Le lundi 28 juillet
2014
4時半、快晴、20℃、47.5%。
RDCコンゴの国営鉱山会社ジェカミンGecamines社の代表取締役カレジ=ンカンドAhmed Kalej
Nkand氏がカビラ大統領によって27日(日)「重大な背任」があるとして罷免された。カレジ=ンカンド氏は中央銀行出身。解任の詳細は不明。
70年代にあっては、ジェカミン社が当時のザイール国家予算の半分以上に貢献していた。21世紀になって、鉱権を海外を含めた私企業に不当な価格で切り売りしたといわれている。2010年ジェカミン社再建投資計画を政府決定したが、全く「絵に描いた餅」で、再建どころか今年に入って従業員給与も半年支払われていない始末である。
1996年と2003年との二回にわたるコンゴ戦争の所為で会社が傾いたとされるが、僕はむしろ経営の問題だと思う。真の原因は「腐敗corruption」である。
カレジ=ンカンド氏は、どうもこのジェカミンの「腐敗」体制を正そうとしたようだ。しかし、ジェカミンは独裁モブツ時代から現在も「金蔓」。従って国のトップたちがカレジ=ンカンドを任命したのが間違いだと気づいて濡れ衣を着せたのだという解釈をするひともいる。
大学入学国家試験(バカロレア、コンゴではエグゼタExetatという)の結果発表が26日(土)に発表されたが、カタンガ州カレミ市では試験に失敗した生徒たちが学校を焼き払った事件が起きた。合格率のの悪い学校だったようだ。
シスター・アスンタ佐野さんがいるフランスシシコ会が経営するルイシャ校では受験生全員が毎年合格している。全員寄宿舎で女生徒だけの小中高一校だ。ミドル・クラス以上の家庭の子供たちしか通えない学校だろうがこうした優秀な学校もある。
ルブンバシでは放火された学校はなかったようだけれども、反対に合格した生徒たちがバイクで走り回り交通事故が多発した。せっかく合格してのにヘルメットもカブラズ暴走して命を落としてた例もある。
兎も角、腹いせに放火されてはかなわない。9月からの新学年度を前にして関係者は途方にくれている。
アフリカ諸国では銀行口座を開設しているひとが人口の10%にも満たない。大都市では多少数字が大きいだろうが、それでも企業を除くと僅かな数値である。
コンゴのエコノミスト、ケザ氏によると銀行が発達しない理由には次の3点があるという。
銀行ネットワークを構築する政策が不在であること。
銀行に信用がなく、伝統的「講」を利用していること。
携帯電話会社が電子バンキングを始めたこと。
RDCコンゴでみても、ルブンバシやキンシャサには外国銀行もあるし、地方銀行もある。しかし、一歩外にでると銀行の支店は全くない。僕がいる鉱山都市キプシ市でもやっと今年5月になって銀行の支店ができた。国際企業リオ・ティントの子会社が来たお陰である。
郵便局で預金が出来るシステムがない。第一、郵便局が機能しなくなって既に20年以上になる。農業協同組合は各地にあるが、地方ではその日暮らしで、預金をするような余裕のある家庭が少ない。精々箪笥預金になってしまう。
携帯電話会社が開発したバンキング・システムでは電話料金を別にすれば実際の各種支払いが出来ないままである。Vodacomのm-pesa、Airtel社のAirtel
moneyに僕は課k入試たが、これでは買い物が一切出来ない。電話会社の営業時間外でもプリペイド電話料金を自分の携帯に送金できるメリットしかない。政府の役人や軍人、教師の給与をこの電話会社創設のマネーで支払うことになったのは、上司が給与を「ピンはね」してしまうのを防ぐ妙案だったが、政府による支払いの遅れや現金化が面倒なので評判が悪く、元のように上司が現金で払うシステムに一部戻っている。
ケニアではモーバイル・バンキング普及率が60%にも達しているそうだ。携帯会社の宣伝でマサイ人が山羊の売買取引を携帯を使ってしているのを見たことがある。
7月24日から2日間ブラザビルで開かれていたアフリカ経済フォーラムでは、高い教育を受けた人ほど銀行口座を持っているというリサーチが紹介され、銀行普及の鍵は教育であるとなったようだ。
Les grands défis de la
bancarisation en Afrique
Poids des traditions
et Mobile banking tendent à éloigner les populations du système bancaire.
