28 avril 2013

4月28日 ルワンダ国債発行 Le Rwanda lance un emprunt obligataire de 400 millions de dollars


Le dimanche 28 avril 2013
7時、快晴、21℃、55%。

なんでもくっつける瞬間接着剤をルブンバシで探した。アラン君の店にも、文法具店で多分最も大きなアキリマリ店にも置いていない。しかし、キンマートの文具売り場で見つけた。「Super Gue」という商品名でmade in UAE(アラブ首長国)だった。UAEは結構細かいものまで自国で作っている。いよいよ乾季がきて水撒きが日課になりつつあるが、水撒きホースもUAE製だ。瞬間接着剤は額縁を直すため。壊れたと同じ額縁を店で売っていなくなった。売り切れたらそれまでなのだ。仕方ない。

安部首相はロシア、中東にゴールデン・ウィークを利用して外遊する。やることが古い。国民が休暇中も自分は働いているという姿勢を見せるのか。在外公館員は休めず迷惑千万。訪問先もなんら新鮮味がない。具体的成果(北方領土返還など)も期待できない。何故、訪問先にアフリカを選ばないのか。これが中国外交との大差である。

マダガスカルでは今年724日大統領選挙がある。現大統領ラジョエリナAndry Rajoelina(日本語Wikipediaでは330日生れの39歳だが、仏語や英語のWikipediaでは530日生れ38歳)も前大統領ラヴァロマナナMarc Ravalomanana63歳)も今回出馬しない。2007年ラジョエリナが首都アンタナナリボAntananarivoの選挙市長に選ばれてからの政治不安でラジョエリナが事実上の国家元首に2009年からなっているが、国際圧力で政争の当事者二人が大統領として立候補しないことになった。ところが元大統領で軍人のラツィラカDidier Ratsiraka76歳)が昨日27日(土)出馬表明した。ラジョエリナもラヴァロマナナも出馬しないとはいえ、それぞれ傀儡ともいえる候補者が政党からでてくる。赤い大将と呼ばれたラツィラカはもはや「赤く」ないが、聊か亡霊のような存在である。
順当にいけば、ラジョエリナ氏が任命したアンタナナリボの現市長ラザフィンドラヴァイEdgard Razafindravahyが次期大統領になるのだろう。そんなラジョエリナ大統領が26日(金)バチカンでフランシスコ教皇に面談した。教皇はマダガスカルの安全と平和と門主主義を祈願したが、ラジョエリナ氏のヴァチカン訪問はやはり政治的なものだろう。政治に教皇を利用するのは政治家の常套手段である。7月の選挙結果で政治空白、内戦などが起きないように、民主主義が定着するようにしてもらいたいものである。

ルワンダがドル建で4億ドルの国債発行をした。RDCコンゴ東部の紛争に直接軍事関与していることが国連によって報告されて、英国、ドイツ、ベルギーなどから援助を差し止められ、援助に依存している経済構造が破綻してきている。その援助を補うため国債発行をしたのだ。米国のシティバンクとフランスのBNPが引受銀行になった。S&Pの格付けはBである。Bだから償還が10年物で6.785%という高クーポン。40%がアメリカ、33%が英国、8%がスイスで消化された。機関投資家が買ったわけであるが、銀行は10%だけで、残りの大部分が資産運用ファンドに売れている。僕はこんな国債はジャンクボンドに等しいと思う。ルワンダは米国やIMF、世銀なとのいうことを聞く優等生であるけれども、国の産業がなく、隣国RDCコンゴの鉱物資源を盗掘密輸しているような国であり、政治的にも経済的にも長期的に見ると安全とはとても云い難い。良くぞ国債発行が出来たもんだと感心する。RDCコンゴの東部情勢によっては容易にルワンダは破産する国である。この国債発行で儲かったのはシティバンクとBNPだけだろう。僕だったら絶対にルワンダ国債をポートフォリオに入れるような愚かなことはしない。
ルワンダの首都キガリのコンヴェンション・センター
センターは未完、この完成に国債発行で資金を賄うという。
未来のキガリ
摩天楼が聳え立つような想像図を作って
謝金をさせるのはどこの国?
キガリをロンドンのシティー地区のようにするには
平和と有り余る金のバブルが必要だ
現在のキガリの中心部

Le Rwanda lance un emprunt obligataire de 400 millions de dollars


Le Rwanda, confronté depuis plusieurs mois à une diminution de l'aide internationale, est devenu jeudi le premier pays d'Afrique de l'Est à lever des fonds sur les marchés internationaux, en lançant un emprunt obligataire inédit de 400 millions de dollars (environ 300 millions d'euros).

