Le jeudi 7 février 2013
6時、曇り、24℃、67.5%。7時半、晴れ。
ニジェール(首都ニアメイ、ナイジェリアの北の隣国)政府が、同国でウラン鉱を採掘しているフランスの大手企業アレバAreva社に対してウラン鉱の価格の見直しを迫っている。不当に安くAreva社がウランを手に入れていると非難、値上げがなければ中国企業に売ると脅している。
ウランの需要はフランスやUSA、日本など電力会社用にしても低下しているのではないかと思いきや、現実には地球温暖化防止(CO2排出規制)などのために堅調にむしろ上昇しているのだそうだ。軍事用は東西対立がなくなって過剰な爆弾は廃棄処理されているが、長期的にもウランの需要は高い。それでも、ニジェールが無理押しすれば、Areva社はニジェールから引揚げるかもしれない。日本に落とされた原爆のウランが米国に提供されたRDCコンゴはカタンガ州のシンコロブエ鉱山は閉山中だがAreva社が開発権を取得しているといわれ、ニジェールの出方によっては、シンコロブエの再稼動も考えられる。
RDCコンゴの東部北キヴ州の一部を実効支配している反政府軍M23の兵と思われる19名が南アメリカ北部のリンポポ州で逮捕された。理由は不法軍事行動。それ以上の具体的な情報はない。変なところで捕まったものだとこのニュースが目についた。
国連安保理がRDC東部北キヴ州の州都ゴマを防衛するために機動部隊を創設を考慮しているらしい。去年11月、反政府軍M23がゴマ市に入城した際、なんの抵抗もせずに入城を許したと批判が世界世論から相次いだが、今度は、2500名の部隊を編成してM23が再び攻勢に出てきたときに備えようというものに見える。
しかし僕はコンゴ政府軍FARDCが現状のままで、国連が前面にでてM23と交戦できるのか大いに疑問に思う。アフリカ連合UA(本部アジスアベバ)か南部アフリカ経済連合SADC(本部ハバローネ、ボツワナ)か、はた大湖諸国会議かがアフリカ諸国軍をコンゴに派兵してくれる以外に効果的な手段はないのではないか。
一方、ウガンダの首都カンパラで去年12月9日から行われていたキンシャサ政府とM23の交渉は2月6日大きな進展があった。即ち、M23の名前の由来であった2009年3月29日のCNDP(Congrès
national pour la défense du peuple)の国軍編入合意の評価を双方が行った。当時合意した35項目のいちいちについて実現したもの、部分的に実現したもの、全く無視されているものに分けたのである。これらについてキンシャサ政府が認めたということは、自らの約束不履行部分を肯定したのであり、これはこれからの叩き台として極めて重要と僕は思う。
ウガンダ国防衛大臣キヨンガ氏 コンゴ民主共和国とM23の調停者として。 ムセベニ大統領の嫉妬を受けなければ 意外な後継候補か。 |
Kampala : le
gouvernement et le M23 adoptent le rapport sur l’évaluation de l’accord du 23
mars
le 6 février, 2013
M23の前身であるCNDPのンクンダ将軍 毀誉褒貶の激しい人物 現在はルワンダで幽閉され、軍事裁判にかけられる予定 しかし、カガメには彼を裁判にかける気はないだろう 仲間、盟友なのだから。 |
Une vue de délégués du
M23 à Kampala lors des négociations avec le gouvernement congolais (Décembre
2012)
Selon un communiqué de
la Conférence internationale sur la région de Grands lacs (CIRGL), le
gouvernement congolais et le M23 ont examiné et adopté, mercredi 6 février, le
rapport sur l’évaluation de l’accord de paix signé le 23 mars 2009 entre
Kinshasa et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent
Nkunda. Les rebelles avaient refusé de l’adopter au mois de janvier, accusant
le secrétariat de la facilitation d’avoir falsifié les termes utilisés par les
deux délégations. Le M23 avait alors exigé à ce service de « produire un autre
texte avec des termes fidèles ».
L’accord du 23 mars
2009 prévoyait notamment la reconnaissance des grades des anciens militaires du
CNDP au sein de l’armée congolaise, le retour des réfugiés mais également la
pacification du Nord-Kivu.
Après la treizième
réunion plénière des pourparlers qui se tiennent depuis le 9 décembre 2012 à
Kampala, les deux parties, poursuit le communiqué de presse de la CIRGL, se
sont finalement exprimées sur la mise en œuvre de cet accord, article par
article.
Le facilitateur a
regroupé les dispositions de l’accord en trois catégories. Il s’agit :
des dispositions
pleinement mises en œuvre
des dispositions
partiellement mises en œuvre
des dispositions qui
n’ont pas été bien traitées.
Cripsus Kiyonga,
ministre ougandais de la Défense et facilitateur de ces pourparlers, a relevé
que sur les trente-cinq points de l’accord de Goma, le gouvernement a
totalement réalisé quinze.
Il a cité par exemple
l’intégration des ex-militaires du CNDP au sein des FARDC et la mutation de
parti, jadis politico-militaire, en parti politique. Cripsus Kiyonga a
également épinglé la création par le gouvernement des comités locaux permanents
de conciliation.
Il a ajouté que huit
points ont été partiellement réalisés. Parmi les points non réalisés, le
facilitateur a évoqué la non création de la police de proximité et le non
retour des réfugiés dans leur terre d’origine.
Douze points de cet
accord, a poursuivi le facilitateur, n’ont jamais été réalisés.
Au regard de cette
situation, Cripsus Kiyonga a recommandé la mise en place d’un mécanisme de
suivi et d’évaluation.
La délégation du M23,
par la bouche de son porte-parole, Bertrand Bisimwa, pense que tout ceci est
une preuve que son mouvement avait raison d’affirmer que le gouvernement
congolais n’avait pas respecté l’accord de Goma conclu en 2009.
Vendredi 25 janvier,
Kinshasa avait affirmé avoir terminé avec le premier point de l’ordre du jour
concernant l’évaluation de cet accord en présentant les preuves du respect
d’intégration militaire et politique d’anciens rebelles du CNDP.
Mais les rebelles,
dont la majorité des membres sont issus de l’ancien mouvement du CNDP, avaient
soutenu quelques jours plus tôt que le gouvernement congolais n’avait pas
respecté son engagement et avaient recommandé «la mise en œuvre actualisée» de
cette entente.
Lors de la création du
M23, les rebelles revendiquaient l’application de l’accord du 23 mars. Par la
suite, ils avaient ajouté d’autres points relatifs notamment à l’état de
droits, à la sécurité et à la gestion socio-économique du pays.
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