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今日の日経新聞電子版(速報)から、
「コンゴPKO、攻撃を容認 従来原則から踏み込む
2013/3/29
9:50
【ニューヨーク=共同】国連安全保障理事会は28日、武装勢力の活動による混乱が続くコンゴ(旧ザイール)に展開する国連平和維持活動(PKO)の任務を拡大し、武装勢力に対する攻撃を認める決議を全会一致で採択した。PKOの任務を遂行するため、部隊への攻撃を繰り返す武装勢力に対抗し「無力化と武装解除」を行うことを目的としている。
PKOに「平和の強制執行」の任務が与えられるのは1990年代のソマリア以来。PKOの武力行使はこれまで自衛や文民保護目的が原則だったのに比べ、踏み込んだ権限が与えられた。一部理事国の懸念もあり、決議には「例外的」「前例としない」との文言が盛り込まれた。
決議は国連コンゴ安定化派遣団(MONUSCO)に「武装集団の拡大を防ぎ、無力化し、武装解除するため」として武力介入の部隊を設置すると規定。「目的を絞った攻撃行動を実行する」とした。」
この安保理の決定は予定通りだが、具体的にどう実施するのだろうか注目したい。どこの国の派遣軍が戦争を担うのか。日本の自衛隊は実戦を伴うので参加が出来ない筈。
武力介入が難しいときもある。たとえば北の隣国中央アフリカ国で起こったような反政府軍によるクーデタが用意された場合、政府軍に味方して反政府軍を叩くのは必ずしも国家の安定平和に寄与するわけではないのである。
この間ルブンバシの動物園に行ったとき、そういえばサーバルserval猫がいた。マリ北部奪回作戦の名前になった猫である。
マリの地元紙『L’independentランデパンダン』によれば、今年1月11日に始まったこの戦争で今までにフランス兵が5名、トーゴ国の兵が2名、ブルキナ・ファソ国が1名、そして当事国マリ軍の兵が63名戦死している。2月末時点でのマリ兵の戦死は37名だったので3月に入って大幅に増えたわけである。マリ兵の戦死が余り話題にならないのは西欧のメディアが報道しないからである。
米国のオバマ大統領が3月28日(木)ホワイト・ハウスに4人のアフリカ大陸の指導者を招いた。セネガルのマッキー・サル大統領、シエラ・レオーネのエルネスト・バイ=コロマ大統領、マラウィのジョイス・バンダ大統領、カボ・ベルデのジョゼ=マリア・ペレイラ=ネベス首相の4人である。2011年にもアフリカ大陸の国の元首を招いている。そのときはベナンのトマ・ヤイ=ボニ大統領、ギニアのアルファ・コンデ大統領、ナイジェリアのマハマドゥ・イスフ大統領、コート・ジボワールのアラサヌ・ウアタラ大統領だった。
彼らはいずれもそれぞれの国民から民主的な選挙によって選ばれた指導者たちである。小浜大統領がアフリカで訪問した国は2009年のガーナだけである。
オバマ大統領の考えは、アフリカに豪腕の指導者は不要である、しっかりした民主的体制こそが望まれるというものだ。従って、独裁者なり長期政権を誇る鉄腕指導者はホワイト・ハウスに呼ばれない。前の大統領G.W.ブッシュとは対照的に旗幟鮮明に「民主化」を前面に出した外交をしているといえる。
アフリカ大陸にはしかし招待状を受けてはないが、ボツワナ、南ア、タンザニア、ザンビア等民主的な国がある。一方、まだ独裁といわれる大統領が君臨している国々がある。僕はオバマ大統領が父の国ケニアを始め多くのアフリカ諸国を巡るべきだと思う。中東まで先日来たが、アフリカにもっと関心をもっていいのではないか。
RDCコンゴは民主的な国には数えられないだろう。しかし、東部の内戦を解決し、民主的でクリーンな選挙を実現できれば、アフリカのブラジルとなれる潜在力がある国である。ならばオバマ大統領も難民キャンプ訪問などではなく、北キヴ州の州都ゴマ市でカビラ大統領と野党のチセケディを交えた会談を開いては如何。
le jeudi 28 mars 2013 Le pays(ブルキナ・ファソの日刊紙『ル・ペイ』電子版)
Sur invitation du
président américain, Barack Obama, quatre têtes couronnées d’Afrique séjournent
à la Maison blanche. Il s’agit des présidents sénégalais Macky Sall, sierra-léonais
Ernest Bai Koroma, malawite Joyce Banda et du Premier ministre cap-verdien José
Maria Pereira Neves. Cette rencontre de Washington précède une autre, celle de
2011, où Obama recevait cette fois-là le Béninois Thomas Yayi Boni, le Guinéen
Alpha Condé, le Nigérien Mahamadou Issoufou et l’Ivoirien Alassane Ouattara. Il
y a suffisamment de quoi se convaincre que le locataire de la Maison blanche
reste accroché à son sacrement d’Accra, proféré en juillet 2007 devant la
représentation nationale ghanéenne. Une mémorable déclaration stipulant que «
l’Afrique a plutôt besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts ». Comme
pour montrer tout son attachement aux principes démocratiques, à la bonne
gouvernance politique et économique, Obama ne reçoit que les présidents qui
sont très peu reprochables en la matière. Bien sûr, au moment où il recevait
Condé de la Guinée, ce pays venait d’opérer, pour la première fois de son
histoire, une alternance démocratique issue d’une élection libre et
transparente. Et beaucoup plaçaient leur confiance au président guinéen alors
nouvellement élu mais qui commence à décevoir aujourd’hui. Il est fort à parier
que ce dernier ne foulerait plus le tapis de la Maison blanche même s’il en
exprimait aujourd’hui le besoin.
Contrairement à son
prédécesseur George W. Bush qui recevait souvent des présidents, toutes
moralités confondues, Barack Obama, lui, ne reçoit pas de dirigeants
réfractaires aux règles du jeu démocratique et à l’alternance surtout. Ne va
pas chez Obama qui veut, mais qui a très peu de choses à se reprocher sur sa
gestion du pouvoir dEtat. Nombre de dirigeants africains devraient être
blessés dans leur amour-propre quand ils voient les élus de Obama défiler à la
Maison blanche sans eux. Leur rêve d’être reçus par le président de la première puissance mondiale,
devant les paparazzis, s’étiole. Or, ce rêve, beaucoup de têtes couronnées
d’Afrique le caressent, quoiqu’on dise.
Toutefois, le tout
n’est pas de dérouler le tapis rouge à quelques chefs d’Etat africains et de s’accrocher
aux principes démocratiques. Obama semble laisser l’essentiel qui est aussi de
défendre les intérêts de l’Afrique dans le concert des nations. Il entame son
dernier mandat au moment où l’économie mondiale n’offre pas de facilités
d’épanouissement aux économies africaines. Sur le plan du commerce, par
exemple, l’Afrique négocie en vain, la suppression des subventions des
cotonculteurs américains. Des subventions qui, faut-il le rappeler, faussent
les règles du commerce international. On peut comprendre aussi que certains
domaines échappent au contrôle du président Obama, surtout quand il s’agit de
tout ce qui touche aux intérêts des lobbys américains dont on dit qu’ils
détiennent le vrai pouvoir. En tous les cas, à l’orée de son dernier mandat, les
Africains attendent de Obama, mieux que des visites ciblées de quelques
dirigeants africains, la défense du continent face à l’agressivité des plus
forts.
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