Le jeudi 8 décembre 2016
6時、曇り、24℃、65%。
冗談だろう。RDCコンゴの選管がまだ日取りも定かでない大統領選挙、国会議員選挙が実施されるとすれば18億ドル必要だと6日(火)発表した。少なくとも1800億円だ。
日本の総選挙(2012年)が650億円である。どこから1800億円もの数字が出てきたというのだ。日本の方が投票所も多いし、投票人口が遥かに大きい。
RDCコンゴの国土がいかに広いと云っても、人件費も日本の1時間がコンゴの1日にも当たらない。
選管はこれから詳細をつめて、見積額を減らすのだといっているが、大まかな数字にしてもいい加減すぎる。RDCコンゴの来年の国家予算が41億ドルしかない、16年の半分に減っている。たとえ16年並としても18億ドルとは如何に。
この背景には、結局、これだけ金がかかるから、援助してくれ、援助がなければ選挙は永遠に延期だという思惑があるのではないか。
いずれにせよ、まともな神経ではない。
RD Congo : 1,8 milliard de dollars
pour financer le processus électoral
07 décembre 2016 à 08h15 — Mis à
jour le 07 décembre 2016 à 16h13
Par Jeune Afrique
La Commission chargée d'organiser
les élections en République démocratique du Congo a annoncé ce mardi avoir
évalué à 1,8 milliard de dollars le budget pour financer les scrutins prévus
dans la Constitution. La date de l'élection présidentielle en revanche n'est
toujours pas connue.
Le président de la Commission
électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, vient de présenter
ce budget au gouvernement, comme l’exige l’accord signé le 18 octobre au terme
du dialogue politique mené par le pouvoir en place avec une partie de
l’opposition congolaise.
La somme est importante, au regard
du projet de budget de l’État pour l’année 2017, qui est évalué à 4,5 milliards
de dollars. Deux fois moins que l’année précédente.
La Ceni et le gouvernement
collaborent en ce moment pour évaluer les possibilités de réduire ladite somme,
au regard des difficultés économiques que connaît le pays.
Le regroupement des scrutins en
question
En 2013, la commission électorale
avait sollicité du gouvernement congolais et des partenaires 1,3 milliard de
dollars pour l’organisation de l’ensemble des 13 scrutins (directs et
indirects) nationaux et locaux prévus par la Constitution, et qui correspondent
aux élections présidentielle et législatives initialement prévues en 2016.
Ces scrutins étant programmés sur
la même séquence, « le budget électoral est naturellement gonflé », analyse
Corneille Nangaa. Il contredit ainsi le porte-parole du gouvernement Lambert
Mende, qui soutenait en 2015 que le regroupement des scrutins permettrait d’en
alléger le coût. Pour l’heure, le gouvernement n’a pas émis de déclaration
quand à la présentation du budget électoral par la Ceni.
La chute des cours des matières
premières complique la tache du financement d’un processus électoral déjà très
agité en RDC. L’incertitude plane sur les ambitions de l’actuel président
Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et auquel la constitution interdit de se
représenter. La présidentielle et les législatives qui devaient se tenir cette
année ont été reportées sine die. Le calendrier électoral devait pourtant se
préciser ces derniers jours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire