Le mercredi 10 octobre
2012
快晴。6時、26℃、42.5%。
キヴ州の州都ゴマ市でこの月曜日8日手榴弾によるテロで一人が死亡、20名以上が負傷した。この数週間で少なくとも18名が犠牲になっているという。ルワンダが武器弾薬を供給しているといわれる反乱武装集団M23は既に8月からゴマ市から30km地点に来ている。テロは彼らの仕業のようだ。こんな危険な武装集団を野放ししている国軍や国連軍は無能としかいいようがない。日本は国連に膨大な負担金を払っているのに全く発言しない。国連職員や国連軍に金を出して日本は国際的失対事業をしている。
マリ国の北部がマグレブ・アルカイダに軍事占領されている。そこではイスラム法を厳格に適用し始めている。犠牲者は特に女性だ。サウジアラビアのように目だけを出して全身を黒い布で覆うように強制される。そうでない女性はストーカーのように風紀警察官がつきまとう。その風紀警察のトップがアハメド・ムサである。名前からしてマリ人ではない。アラブしかもアルジェリア人であろう。彼が横暴を極めている。捕らえた女性を強姦するなど不当に不当を重ねているようだ。
そんな中、トンブクトゥの女性たちが立ち上がった。彼女たちは云う「もう既に私たちはアルカイダに殺されているわ。だから怖いものなんてない。一度死ぬのも二度死ぬのも一緒」だと。そして6日、実際の行動にでた。トンブクトゥの街中でデモをしたのである。直ちに警察が飛んできて排除された。しかし、彼女たちのデモは本当に勇気ある行動である。正に命を張っている。
さすがイスラムの「信仰防衛隊」(Ansar Dine)のメンバーが彼女たちの代表と面談したという。しかし、その後風紀警察の態度が改まったという事実はない。それでもイスラム世界で女性が中心をなしたというのは大きな変化である。もっとも家庭内では多くの場合女性の方が強いのは世界中どこでも同じである。
女性デモ (但し画像が6日のものであるか否かは不明、 マリの日刊紙「レソールL'Essor」紙電子版から) |
Nord-Mali - Les femmes
de Tombouctou contre-attaquent
Slate Afrique
«Nous n’avons plus peur de mourir, car nous
sommes déjà mortes. Et comme on ne meurt pas deux fois, nous n’avons plus rien
à perdre face à ces bandits déguisés en musulmans», a affirmé une habitante de
Tombouctou au quotidien malien L’Essor.
Le 6 octobre,
plusieurs centaines de femmes ont ainsi bravé les interdits et manifesté contre
les agissements de la police islamique des mœurs de Tombouctou, aux ordres du
commissaire Ahmed Moussa. Elles ont protesté contre ce dernier, «dont le
passe-temps favori est la chasse aux femmes et aux jeunes filles non voilées»
selon L’Essor du Mali.
«Il nous poursuit dans
les rues, au marché. Et comme si cela ne suffisait pas, il se permet d’entrer
dans nos maisons pour nous punir et nous humilier devant nos maris et nos
enfants» a témoigné une autre femme dans le quotidien malien.
«Il nous brime pour
rien. Pourtant ce monsieur (Ahmed Moussa) qui nous harcelle nous regarde avec
envie quand nous sommes en prison sans voile. Ce sont des hypocrites» s’est
indignée dans L’Essor une femme jointe par téléphone.
Dans un autre
témoignage recueilli par Jeune Afrique, une habitante de Tombouctou est allée
encore plus loin et a raconté que le chef de la brigade des mœurs «emmène
certaines des femmes arrêtées chez lui pour les violer».
La manifestation du 6
octobre a ainsi dénoncé des méthodes jugées honteuses par les femmes
interrogées. La marche, qui n’aura duré qu’une petite heure, était spontanée
selon L’Essor du Mali, et a été dispersée par des islamistes armés qui ont tiré
des coups de feu en l’air.
Après la manifestation,
des membres d’Ansar Dine ont toutefois accepté de recevoir une délégation de
femmes, qui se sont plaintes des «exactions physiques, attouchements et autres
scènes d’humiliation» qu’elles subissent à Tombouctou selon L’Essor du Mali.
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