Le mercredi 10 juin 2015
6時、快晴、20℃、55%。
第二次世界大戦後ベイビーブームが世界中であった。日本は僕の生まれた年の翌年から数年続いた。
アフリカのベイビーブームは1960年代の各国独立後ずっと続いている。2050年というと僕は既に現世にいないことは確実だが、そのころ世界で出生する10人に1人はナイジェリア人、タンザニアの人口はUSAと肩を並べるのだそうだ。
貧しいアフリカ大陸で人口が爆発する。
さまざまな問題が発生することは明らかであろう。特に人口が都市に集中する。
勿論人口増加をこのまま放っておけばの話であるけれども、RDCコンゴをみても、子どもを10人以上産めないのは女ではないというメンタリティーである。
日本でも昔は子沢山だった。伊藤整は1905年生まれだが、姉が1人、妹弟が10人いた。この詩人・小説家の家が例外ではなかった。僕の父方の祖父の家も10人兄弟だったときいている。
しかし、アフリカの場合は子沢山の状況が何世紀も続いているのだ。独立前に人口が少なかったのは、死産、乳幼児死亡率が極めて高かった所為であろう。
国際機関の統計は警鐘である。RDCコンゴでは失業しても貧しくても「何とか生きているon se débruille」という。でもそうは云っていられないのはないか。
ルブンバシの人口は2000年当時120万人を数えたが、2015年600万とも700万ともいわれている。既に都市機能はマヒしている。
Le gigantesque baby-boom africain est un
énorme défi pour le continent
À l'horizon 2050, une naissance sur 10 dans
le monde aura lieu au Nigeria. Et la Tanzanie comptera autant d'habitants que
les Etats-Unis.
Comment un pays de 170 millions d'habitants
dont le réseau d'électricité défaillant et largement secondé par des
générateurs qui poussent à tous les coins de rue, peut-il accompagner un
baby-boom qui s'annonce gigantesque? Si, pour la première fois depuis son
indépendance le Nigeria a connu une transition politique démocratique, avec
l'arrivée au pouvoir de Muhammad Buhari le 29 mai 2015, le pays est confronté à
un nouveau défi de taille: son explosion démographique.
Trois récentes projections réalisées par le
Fond des nations unies pour l'enfance (Unicef) dans le cadre du rapport
"Generation 2030 in Africa", soulignent ce qui attend le Nigeria et
plus largement l'Afrique dans les prochaine décennies. À la fin du siècle, le
continent devrait être peuplé de quatre milliards d'êtres humains, contre un
peu plus de 1,1 milliard aujourd'hui.
Pour revenir à l'exemple du Nigeria, sa
population devrait atteindre 270 millions de personnes en 2030 - soit 100
millions de plus qu'aujourd'hui - et plus de 440 millions d'habitants en 2050!
Des chiffres qui donnent le tournis. Et ce baby-boom façon puissance quatre, va
déboucher sur un jeunisme de masse. En 2100, un Africain sur quatre aura moins
de 18 ans.
Autant dire que sans des politiques
gouvernementales appropriées et un développement rapide à l'échelle
continentale, le futur s'annonce difficile pour ces baby-boomers. "Mais
ces projections ne signifient pas que le sort de l'Afrique est coulé dans le
béton. Au contraire, ces chiffres doivent guider les programmes politiques à
mettre en place", écrivent de hauts responsables de l'Unicef dans une
tribune publiée sur le Daily Mavericks, un site d'analyse sud-africain.
Urbanisation et éducation
Pour faire face à ce raz-de-marée,
"les informations et les données sur les marchés africains doivent être
considérablement améliorées", estime le Daily Mavericks. "Des
chiffres erronés et des données incomplètes entraînent de mauvaises décisions
de la part des politiques et des investisseurs." Un effort concerté de la
part des différents acteurs politiques et économiques doit donc être mené sur
ce terrain.
À lire aussi: quelques chiffres pour
comprendre le retard de l'électrification en Afrique
L'autre priorité, selon l'Unicef, doit être
l'éducation. Le formidable bond démographique africain doit être transformé en
un atout pour le développement des pays concernés grâce à l'amélioration du
système d'éducation africain qui doit fournir une main-d'oeuvre qualifiée au
continent pour accélérer son développement et réduire les inégalités entre les
plus riches et les plus pauvres. L'une des solutions pour améliorer le système
éducatif est la technologie. De nombreuses applications sont déjà utilisées en
Afrique pour faciliter l'accès distance à l'éducation et pour fournir des
livres numériques aux enfants.
Autre problématique, l'urbanisation qui
accélère l'exode rurale. En 2030, un Africain sur deux vivra en ville. Une
situation potentiellement explosive. À titre d'exemple, le bidonville de Kabira
à Nairobi au Kenya, le plus peuplé d'Afrique selon de nombreux études, est
habité par 500 000 personnes sur un espace de 16 km2. Les villes africaines
doivent être repensées très vite pour éviter que les inégalités économiques
coupent des mégalopoles en deux, avec d'un côté les nantis et de l'autre les
plus démunis. Cette croissance urbaine doit aussi être accompagnée d'une
amélioration des réseaux de transports. "Les infrastructures sont un
ingrédient clé dans le processus de développement des économiqes
émergentes", explique The Daily Mavericks.
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