Le lundi 14
novembre 2016
6時半、曇り、25℃、60%。
使っているマウスが床に落ちて動作しなくなった。Buetoothのマウスを7月に買ったけと動かない。指でパッドは面倒だなぁ。
庭の百日紅が満開。
トランプ大統領当選に早速ブルンディのンクルンジザ大統領が祝電(いまやTwitterで)を発したそうだ。オバマ政権では散々「内政干渉」されたからトランプに期待するということか。でも、トランプは、オバマはアフリカに金をばらまいて腐敗を助長していると民主党政権を批判していたようだから、ンクルンジザの期待は過大というべきか、誤解しているというべきかな。RDCコンゴも同様で、カビラはトランプに献金していたという噂もある。本当かなぁ。「偉大なるアメリカ」は政治介入ではなく、軍事介入拡大に走るかもしれないのではとむしろ危惧する。
カメルーンの列車事故でフランスの親会社ボロレが犠牲者の家族に葬儀代金などの名目で見舞金2300ユーロ(30万円)を払うことにしたそうだ。日米欧の相場では「雀の涙」だろうが、カメルーンの一人当たり所得は1200ドルだから、遺族にとっては、「泣き寝入り」よりはいい。しかし、被害者団体からは少なすぎると抗議がでているようだ。
アフリカで初のノーベル文学賞を1986年受賞したナイジェリアの作家ウォーレ・ショインカ(ソインカ)が、米国のグリーン・カードをもっているけれども、トランプが当選したら破り捨てると云ったそうだ。破り捨てくのは、ちょっと待った方がいいのではないかと思う。ヒトラーも民主的に選挙で選ばれたけれど、米国と当時のドイツでは違う。ドナルドだって祖父はドイツからの移民である。
Le premier prix Nobel africain de littérature veut quitter
les Etats-Unis
9 novembre 2016 Slate
Afrique
L'écrivain nigérian Wole Soyinka, qui bénéficie d'une green
card américaine, avait affirmé qu'il quitterait le pays en cas de victoire de
Donald Trump.
Dans les heures qui ont suivi la victoire surprise du
candidat républicain Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, de
nombreux citoyens américains ont fait part de leur volonté de quitter le pays.
«Le site de l'immigration canadienne est ainsi inaccessible
depuis 5 heures, ce matin, heure française. On ne sait pas cependant pas s'il y
a une relation de cause à effet entre les deux, mais il est facile d'imaginer
le lien», a noté avec humour notre collègue Grégor Brandy sur Slate.fr.
De manière plus sombre, un journaliste de USA Today raconte
qu'un de ses collègues musulmans lui a tapé sur l'épaule avant de lui dire
qu'il partait. À sa réponse «de la rédaction?», il a répondu «Non, du pays».
En plus des citoyens musulmans, Donald Trump avait visé dans
ses saillies de campagne les immigrés d'origine africaine. Lors d'un discours
donné à l'université de Wichita au Kansas, lors de la primaire républicaine en
janvier 2016, il avait notamment déclaré:
«Pour rendre sa grandeur aux Etats-Unis, nous devons
expulser les musulmans, les Mexicains et les Africains, spécialement les
Nigérians. Ils prennent nos emplois, les emplois des honnêtes américains qui
travaillent dur».
Son élection désormais validée, des immigrés africains sont
donc tentés de faire leurs valises. Un cas symbolise ce mal-être: celui du
premier prix Nobel de littérature africain, l'écrivain nigérian Wole Soyinka.
Comme le rapporte le site Quartz, le prix Nobel 1986 bénéficie d'une green card
américaine depuis de longues années.
Destination inconnue
Lors d'une conférence devant des étudiants de l'université
d'Oxford au Royaume-Uni, il avait ainsi déclaré:
«Si, de manière improbable, il gagne, la première chose
qu'il fera sera de dire que tous les détenteurs de green card doivent à nouveau
candidater pour rester aux Etats-Unis. Ce n'est pas une chose que je ferai. Au
moment où il annoncera sa victoire, je déchirerai moi-même ma green card et je
ferai mes bagages».
Wole Soyinka a été emprisonné pendant deux ans au Nigeria
lors de la guerre civile de 1967. Il n'a pas dit s'il retournerait dans son
pays natal en cas de départ des Etats-Unis.
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