Cette opération, confiée aux banques américaine Citigroup et française BNP Paribas, doit servir à rembourser la dette à court terme du pays et financer des investissements stratégiques.

"L'opération a été précédée d'une tournée des investisseurs à Hong Kong, Singapour, Londres, Munich, Francfort, Boston, où la présentation de l'émission a été très bien accueillie", a relevé auprès de l'AFP Nick Darrant, responsable de la syndication de dette en Europe centrale et de l'Est, Moyen-Orient et Afrique au sein de la banque française.

L'émission, à échéance mai 2023, a été réalisée à un taux de 6,875%, a-t-on appris d'une source de marché.

Parmi les investisseurs, 40% sont originaires des Etats-Unis, 33% du Royaume-Uni, 8% de Suisse, 6% d'Asie, 5% du Benelux et 4% d'Allemagne. Répartis par type, une large majorité d'entre eux (83%) sont des gestionnaires d'actifs et 10% sont des banques.

Parmi les priorités rwandaises: finaliser la construction d'un important centre de conférences, le Kigali Convention Center. Le Rwanda, dont la population est encore largement rurale et qui l'an dernier affichait un PIB par habitant de 664 dollars, cherche à développer ses services.

L'emprunt lancé sur les marchés internationaux va aussi permettre au pays de diversifier et augmenter ses sources de financement, et de "réduire le déficit d'investissement dans ses infrastructures", a estimé Mark Bohlund, économiste spécialiste de l'Afrique subsaharienne, chez IHS Global Insight.

Le Rwanda est régulièrement salué par la communauté internationale pour ses efforts en matière de lutte contre la pauvreté. Le pays a affiché en 2012 une croissance économique de 8% et pourrait encore, selon le Fonds monétaire international (FMI), engranger une hausse de 7,5% de son PIB en 2013.

Ce sont ces facteurs qui ont, à l'occasion de l'émission obligataire, conduit les agences de notation financière Fitch et Standard and Poor's (S&P) à attribuer un "B", avec perspective stable, à la nouvelle dette souveraine rwandaise.

"La cote du Rwanda est soutenue par des politiques économiques solides et des réformes structurelles bien engagées, une stabilité macroéconomique ainsi qu'une dette publique faible (23,3% du PIB en 2012)," a expliqué Fitch dans un communiqué.

S&P a de son côté mis l'accent sur la réduction du taux de pauvreté, passé de 57% en 2005-2006 à 45% en 2010-2011.

Mais les deux agences mettent malgré tout encore en avant des "faiblesses structurelles" comme le bas niveau du PIB par habitant, une économie trop peu diversifiée, des revenus à l'exportation encore trop "volatils" et une trop grande dépendance à l'aide internationale.

L'économie rwandaise a d'ailleurs subi de plein fouet ces derniers mois les gels d'aide décidés par plusieurs de ses bailleurs de fonds (Royaume-Uni, Suède, Allemagne, Pays-Bas, Belgique notamment) à la suite d'accusations de soutien de Kigali à un mouvement de mutins qui déstabilise depuis plus d'un an l'est voisin de la République démocratique du Congo (RDC). Ces gels ont entraîné un manque à gagner de quelque 62,4 milliards de francs rwandais (73 M EUR) dans le budget 2013 du gouvernement.

L'émission obligataire rwandaise est donc cruciale pour l'économie du pays. Mais elle pourrait aussi servir de test à la région.

Le Kenya a fait part de son intention de lancer prochainement un emprunt obligataire d'un milliard de dollars sur les marchés internationaux. La Tanzanie envisage aussi une émission obligataire d'ici à la fin de l'année.

L'émission de jeudi "est définitivement un succès qui va augmenter l'intérêt des marchés financiers pour le Rwanda et la région", a anticipé Mark Bohlund.

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