Le jeudi 11 juin 2015
6時、快晴、18℃、52.5%。寒い、寒い。
RDCコンゴのカタンガ州は地下に宝庫がある。世界有数の銅、コバルト、マンガン、金、等々、資源のない日本ばかりではなく、世界が投資機会を探っている。
問題は腐敗体質である。上から下まで虎視眈々外国企業から分け前を狙う。このことは既にモイーズ知事のカタンガ・ビジネス・ミーティングの演説に関連して書いた。
今、ネックはそればかりではない。現在操業中の鉱山で最近問題になっているのが電力不足である。例外はあるが、一次加工、銅ならカトードにしないと輸出できない。それには電力がいる。電力会社Snelが上げる数字では不足する訳がないのだが、現実は長時間の停電がある。これが、スムーズな企業活動を阻害しているのである。
隣国ザンビアから電力を買う場合、政府は関税免除などの措置をこうじた。しかし、電力は不足している。各企業とも一時的停電なら耐えられる発電機を持っている。しかし、長時間ではかなわない。コストがかかるし、発電能力にも限界がある。
カタンガ州の鉱山開発を電力不足が邪魔しているといえる。電力不足で一時操業中止に追い込まれた企業もある。
これから進出する鉱山会社は自前の火力発電所を設置する必要がある。Snelとの契約はあってなきがごとし。カタンガに進出するにはそれだけの規模を用意しないといけないのではないかと思われる。中小ではできない相談だ。勿論必要投資額が増すのだから、それに見合う優遇措置が望まれるようになる。RDCコンゴは、譲歩しても外国企業を誘致しなければならないだろう。
宝は地下に眠ったままでは価値がない。
こんなダム発電所をザンビアとの国境になっているルアプア川に 建設する契約が今月初めSnelとZesco間で結ばれた。 Zescoはザンビア電力会社 発電能力1400メガワットを両社で半々、3年後に発電開始という マユツバだなぁ |
RDC : le manque d'énergie tourne à l'enfer
pour les groupes miniers
Lubumbashi (RD Congo) - On vit une
situation de stress permanent et c'est l'enfer. A l'usine STL de Lubumbashi,
Jean-Pol Tavernier résume les difficultés du secteur minier liées au manque
d'électricité dont souffre le Katanga, dans le sud-est de la République
démocratique du Congo.
Au pied du terril qui surplombe la capitale
de la grande province minière du pays, STL exploite depuis l'an 2000 cette
montagne de scories pour en tirer un concentré de cobalt et de l'oxyde de zinc
grâce à un gigantesque four.
Directeur de la maintenance, M. Tavernier
explique que la société a besoin de 34 mégawatts pour faire tourner ses
installations à plein régime. En ce moment, dit-il, la Société nationale
d'électricité (Snel) en fournit environ 24, un moindre mal.
Mais il faut encore compter avec les
délestages, souvent plusieurs fois par jours. Le mois d'avril a été
particulièrement terrible, raconte M. Tavernier, avec des coupures de courant
qui ont pu durer jusqu'à sept heures.
Le problème énergétique a commencé à se
faire sentir à partir du boum minier de 2006-2007, dit-il, la situation a
commencé à se dégrader jusqu'à devenir vraiment catastrophique à partir de
2012.
Orgueil du Congo, l'industrie minière,
alors exclusivement publique, a été victime de la gabegie et de l'impéritie de
l'État sous le régime du dictateur Mobutu Sese Seko (1965-1997).
Exsangue au début du siècle, elle s'est
relevée après la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003) avec l'afflux
d'investissements privés étrangers.
Grâce à ses gisements fabuleux du Katanga,
la RDC est aujourd'hui le premier producteur mondial de cobalt, métal très
prisé des industries de pointe, et dispute à la Zambie voisine la première
place du classement des producteurs de cuivre africains, avec une production
record de plus d'un million de tonnes en 2014.
- Fragilité terrible -
Désireux de hisser le Congo au rang des
nations émergentes à l'horizon 2030, le gouvernement compte sur la hausse de la
production minière pour accroître ses recettes fiscales afin de sortir de
l'ornière un pays parmi les moins développés au monde.
Mais la renaissance de l'industrie minière
n'a été accompagné par la mise en service d'aucune nouvelle unité de production
d'électricité et la Snel se retrouve contrainte de gérer la pénurie, incapable
d'assurer les contrats de fourniture de courant passés avec les industries
minières.
Dans ces conditions, prévient la Chambre
des mines congolaises, la production est condamnée à plafonner. Les objectifs
des industriels comme du gouvernement ne peuvent être atteints.
Le déficit énergétique dont souffre le
secteur est évalué à 600 mégawatts. Cela représente un manque à gagner de
250.000 à 300.000 tonnes de production sur l'année, dit Ben Munanga, directeur
Énergie et Infrastructures pour le groupe kazakh ENRC et membre de la
Commission Énergie de la Chambre des mines.
A la Snel, Jean Marie Mutombo Ngoie, chef
de division des réseaux de distribution du Katanga, assure que le problème est
une situation passagère.
Nous pensons que dans une année, la Snel
sera en mesure d'augmenter la puissance installée, dit-il comptant
essentiellement sur les travaux de rénovation de quelques centrales auxquels
contribuent plusieurs groupes miniers.
Mais cela ne pourra pas résorber tout le
déficit. Il faut de nouvelles unités de production dans le secteur. C'est ça la
demande pressante, dit M. Munanga.
Pour tenter de pallier les difficultés,
certaines entreprises installent des groupes électrogènes, d'autres ont recours
à de l'électricité importée de Zambie, mais dans les deux cas, cela représente
un surcoût.
Fin avril, le gouvernement a fait un geste
en prenant un décret exonérant pour quatre ans les groupes miniers du paiement
des droits de douane et de la TVA sur l'électricité importée et le matériel
destiné à la production d'électricité.
Commentaire cynique d'un minier : Ils n'ont
aucune solution véritable à moins de quatre ans.
Vieilles et mal entretenues pendant des
années, les centrales électriques congolaises doivent régulièrement être
immobilisées pour leur maintenance.
Le pays fait face à une fragilité
énergétique terrible, reconnaît-on de source proche du gouvernement, estimant
qu'à court terme, la situation risque d'empirer pour les miniers.
str-mj/mbb/sba/de/mcj
ENRC - EURASIAN NATURAL RESOURCES
CORPORATION
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