Le vendredi 11 mai
2012
快晴。7時、20.5℃、55%。
僕のブログ『アフリカの星』のタイトルに「コンゴ」という単語が含まれていると、Googleアラートでしかけた「コンゴ」に拾われることがわかった。なるだけ「コンゴ」をこれからタイトルにいれるようにしよう。
ベルギー王レオポルド2世がコンゴを公に私領化したのは1885年のベルリン会議の結果であった。国はコンゴ自由国(Etat Indépendant du Congo)と呼ばれた。よりにもよって何という名前をこの国に与えたものである。翌年国王は自分の体制を守るために警察隊を組織した。この武装した警察隊は軍隊といってもよかったが、これを構成していたのは西アフリカ(ハウサ人)、ソマリア、エジプト、ザンジバール、南ア(コサ人)でリクルートされたアフリカ人たちであった。勿論統率していたのはベルギーを初めイタリア人や北欧人たちヨーロッパ人である。彼らはスワヒリ語を話す人々を壊走させていった。スペインのコンキスタドールと変わらない残酷さである。こうしてゴムや象牙をほしいままにした。
国立公園ビルンガVirungaの中で原油がみつかったことは既に触れた。以下の記事で興味をひいたのはトータル社(原油開発、石油スタンド大手)の株主総会でWWFフランスがデモをして公開質問状を提出するが、トータル社がまともに回答していることである。ビルンガ国立公園はRDCコンゴの北キヴ州にある。山岳ゴリラの生息地として世界的に有名である。原油開発でゴリラ等保護されるべき動物たちが被害を蒙る危険性があるから開発を中止せよというのがWWFの主張である。
トータル社は開発中止などということは約束しないが、「法を遵守する」とはいう。しかし、RDCコンゴに於いては、法は「あってなきがごとし」。結局、採算があえばこの内陸からインド洋までパイプラインがひかれることになるのだろう。
WWFフランスのイザベル・オティシエ代表 1991年女性として初めてヨットで世界一蹴を成し遂げたことで有名 |
12/05/2012 à 02h23
La présidente du WWF
France, Isabelle Autissier le 3 avril 2009 à Paris FRANCOIS GUILLOT AFP.COM
PARIS - Le WWF a fait
campagne lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total, vendredi à
Paris, contre un projet d'exploration pétrolière auquel participe le groupe en
République démocratique du Congo, qui menace selon l'ONG le parc national des
Virunga (région des Grands lacs).
La présidente du WWF
France, Isabelle Autissier, s'est exprimée à deux reprises lors de l'AG,
d'abord via une question écrite qui a été lue par le PDG du groupe Christophe
de Margerie, puis en prenant la parole en personne durant la séance
traditionnelle de questions-réponses avec l'assemblée.
Rappelant lors de son
intervention que "la biodiversité, c'est un peu notre assurance-vie à nous
tous sur la planète", elle a exposé les demandes de l'association, qui
veut que Total s'engage à ne jamais opérer à l'intérieur d'un parc, ni dans
aucun autre site classé au patrimoine mondial de l'Unesco (comme l'est le parc
des Virunga), et qu'il suspende ses activités en périphérie, ce qui lui a valu
quelques applaudissements.
Ces requêtes figurent
également dans une lettre ouverte au PDG de Total publiée le même jour dans le
quotidien Libération, et dans des tracts qui ont distribués par des membres du
WWF déguisés en gorilles, à l'entrée du Palais des congrès où se déroulait
l'AG.
"Total s'est engagé
à ce qu'il n'opère pas dans le parc national des Virunga, et comme c'est prévu
dans son code d'éthique, Total respecte toutes les lois en vigueur dans les
pays où il opère", a répondu le patron du groupe pétrolier à la question
écrite.
Il a confirmé que
Total entendait mener des activités de prospection en périphérie du parc,
rejetant ainsi l'appel du WWF à les suspendre, mais a assuré qu'elles se
feraient dans le respect des réglementations locales et internationales.
"Total prend ses décisions en respectant les lois en vigueur", a-t-il
dit.
Relancé sur ce sujet
par Mme Autissier, il a observé que le groupe était loin d'avoir commencé ses
activités aux abords du parc, et s'est dit prêt à un "dialogue
constructif" sur cette question.
Concernant l'appel à
ne jamais intervenir dans un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il
a indiqué ne pas pouvoir donner d'engagement à ce stade mais a promis de
fournir une "réponse circonstanciée" au WWF.
Par ailleurs, un
représentant d'une autre ONG, Les Amis de la Terre, a également pris la parole
durant l'AG, pour décerner verbalement au groupe le "prix Pinocchio du
développement durable". Il l'a aussi interpellé sur un projet
d'exploration de sables bitumineux (une forme de pétrole non conventionnelle
dont l'exploitation est très controversée) à Madagascar, dans la zone de
prospection de Bemolanga, qui menacerait l'environnement et la population.
"J'aime beaucoup
Pinocchio, donc ça ne me pose aucun problème", a ironisé le patron de
Total, avant de critiquer la démarche de l'ONG, qu'il a accusée de lancer des
reproches non étayés. A Madagascar, a-t-il rappelé, Total n'a pas trouvé de
réserves suffisantes de sables bitumineux pour les exploiter, au grand dam
selon lui des Malgaches, qui voient ainsi s'évanouir des espoirs de retombées
économiques.
Il a ajouté qu'avant
de quitter l'île, le groupe allait "vérifier" si, à défaut de sables
bitumineux, il était possible d'exploiter des hydrocarbures conventionnels à
Bemolanga, "dans l'intérêt général" des Malgaches.
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