01 mai 2012

4月19日 ダイヤモンド輸出 export des diamants


Le jeudi 19 avril 2012
日本、35日目。曇り。

新橋のニュー新橋ビルにて18時から講演会。RDCコンゴの紹介講演である。大変に有難い機会を下さった宗教通信社のH氏に感謝申し上げる。

42日からストに入っていたカタンガ州及びその他の州の公立病院の医者のストは、18日政府とのネゴが進展していることを理由にスト中止となった。

画像は原石を磨いた結果である。しかし原石も輝いている。
RDCコンゴからダイヤモンドの密輸が難しくなっているという記事である。何重ものコントロールがなされ、10年前なら簡単に持ち出せたダイヤも今や易々とは密輸できない状況になってきた。これはなにもダイヤに限らない。レアメタルも正式ルートを使わないと輸出ができないようになってきている。僕は歓迎すべき傾向だと思う。
ダイヤに関して言えば、先ずキンバリー・プロセス証明制度がある。さらにRDCコンゴの鉱石検査機関CEECで分析と税金を支払わねばならない。金は1%(さらに税関で2%)だが、ダイヤモンドは6%である。密輸代作として脱税防止委員会による密告制度も導入されている。
ダイヤモンドも正式ルートで輸出する時代になってきたことは喜ばしい。正式に輸出して十分採算がとれるはずであると僕は考える。

RDC : la nostalgie des exportateurs de diamants
Par Bruno Minas (RFI)

Les exportateurs de diamants du Congo-Kinshasa ont la nostalgie du bon vieux temps où il suffisait de mettre quelques pierres brutes dans son sac et de prendre l’avion direction Anvers en Belgique, la place forte du marché. C’était il n’y a pas si longtemps, une dizaine d’années.

Depuis, est intervenue la certification Kimberley pour écarter les diamants du sang. C’est le ministre lui-même ou son secrétaire général qui signe pour chaque colis. Et puis surtout, depuis un an et demi est entré en vigueur le passage obligatoire par le CEEC, le Centre d’évaluation, d’expertise, et de certification. Il est maintenant totalement interdit de sortir une pierre brute du pays. Dans ce centre, elle subit la désoxydation ; un bain d’acide pour la nettoyer et l’évaluer. Le tout taxé entre 5% et 6% de la valeur. La désoxydation étant elle-même aux frais de l’exportateur.

Une Commission nationale de lutte contre la fraude a également été mise en place. Parmi ses moyens, un procédé efficace : la délation. On les appelle pudiquement les « aviseurs », ceux qui peuvent dénoncer anonymement une exportation illicite. En cas de saisie, généralement à l’aéroport, l’aviseur touche 20% de la valeur et peut faire ainsi fortune.

Trois scanners ont été commandés récemment pour faire la chasse aux contrevenants. Plus de contrôle, plus de paperasses, plus de taxes, le tout pour alimenter les finances publiques. Le ministère des Mines planche actuellement sur une révision du Code minier, cela ne concerne pas seulement le diamant, mais tous les minerais. Là encore, il s’agit de contribuer davantage aux finances publiques. Par exemple, on veut faire sauter une clause de l’actuel Code qui dit que toute nouvelle taxe ne s’applique pas aux miniers si elle leur est défavorable, or la RDC est entrée récemment dans l’ère de la TVA à 16%... Sur des diamants cela peut faire mal.

Mais les diamantaires ont encore de beaux jours devant eux. Bientôt la fin de la saison des pluies, l’activité reprend de plus belle pour ces pierres qui vont soit en bijouterie, soit dans l’industrie selon leur qualité.

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