Le dimanche 18 décembre 2016
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ジンバブウェのムガベ大統領(92歳)が昨日与党の党大会で2018年の選挙に立候補すると宣言した。
RDCコンゴの政治危機が続く。
カトリック教会が政府と折衝を続けていたが、妥協点が見つけられないでいる。
教会も野党も与党も譲歩しないとなると、膠着どころか、次の事態が心配である。大統領側もうやむやにできないようだ。21日(水)に「対話」再開らしい。そのとき憲法上は現大統領は任期が切れている。
La médiation infructueuse de
l’Eglise catholique en RDC
Aucun accord n’a pour l’instant
été trouvé entre la majorité présidentielle et l’opposition en République
démocratique du Congo.
Par Joan Tilouine (Kinshasa,
envoyé spécial)
LE MONDE Le 17.12.2016 à 11h11 •
Mis à jour le 17.12.2016 à 22h04
Après trois jours de dialogue et
d’échanges vifs, aucun accord n’a été trouvé entre la majorité présidentielle
et l’opposition réunies par l’Eglise catholique congolaise. Chaque camp restant
inflexible et déterminé à ne faire aucune concession. L’opposition réunie au
sein du Rassemblement se refuse à l’organisation des élections en avril 2018
comme ce fut décidé en octobre lors du précédent dialogue, sous l’égide de
l’Union africaine.
Cette opposition dite « radicale »
s’était refusé à y participer. Elle exige le départ de Joseph Kabila et la
tenue de l’élection présidentielle en septembre 2017 et le déroulement des
autres échéances électorales (législatives, provinciales, locales) jusqu’en
février 2018. Autre point d’achoppement : la libération ou le retour de sept «
cas emblématiques » de prisonniers politiques et d’exilés, dont l’ancien
gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle. Le pouvoir
s’y est catégoriquement refusé, arguant que cela relevait de la justice et non
du politique.
Va-et-vient des évêques
Pour surmonter ce blocage, les
évêques ont fait des va-et-vient, vendredi 16 décembre, entre la résidence de
Joseph Kabila et celle d’Etienne Tshisekedi, le chef de l’opposition et
fondateur de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dans l’espoir
de convaincre les deux hommes de s’entretenir. En vain.
La situation politique en RDC
reste bloquée et laisse entrevoir une dangereuse période d’incertitude. «
Joseph Kabila doit partir le 19 décembre à minuit », continuent de marteler les
députés de l’UDPS, dont certains militants, qui aiment à se faire appeler «
combattants », se disent prêts à mobiliser la rue. « Le pouvoir se refuse à
s’engager fermement à ne pas réviser la Constitution et n’a fait aucun geste
d’apaisement, constate Delly Sesanga, député de l’opposition. On va devoir
l’expliquer à la population, qui elle seule décidera de la suite. »
Selon une source proche de Joseph
Kabila, le pouvoir devrait « reprendre les choses en main, former un
gouvernement et se remettre au travail » très prochainement. Comme si le 19
décembre n’était pas une échéance.kongo
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