Le
vendredi 15 avril 2016
5時半、快晴、22℃、62.5%。いよいよ乾季らしくなってきた。
熊本地震、お見舞い申し上げます。
朝からネットの接続具合が悪い。メイルの返信が出ない。
16時、ミニバス車掌から電話があり、今度は交通警察だそうだ。故障でなければ、警察か。何時まともに稼いでくれるのだ。アラン君が警察にきいたら、安全ベルトをしていなかったからだそうだ。最低。
RDCコンゴの大統領選挙は中央選管が今年11月末には実施不可能としている。その理由はともかく、憲法上現大統領の任期が切れる。そこで大統領派の議員たちが憲法裁判所に任期切れ後にどうするのか、憲法判断を仰ぐことにした。
おそらく、憲法裁判所は「超憲法的」結論を云うだろうと僕は思うが、反対派は上院銀議長が次の選挙まで暫定大統領に指名されるべきだとしている。
一方、大統領派は対話を求めている。前例として、モブツ時代に任期がきれた大統領が次の選挙まで残ったことがあるので、対話を通じて「なしくずし」的に現職大統領の継続を願うものである。
いずれにせよ、知事選挙(州議会議員による選出)は終わった。大統領選挙をいかにするかまだ不透明である。
戦車がルブンバシに送られたように、何の準備か知らないが、内戦だけは避けて欲しい。
RDC: la
Constitution divise les alliés
14
avril 2016 BBC Afrique
En RD
Congo, des députés de la majorité présidentielle vont saisir la Cour
constitutionnelle pour l'interprétation de l’article 70 de la Constitution.
Cet
article de la loi fondamentale dispose qu'à «la fin de son mandat, le président
de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau
président élu».
L’interprétation
de cette disposition constitutionnelle divise le camp présidentiel et la
majorité alors que la perspective de la tenue de l’élection présidentielle,
prévue en novembre, s’éloigne de plus en plus.
Dans le
pays, l’hypothèse est de plus en plus probable que le scrutin ne sera pas
organisé dans les délais.
Dans ce
cas, le président Joseph Kabila pourra-t-il rester au pouvoir ? C’est la
question que la majorité compte poser au juge constitutionnel, la Commission
électorale ayant déjà annoncé qu’elle était incapable d’organiser le scrutin
d’ici à novembre tel que prévu par la Constitution.
Se pose
alors la question de l’avenir de l’actuel chef de l’Etat qui s'achemine vers la
fin de son deuxième et dernier mandat.
Pourra-t-il
rester en poste jusqu’à l’élection de son successeur ?
Oui,
répond la majorité présidentielle.
Non,
lui rétorque l’opposition.
Les
opposants estiment que si la présidentielle n’est pas organisée dans les
délais, le président Kabila devra quitter le pouvoir et laisser la place au
président du sénat qui serait chargé de mener une transition, le temps
d’organiser une nouvelle présidentielle.
C’est
donc entre ces deux positions diamétralement opposées que le juge
constitutionnel est invité à trancher.
Depuis
plusieurs mois, la situation politique est particulièrement tendue en RD Congo.
L’opposition
accuse le pouvoir de torpiller volontairement le processus électoral afin de
maintenir au pouvoir le président Kabila dont l'invitation au dialogue
politique est restée lettre morte pour une grande partie de l’opposition
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