Le jeudi 28 mars 2013
7時半、快晴、22℃、70%。
ネットは昨日から普通。また始まったか、というところだ。午後一番にVodashopに出掛けてクレームしたが、例のごとく「僕の所為じゃない、わたしの所為じゃない」ということでルブンバシでもネット不通になっている、キンシャサのコンピュータの所為だから仕方ないじゃないと全く従業員は動じない。ともかく僕の家だけが不通ではないらしいから今夜か明日には回復するだろう。しかし、彼らのいうことは信じられない。もしかしたら、またまた月極め契約をキンシャサが誤って処理したのかもしれない。
18時40分、ネット回復。奇跡か。と思ったのは早合点。回復したものの「超遅い」。ブログ更新ができるかどうか危ぶまれる。
隣家のエマ(エマニュエルの略)君からアボカドを10個木からもいでもらって購入。1個20円。
断水が続いている。24日(日)17時からだ。今日で4日目。初めてのことだ。ポンプ小屋の電気ケーブルが老朽化して断線したためというが早く直して欲しい。以前は国営ジェカミン社が水を供給していた。キプシ市のジェカミンの事業は全てKico社に移管されたとするなら水も同様な筈だがどうなっているのだろう。汲置きの水がまだあるが苦しくなってきた。と、向かいの家で水が出だした。うちも回復間近か、期待をもたせるなぁ。
10時半、先ず裏庭の蛇口から水が出始めた。早速食器を洗った。
水が来たと思ったら今度は12時半に停電。14時、電気回復。13時半、外出中に再び断水が始まったらしい。18時半、また水が出始めた。
ルブンバシでマイ・マイ騒ぎがあった23日(土)、ベルギーが圧倒的早さで報道をしていた。ベルギーは領事館をルブンバシに置いている。国連や州政府との連絡網が出来上がっている。RDCコンゴは確かにベルギーの植民地だった。それだけにRDCコンゴについてフランスでは報道されないようなことでもベルギーではニュースになる。
在ルブンバシ市のベルギー人は全てSMSで領事館から当日外出を控えるようにとの注意が発せられた。
家で車のオイル交換、フィルター交換に成功。アンドレさんがレンガに混ぜるため古いオイルが欲しいので作業をした。
南アでは交通事故死が平均11 000人に対して2011年の殺人事件は16 000人であった。それでも1994年に比べると殺人事件は半分に減っている。しかし、1日平均43人が殺されているというのは相当な数字である。南アの殺人事件が特殊であるのは、80%以上の殺人が顔見知りの間で起こった事件であるということだ。夫が妻を殺し、従業員が雇い主を殺す。友達同士の喧嘩、麻薬のディーラーたちの縄張り争いなどが主な殺人である。
アフリカ大陸にあって南アが殺人事件のトップではない。ナイジェリアの方が南アに比べて殺人事件が多い。2011年でみれば18 422人がナイジェリアでは殺されている。しかし10万人あたりの殺人数では、ナイジェリアの人口は大きいので、南アの31.8人に対して12.2人に過ぎないということになる。ナイジェリアの場合、例のイスラミストのテロ集団、バコ・ハラムが殺人事件増大に一役かったのは確かである。しかし、それだけではない、司法や警察体制の脆弱さがあるため、私刑がアフリカでは横行している。窃盗の現行犯はその場でリンチに値する。このリンチについてはRDCコンゴの例を挙げて既に説明したが、アフリカで一般的な傾向である。ナイジェリアの南部ポート・ハーコート市での例は典型的であった。PC1台と携帯電話がなくなったことを理由に、4人の学生が疑われて殺されてしまったのである。
ナイジェリアの上をいくのが、コート・ジボワールである。10万人に56.9人が殺されている。これはホンジュラス、エル・サルバドル、ジャマイカに続いて世界4位。原因は失業、貧困、大きな貧富格差、数十年続いている政争が上げられよう。この原因はアフリカでは一般的といえる。従って、一般的に平和で内戦などのない国として知られるザンビア(10万人に38人)、ウガンダ(36.3人)、マラウィ(36人)などでの殺人件数が意外と多いとい結果を生んでいるのである。
世界平均は6.9人である。アフリカ大陸で平均より少ないのは北アフリカで5.9人とサハラ以南と好対照になっている。ちなみに日本は血生臭い事件がよく新聞紙上を賑わせているように見えるが0.5人である。
統計の出所はONUDC(Office
des Nations unies contre la drogue et le crime、国際連合薬物犯罪事務所、本部はウィーン、英語表記はUNODC)の2012年レポート。
Les pays d'Afrique où
l'on se tue le plus
L’Afrique du Sud ou le
Nigeria ont mauvaise réputation, mais ils ne détiennent pas la triste palme du
plus grand nombre d’assassinats.
Certes, on déplore
16.000 meurtres au pays de Jacob Zuma, pour la seule année 2011. C’est beaucoup
—une moyenne de 43 morts par jour et un taux de 31,8 assassinats pour 100.000
habitants.
Mais, c’est deux fois
moins qu’en 1994, trois ans après la fin officielle de l’apartheid. Le pays,
alors en proie à des violences politiques, s’est peu à peu pacifié.
Particularité sud-africaine:
80% des meurtres se font entre des personnes qui se connaissent déjà, selon la
police.
Des maris tuent leur
femme, des employés leur patron, des amis en viennent aux armes après des
soirées trop arrosées, et des dealers de drogue se disputent les territoires
dans les townships du Cap.
