Le samedi 28 avril
2012
快晴。7時、22℃、60%。
最近「フライ・コンゴ」という航空会社がサービスを始めたが、この航空会社は去年キサンガニで大事故を起こして解散させられたヘワ・ボラ航空が名前を変えて登場した航空会社のようである。事故を完全には清算しないまま再生した「フライ・コンゴ」。ちょっと穏やかではない。
Modernisation des
aéroports en RD Congo
Sécurité aérienne - La
RVA et la BAD se préoccupent de la modernisation des aéroports. Beaucoup
restent à faire en ce qui concerne la sécurité aérienne en RDC. Et à ce jour,
la Banque africaine de développement (BAD) et la Régie de voies aériennes (RVA)
semble être préoccupées par la question de la sécurisation aérienne dans le
territoire national. La Régie des voies aériennes (RVA) et la Banque africaine
de développement (BAD) se sont engagées à moderniser les différents aéroports
de la RDC. C'est qui justifie la signature, il y a quelques jours, d'un
aide-mémoire entre les deux parties, pour le financement du Projet prioritaire
de sécurité aérienne (PPSA). La signature de ce partenariat s'inscrit dans le
cadre de l'assainissement de l'espace aérien en République démocratique du
Congo.
Selon l'Agence
congolaise de presse (ACP) qui a livré cette information, le quitus de la BAD a
été donné le samedi 21 avril 2012. Et l'aide-mémoire dont il est question a
sanctionné la fin de la mission de supervision de la BAD en RDC. «La mission de
la BAD qui a visité les aéroports de N'Djili à Kinshasa et celui de Luano à
Lubumbashi, s'est réjoui de la mise en oeuvre des travaux dans différents
chantiers retenus dans le cadre du PPSA. Ce qui constitue des signaux forts
d'une gestion saine instaurée par la nouvelle direction de la RVA», renseigne
l'ACP.
La mission de la BAD,
poursuit ACP, a formulé certaines recommandations à l'attention du gouvernement
de la République. Entre autres, la finalisation du contrat de partenariat avec
ADPI/Paris, la réforme de la RVA, l'allocation régulière de la contrepartie
mensuelle de 330 000 dollars américains, prévu pour la réalisation de ce
projet.
Du côté de la RVA, on
a salué la disponibilité de la BAD à financer le PPSA. La RVA a réaffirmé, par
ma même occasion, sa volonté à finaliser le projet, à sécuriser l'espace aérien
congolais et à redonner confiance aux exploitants aériens congolais.
Cofinancé par la
BAD/FAD et la Banque mondiale pour une enveloppe de 160 millions USD, la PPSA
comprend deux principales composantes. Le premier concerne la visualisation et
le contrôle de l'espace aérien congolais. Le second volet lui, s'occupe du
développement et de la modernisation des infrastructures ainsi que les
équipements au sol, afin d'optimiser la sécurité aérienne.
Un réveil tardif
Il faut noter que la
RVA, comme toutes les autres entreprises et établissements publics, vient de se
réveiller tard, après que des vies humaines ont été gratuitement fauchées. Pour
l'opinion congolaise, il serait plus intéressant si le fameux PPSA prenait en
charge l'érection de nouveaux aéroports, étant donné que le nombre d'aéroports
viables en RDC ne reflète nullement la taille du pays.
L'opinion se
souviendra que la RDC a connu une série de catastrophes aériennes ces dernières
années. Le 25 août 2010, un avion de la compagnie FILAIR s'est écrasé à
Bandundu-ville, tuant 20 personnes. Le lundi 4 avril 2011, un avion de la
Monusco a fait crash à l'aéroport de N'Djili à Kinshasa, occasionnant 32 morts.
Vendredi 27 juin 2010, un avion de Hewa Bora a terminé sa course dans le sable
à l'aéroport de N'Djili, faisant plusieurs blessés. Et le 8 juillet 2011, un
Boeing 727 de la compagnie Hewa Bora s'est écrasé, peu avant d'atterrir à
l'aéroport de Bangboka à Kisangani (Province Orientale).
Le drame s'est produit
aux environs de 14h30 heures locales. Comment expliquer ces craches à
répétition ? Que faire pour améliorer la sécurité aérienne congolaise ? Comment
peut-on admettre que dans un pays où l'on prétend respecter les droits humains,
des aéroports ne soient pas balisés ? Voilà des questions que se pose la
population congolaise et qui n'ont jamais trouvé des réponses.
Quelques jours après
le crash du Boeing 727 de Hewa Bora à Kisangani, le gouvernement a décidé de
retirer la licence d'exploitation à Hewa Bora, «en attendant l'issue de
l'enquête initiée sur le crash». Des enquêtes qui, jusqu'à présent,
n'aboutissent à rien. Selon les autorités congolaises, cette décision avait été
prise suite aux «accidents récurrents de cette compagnie».
Mais seulement voilà.
Moins de 12 mois après, la même société revient sous un autre nom. En
l'occurrence, FlyCongo. Les autorités de FlyCongo ont affirmé, quelques jours
avant le vol inaugural, que six avions d'ancienne génération de Hewa Bora
Airways étaient en cours de démantèlement et seront prochainement détruits et
recyclés pour le métal. Elles ont reconnu avoir gardé un seul aéronef qui, à
leur avis, devrait être envoyé dans un musée. Certains agents de Hewa Bora font
partie de l'équipe actuelle de FlyCongo. D'autres ont démissionné et d'autres
encore sont allés à la retraite.
Signalons que le
Boeing HBA s'était écrasé avec plus de cent passagers à bord avait tué
soixante-quinze personnes. Et jusqu'à ce jour, l'indemnisation des victimes
pose problème. Selon certaines sources, la nouvelle compagnie née des cendres
de Hewa Bora se dit disposée à n'indemniser que les familles de ceux qui ont
succombé lors du crash, et non pas les survivants. Une injure à la nation
congolaise, à en croire certains spécialistes.
Par Olivier Kaforo
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