26 mars 2013

3月25日 マイ・マイ、キンシャサに軍用機で護送さる RDC: 230 miliciens «Bakata Katanga» transférés de Lubumbashi à Kinshasa


Le lundi 25 mars 2013
6時、晴れ、24℃、70%。夜のうちに雨が降ったようだ。庭が濡れている。

バーレンの宗教人(イスラムの説教師)がチュニジアの曖昧宿(maison closeつまり売春宿)で働く女性たちのことを知って、更生のためのファンドを作ったそうだ。これを聞いたチュニスの売春婦曰く「余計なお世話だわ。だいたいイスラムのお坊さんたちもうちのお客様」。

今朝ルブンバシにまたまたマイ・マイが現れたという噂がたった。確かに噂に過ぎなかったようで、噂を打ち消すためにモイーズ知事は街に出た。ルブンバシの中心街で車をおりて住民に話しかけたのである。言葉もフランス語ではなく住民と同じくスワヒリ語方言とフランス語を混ぜた。こういう住民との接し方もモイーズ知事の人気の秘密であろう。カタンガ州分離独立に反対しコンゴは一体であることを強調していた。ついでに、主食であるブカリの材料であるトウモロコシの粉が暴騰していることに触れ、緊急輸入措置をとったので来週から値が下がるだろうという発言もあった。
モイーズ知事はさらにルブンバシ郊外のルアシ区にも足を運んだ。マイ・マイが土曜早朝進入してきた地区である。そこでもマイ・マイに煽動されることがないように、噂を信じて軽挙妄動することなきようにと住民に声をかけた。
マイ・マイ事件の詳細はなかなか掴めない。報道も当局の発表も時間とともに変わっている。
23日(土)ルブンバシの国連で武装解除投降したマイ・マイ230名は25日(月)朝RDCコンゴ国軍軍用機でキンシャサに送られた。
死亡した犠牲者は23人で、そのうち国軍兵士が一人、SNCC(国鉄職員)が一人、4歳の少女が一人と当局から発表されている。マイ・マイを目撃した市民の話では死者はもっと多かったということであるが真偽の程はわからない。
マイ・マイがルブンバシに入る際に、途中からバイク・タクシの若者たちが後ろに続き、さらに他の子供や若者たちがマイ・マイを追いかけた。彼らはマイ・マイと一緒になって商店を襲ったり、通りがかりの車に投石したりと、日頃の鬱憤をはらしていた。こうしたお祭気分の「野次馬」の中から怪我人や死者が出た可能性もある。
子供たちは40名を数えたが、ユニセフの支援を受けているNPOにゆだねられたそうだ。
マイ・マイ「バカタ・カタンガ」の実態はしかし全くわかっていない。指導者が誰なのか。どこから来たのか。本当の要求は何なのか。武器(爆弾や銃など)は何処で手に入れたのか。一体誰がファイナンスしたのか。わからないことだらけである。キンシャサ政府がこれらを解明するのだろうか。カタンガ州政府に任せておいては甘いとみたのだろう。しかし、僕は国連や人権団体、欧米が監視、介入しないと真実が分からないままに非人道的な裁きが行われるのではないかと危惧する。
マイ・マイ「バカタ・カタンガ」
一昨日からいくつかの彼らの画像をブログに掲載しているが
どうみても「一揆」以上ではない。即ち革命や独立運動には程遠い。
また僕は武装強盗集団なりギャングと表現してきたが
組織だったものを感じさせない。

RDC: 230 miliciens «Bakata Katanga» transférés de Lubumbashi à Kinshasa

le 25 mars, 2013

Deux cent trente miliciens du groupe «Bakata Katanga», qui s’étaient rendus samedi à la Monusco à Lubumbashi ont été transférés à Kinshasa, ce lundi 25 mars dans la matinée, ont indiqué des sources aéroportuaires. Le bilan officiel des accrochages entre ces Maï-Maï fait état de vingt-trois morts et de plusieurs blessés. La ville est restée ce lundi dans la psychose. Les autorités ont démenti la rumeur faisant état d’une entrée imminente d’autres combattants restés en brousse.
Ces combattants ont été transportés dans deux avions de FARDC. Le premier groupe a quitté la ville de Lubumbashi aux environs de 8h15 (locales); le second, une heure après. Au total, deux cent trente miliciens ont embarqués, selon des sources aéroportuaires.
Ils avaient déjà rendus leurs armes à la Monusco/Lubumbashi lors de leur reddition samedi. Les responsables de la mission onusiennes les ont remis aux autorités de la 6eme région militaire.  Avant leur embarquement, les miliciens ont été dépouillés de de leurs amulettes, bracelets, banderoles aux couleurs de leur drapeau qui étaient noués au tour de leurs têtes.
Ils ont laissé derrière eux quarante mineurs, qui sont pour l’heure, mis à la disposition de l’ONG Reconford qu’appuie l’Unicef. Seize autres Maï-Maï, grièvement blessés, ont été admis à l’hôpital  militaire de la Rwashi. Deux autres civils, un homme et une femme blessés par balles, ont aussi été admis dans cet hôpital.
Le gouvernorat provincial assure leur prise en charge. D’autres sources ont fait état de l’existence d’autres blessés dans d’autres structures médicales de la place, sans autres précisions.
Selon des sources officielles, vingt-trois personnes sont mortes, dont vingt combattants, un militaire FARDC, un agent de la société nationale des chemins de fer (SNCC) et une fillette de quatre ans. Certains habitants de Lubumbashi estiment que «le bilan est beaucoup plus lourd », sans donner de chiffre précis.
Entre-temps, une psychose, partie de la commune de Rwashi par où les miliciens étaient entrés samedi, a vite gagné le centre ville le matin. Selon certains habitants,  des combattants de la milice «Bakata Katanga» seraient aperçus dans les environs  de la Rwashi.  Au centre-ville, certains opérateurs ont fermé  leurs commerces. Les parents se sont empressés d’aller chercher leurs enfants à l’école.
De leur côté, les autorités urbaines ont parlé d’une «simple rumeur», précisant que la situation était redevenue calme.
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, a annoncé, dimanche 24 mars à Kinshasa, l’envoi d’une mission d’enquête dans la capitale du Katanga en vue d’une «évaluation appropriée de la situation sécuritaire».
L’enquête consiste surtout à chercher à «savoir ce que [ces miliciens] voulaient, mais aussi comprendre comment ont-ils fait pour arriver jusqu’au centre ville» de Lubumbashi, a-t-il précisé, promettant de déferrer devant la justice les personnes qui se seraient compromises avec «ces délinquants armés ».
« Nous verrons bien qui a été responsable de quoi. Seule l’enquête peut nous aider à déterminer à quel niveau se trouvent les complicités. Ces gens ne sont pas venus de nulle part. Ces armes ne leur ont pas été accordées miraculeusement. Quelqu’un a dû dépenser, quelqu’un a dû penser à les doter en armes. Tout cela va être clarifié par les enquêteurs qui sont déjà au travail. Ils vont tous être transportés à Kinshasa », a déclaré pour sa part Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

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