Au Nigeria, on recense
18.422 meurtres en 2011, selon les chiffres de l'ONUDC, l'Agence des Nations
unies contre le crime et le trafic de drogue (PDF), qui a compilé pour la
première fois, en 2012, un rapport global sur les homicides volontaires.
Le nombre élevé
d’assassinats au Nigeria reflète surtout la forte population de ce pays (162
millions d’habitants). Le taux de meurtres y est presque trois fois moins élevé
(12,2 pour 100.000 habitants) qu’en Afrique du Sud.
Les attentats et les
tueries perpétrées par les islamistes de la secte Boko Haram alourdissent le
bilan, mais ils n’expliquent pas tout.
Nigeria: justice
populaire et gangstérisme sur Facebook
La mort passe aussi
par la mob justice, une justice populaire courante en Afrique. Des voleurs ou
supposés voleurs sont battus à mort et/ou brûlés vifs sur les marchés ou en
public.
Quatre étudiants en
ont été victimes à Port Harcourt (sud du Nigeria) après la disparition d’un
ordinateur et d’un téléphone portable.
Un meurtre filmé qui a
choqué le pays. Facebook, un réseau social très prisé par les Nigérians, a
aussi été détourné à des fins funestes.
Cynthia Osokogu, 25
ans, étudiante et commerçante à Abuja, est devenue une icône nationale au
Nigeria, après avoir été dévalisée et tuée, en août, dans sa chambre d’hôtel à
Lagos.
La jeune femme avait
fait confiance à des amis virtuels, des étudiants avec lesquels elle chattait
sur Facebook. Elle les avait laissés l’accueillir à Lagos, sans les soupçonner
d’être de dangereux gangsters appâtant leurs proies sur le réseau social.
Côte d’Ivoire:
troisième taux mondial de meurtres
Les bilans sont encore
plus lourds ailleurs. C’est en Côte d’Ivoire que l’on se tue le plus en
Afrique, avec un taux effrayant de 56,9 meurtres pour 100.000 habitants en
2011.
C’est le troisième
taux de meurtre du monde, après le Honduras et le Salvador. La Côte d’Ivoire se
classe juste avant la Jamaïque, un pays connu pour la violence de ses
règlements de comptes.
La crise postélectorale
des premiers mois de 2011 y est-elle pour beaucoup? Pas seulement. Le pays
battait déjà tous les records de meurtres en Afrique en 2010, alors que les
évènements les plus meurtriers de la crise (3.000 morts selon les Nations
unies), ne sont intervenus qu’à partir de décembre 2010.
Le chômage des jeunes
représente l’une des données du problème. L’instrumentalisation de la violence
par les hommes politiques de tout bord, Alassane Ouattara comme Laurent Gbagbo,
depuis plusieurs décennies, est aussi en cause.
L’ONUDC fait par
ailleurs le lien entre crime, pauvreté et l’inégale répartition des richesses.
Les pays d’Afrique affichant les plus faibles indicateurs de développement
humain (IDH) et le plus fort coefficient de Gini (qui calcule les écarts dans les
revenus) ont aussi un taux de meurtres supérieur à 20 pour 100.000 habitants.
Soit deux fois plus que dans les pays d’Afrique ayant un IDH «moyen».
Pauvreté endémique et
violences politiques
Voilà pourquoi les
meurtres sont aussi nombreux en Zambie (38 pour 100.000 habitants), en Ouganda
(36,3), au Malawi (36) et au Lesotho (35,2), alors que ces pays sont censés
être en paix.
Le Lesotho, la Zambie
et le Malawi ne figurent pas seulement parmi les pays les plus pauvres du
monde, avec des PIB respectifs de 1.900, 1.400 et 900 dollars par habitant en
2011.
Ils sont aussi frappés
par la pandémie du sida, qui n’est pas sans répercussions sur le niveau de
violence.
En Ouganda, les taux
de prévalence du HIV ont été maîtrisés, mais la pauvreté persiste, avec un PIB
moyen de 1.400 dollars par habitants, sur fond de trafic d’armes et de
rébellions sanglantes. Et la police, mal payée et corrompue, passerait plus de
temps à traquer les opposants que les criminels.
La vidéo d’une
arrestation musclée d’une femme politique, le 20 avril 2012, à Kampala, a
provoqué des réactions outrées contre les brutalités policières. Un agent a
comprimé le sein droit d’Ingrid Turinawe, présidente de la Ligue des femmes du
Forum pour le changement démocratique (DCF).
Six femmes ont ensuite
manifesté en soutien-gorge pour protester, avant d’être elles aussi arrêtées…
Parmi les dix pays où
l’on se tue le plus en Afrique, viennent ensuite l’Afrique du Sud (31,8), le
Congo Brazzaville (30,8), la République Centrafricaine (29,3), la Tanzanie
(24,5) et le Soudan (24,2)…
Là encore, le mélange
entre pauvreté endémique et violences politiques paraît explosif.
«Il y a du crime
partout dans le monde», entend-on souvent dire dans les capitales les plus
dangereuses du continent.
Pourtant, ce sont les
pays situés au sud du Sahara qui s’avèrent les plus meurtriers au monde,
derrière l’Asie et l’Amérique latine, avec des taux particulièrement élevés en
Afrique australe (30,5 meurtres pour 100.000 habitants), orientale (21,9) et
centrale (20,8), contre 15,4 en Afrique de l’Ouest et seulement 5,9 en Afrique
du Nord —pour une moyenne mondiale de 6,9 meurtres pour 100.000 habitants.
Sabine Cessou
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