m'a appelé et
m'a demandé de rester forte et de me préparer car j'allais mourir", se
rappelle l'élue.
Livey Van Wyk se souvient
également qu'à l'école, elle était rejetée par ses camarades. "Personne
n'acceptait de jouer avec moi. Les parents d'élèves étaient venus se plaindre
auprès de l'école qui a appelé ma mère lui signifiant que j'étais exclue de
l'établissement", narre la mairesse.
La jeune femme "voulait se
donner la mort étant donné que l'environnement devenait pesant autour d'elle
jour après jour". Elle raconte qu'un jour, elle a surpris sa maman en
train de discuter de ses funérailles avec quelqu'un d'autre et que cela lui a
davantage fait peur.
C'est alors qu'elle est allée dans
son village rejoindre sa grand-mère qui, elle, ne l'a pas stigmatisée malgré la
maladie. En dépit de son âge très avancé, elle s'est sacrifiée pour sa
petite-fille, renonçant à aller à l'église pour rester à ses côtés pour
s'occuper d'elle et lui remonter le moral.
"Parfois quand je me
promenais seule, les jeunes de mon âge me jetaient des pierres, se demandant
pourquoi j'avais décidé de venir terminer ma vie dans ce village", a
affirmé Livey Van Wyk.
L'édile souligne que la naissance
de son enfant, séronégatif, l'a beaucoup aidé à surmonter ses difficultés et à
lui redonner espoir.
En devenant maire de sa ville en
2010, Livey Van Wyk estime qu'elle a remporté une victoire contre la
stigmatisation et que c'était une manière pour sa communauté de se faire
pardonner pour le mauvais traitement qu'elle lui a infligé dans le passé.
"Ceux qui m'ont lapidés, sont
ceux qui m'ont choisie pour devenir leur maire", conclut-elle.
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