Le dimanche 29 avril
2012
快晴。7時、22℃、55%。
この作品もRDCコンゴの現状をちくっているらしく、この国で上映されるか否かは甚だ疑問である。
ルブンバシに限らないと思われるが。RDCコンゴの映画文化は壊滅状態である。ルブンバシではフランス文化センターが毎週水曜日、時に映画週間として毎日フランス映画を中心として映画を上映してくれる。これを除いて、商業映画館が市の中心に2館ある。いずれもDVDからプロジェクターで映画をスクリーンに写す。その映画は3流の映画作品である。夜の最終回の上映はポルノと相場が決まっている。
Cinéma
: Djo Tunda wa Munga, Kinshasa
27/04/2012 à 16h:18
Par Malika Groga-Bada
Avec Viva Riva !, le jeune
réalisateur congolais Djo Tunda wa
Munga signe un film noir et torride sur la capitale. Sorti en France le 18
avril, il enchante la critique.
Autant retenir son nom
dès maintenant : Djo Tunda wa Munga. Son fait d’arme ? Avoir sorti la
RD Congo de sa léthargie cinématographique. Et être entré dans le cercle très fermé des réalisateurs
bancables du continent. Son premier long-métrage, Viva Riva !, sorti en France
le 18 avril, suscite déjà l’engouement.
Mi-polar, mi-satire
sociale, il use de tous les ressorts du film noir : un flambeur beau
gosse – Riva – rentré d’Angola
avec une cargaison d’essence volée, un gangster lancé à sa recherche et une
plantureuse créature, dont Riva tombe amoureux, maquée avec le caïd de la cité.
Le tout dans la ville de Kinshasa, sale, moite, mais vivante et remuante.
Le Congo, trop cher !
Djo Munga filme Kin
comme il la redécouvre en 1999, à son retour au pays. Né dans la capitale
congolaise en 1972, il est expédié dans un pensionnat belge à 9 ans, comme de
nombreux enfants de la bourgeoisie. Le plongeon dans le marasme, il le vit par
ricochet, lorsque la monnaie nationale est dépréciée et que l’argent de poche
se fait rare. Diplômé de l’Institut national supérieur des arts du spectacle
(Insas) de Bruxelles, il est producteur sur des documentaires et des fictions
avant de se lancer. « En 2003, quand j’ai montré mon scénario, personne ne voulait
s’engager », se souvient-il. Le Congo ? Trop dangereux ! « Mais il était hors de question de le faire
ailleurs », explique-t-il.
Toute l’histoire
s’appuie sur cette ville géante de plus de 10 millions d’habitants. Le Congo ? Trop cher aussi ! « C’est bien le
drame des pays pauvres. Il faut faire venir tout le matériel de l’extérieur. »
Près d’un quart du budget du film (1,8 million d’euros) a été englouti par la
logistique. Sélectionné pour le
Festival de Toronto en 2010, Viva Riva ! a enchaîné les succès : meilleur film
africain aux MTV Movie Awards en 2011, six fois primé aux African Movie Academy
Awards la même année… Mais c’est l’enthousiasme du public que Djo Munga
préfère.
Jeune afrique
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