Avec la mondialisation
des échanges, l’on pourrait penser qu’il y a des choses qui vont de soi. Par
exemple, que tout le monde dispose d’un compte en banque. Pourtant, en Afrique,
l’idée n’est pas du tout vraie. Moins de 10% des populations sur le continent,
soit environ 10 millions de personnes, sont bancarisées. Et, selon les
analystes, il s’agit du taux de bancarisation le plus bas au monde. Ce qui,
dans bien des cas, peut ralentir la dynamique économique des pays de la région.
Et c’est précisément
parce qu’il existe des liens entre la bancarisation et le développement
socio-économique d’un pays que la
question a été retenue pour nourrir les échanges lors de la troisième édition
du forum économique organisée par la version Afrique du magazine Forbes, les 24
et 25 juillet à Brazzaville (Congo). L’objectif de cette rencontre entre les
décideurs politiques et les acteurs économiques africains et leurs partenaires
est de «contribuer à construire les conditions de la confiance et de
l’innovation, pour accélérer l’émergence du continent».
Mais, juste comme ça,
petite question à 10 francs CFA: pourquoi si peu de personnes en Afrique
disposent-elles d’un compte bancaire? La plupart des spécialistes s’accordent
sur trois raisons que résume bien le magazine Next Afrique.
Il y a d’abord une
question d’ordre politique et structurel. Partout sur le continent, les
décideurs semblent peu prompts à faciliter l’installation et l’accessibilité
des banques, avec une législation et des dispositifs adéquats.
Seulement, cela
renforce les pesanteurs socioculturelles liées au sujet. Et c’est la seconde
raison. En effet, comme l’explique l’économiste congolais Jean-Baptiste Keza
qui a effectué des recherches pour le Centre d’études stratégiques du Bassin du
Congo, le poids des traditions est tel que la confiance des populations à
l’égard du système bancaire est proche du néant. L’habitude des fameuses
tontines, ces sortes d’ancêtres du microcrédit, continuent d’être un maillon
essentiel des circuits informels d’épargne.
Le tout repose sur la
confiance fondée sur des liens d’amitié, de fraternité ou de clan. De quoi
s’agit-il? Des personnes créent un pot commun où chacune verse la même somme
d’argent à échéance régulière, le total revient ensuite à chacun à tour de
rôle, sans intérêts. C’est du moins la définition qu’en donne l’économiste F.
Bouman, à la fin des années 1970. Dans
ces conditions, rien de plus compréhensible que les populations ne maîtrisent
pas toujours les codes du système bancaire et fassent peu confiance à ce dernier.
Jean-Baptiste Keza trouve d’ailleurs cela normal:
«La solidarité et la
confiance que les individus se font au sein d’un groupe plus ou moins élargi
constitue une meilleure garantie pour la microfinance.»
Ceci, se comprend
d’autant plus que le manque de confiance existe d’ailleurs dans les deux sens,
puisque les banques, elles aussi, craignent une insolvabilité des populations.
«Une des solutions
réside dans l’association des banques classiques avec les banques islamiques
[puisque les opérations n’y sont soumises à aucun intérêt] pour fournir des
financement mixtes où les taux d’intérêt
prohibé est remplacé par un taux de rendement sur des activités
réelles», souligne Jean-Baptiste Keza.
La troisième
explication à la faible bancarisation de l’Afrique réside aussi dans le
développement rapide du mobile banking. Presque partout sur le continent, et
notamment au Kenya, la plupart des opérations bancaires s’effectuent via les
téléphones portables. Le Kenya, avec son système de mobile banking M-Pesa, avait
d’ailleurs fait dire à The Atlantic que c’est «LA solution qui portera le monde
rural à l’économie moderne». Plus de 60% de la population adulte au Kenya est
adepte du mobile banking.
Mais par-dessus tout,
l’une des pistes que doit explorer le Forum Forbes Africa pour répondre au défi
de la bancarisation en Afrique, est celle de l’éducation. Car, selon une étude
de Global Findex, les taux de bancarisations sont proportionnels aux taux
d’éducation. En Afrique, 55% des personnes ayant suivi un enseignement
supérieur ont des comptes bancaires.
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