Le lundi 11 avril 2016
5時半、曇り、22℃、70%。
15時40分、ミニバス車掌から電話があって、スターターが故障しているからキプシに帰ってメカのチチさんに診てもらうという。えっ、また問題かよ。毎日なにかあるじゃないか。なんとかしてくれ。
山岳ゴリラはコンゴ東部にいえる。本来観光資源として最も有望な資源だろう。北キヴ州のビルンガVirunga国立公園が生息地だ。このゴリラがここ20年で1万8000頭から3800頭にまえ減ってしまった。
東部は戦闘地帯えある。特に、北キヴ州は20年以上各種武装集団が猛威をふるっている。
それは人間のエゴの戦争だ。ゴリラも被害にあっている。人は村々を追われて森はに入って、樹木を焼き払ってしまう。密猟は日常だ。
山岳ゴリラが安心してコンゴに住めるためには、先ず東部の平和がひつようだ。それから国立公園監視官だけでなく、軍人、警察、官僚に適正にして定期的な給与の支払いがおこなわれることだ。そうすれば賄賂も密猟もなくなる。
ゴリラの問題は政治的な問題なのだぼ僕は思う。
Les derniers gorilles luttent pour leur
survie dans l'est du Congo
La population du gorille de Grauer, la
sous-espèce la plus répandue, est passée de 18.000 à 3.800 individus en 20 ans.
Dans les forêts tropicales de l'est de la
République démocratique du Congo (RDC), la qualification de parc naturel est
vide de sens. Les montagnes verdoyantes du parc national des Virunga s'étendent
sur 7.900 km2 dans une zone densément peuplée et abritent l'une des espèces
parmi les plus menacées du continent: les gorilles de Grauer, l'une des quatre
sous-espèces, qui est aussi la plus répandue, de ce grand singe.
Mais le personnel du parc des Virunga, qui
compose avec des moyens très limités, ne peut assurer qu'une surveillance
parcellaire de la zone et des gorilles. Un rapport publié le 4 avril 2016 par
la Wildlife conservation society, Fauna&Flora international et l’Institut
Congolais pour la conservation de la nature montre qu’entre 1995 et 2015, la population
de gorilles de Grauer est passée de 17.000 à environ 3.800 individus.
De multiples facteurs menacent l'existence
de cette population de grands singes.
«Le gorille de Grauer fait face à une crise
majeure. L’expansion agricole et pastorale, de hauts niveaux de chasse de
subsistance et d’extraction de viande de brousse, commerce exotique des
animaux, l’exploitation minière très répandue, et la dépression
socio-économique depuis plus d’une décennie de guerre civile, exercent une
pression gigantesque sur les ressources et sur la faune des forêts de la RDC.
Depuis 1996, toute l’aire de répartition du gorille de Grauer a été consumée
par le conflit», affirment les auteurs de l'étude.
«Ce que nous avons observé sur le terrain
est extrêmement inquiétant. Nous avons urgemment besoin d'une réponse forte et
ciblée, avec de la formation, des effectifs supplémentaires d'éco-gardes pour
combattre le braconnage plus efficacement. Nous devons aussi mettre en place un
réseau de renseignement, et soutenir la surveillance quotidienne des familles
de gorilles pour nous assurer de leur sécurité. Il faut aussi intégrer à notre
action les chefs qui détiennent le pouvoir traditionnel dans la région et
éduquer leurs communautés pour qu'ils arrêtent de chasser ces grands singes»,
dit-il.
Théâtre de combats entre milices armées
depuis 1996, le parc des Virunga n'attire quasiment pas de touristes,
contrairement au parc national côté rwandais de l'autre côté de la frontière où
sont également présents des gorilles. Les visiteurs paient par exemple 370
euros pour passer une heure à observer de près les gorilles dans le parc des
Volcans au Rwanda. Dans son dernier rapport sur le parc des Virunga, l'Unesco
note d'ailleurs que, «la promotion d’un tourisme localisé et contrôlé pourrait accroître
les recettes et contribuer à un financement régulier pour le maintien du bien.»
Si le déclin de l'espèce se poursuit au
rythme actuel – environ 5% de la population du gorille de Grauer est tuée
chaque année –, les auteurs de l'étude estiment que ce grand singe aura
quasiment disparu à l'état sauvage d'ici cinq ans.
Camille Belsoeur
Journaliste à Slate Afrique
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