Le
mardi 9 avril 2013
6時、快晴、24℃、55%。
生の落花生を煮た。殻を剥くのに1時間以上を要した。殻を剥いた落花生を米に入れて炊いた。また牛肉と一緒に煮たり、カレーに入れたりした。落花生御飯は乙な味だった。
昨夜は口内左上の歯痛で苦しんだ。Dolorenがあったので18時と24時に服用。これは鎮痛作用で一般的なパラセタモル500mgが入っている。今朝はさらに抗生物質Clamoxyl500mgを飲んだ。抗生物質は嫌いだが、歯痛の原因が細菌性と思われるから致し方ない。鎮痛剤は切れたはずだが歯痛は遠のいた。と思ったら昼食時に激しい痛み。
インガ第3ダム。何回かこのブログでも書いているこのプロジェクトだが、なかなか実現しない。最後の話は電気を大量に消費するアルミ工場をバ・コンゴ州に建設するというBHP Billiton社がインガ第3を手がけるというものだった。BHP Billitonはオーストラリアと英国に本社をもつ鉱山開発世界トップの多国籍企業である。だが、去年2012年2月話は断念された。その理由はどうもはっきりしない。その後、同年10月南アのプレトリアで、また今年3月上旬キンシャサで南ア政府とRDCコンゴ政府が会談し、南ア政府のファイナンスでインガ第3ダム建設が行われるという政府間協定が結ばれることになった。
アメリカの総合エンジニアリング会社エーイーコムAecomとフランスの電力会社EDFが行った2011年の共同調査によれば、コンゴ河のこの場所でインガ第3から第8まで建設したとして4万3000メガワットの発電能力があり、これはRDCコンゴ国内は勿論エジプトから南アまで電力を輸出できるのだそうである。
インガ第3の発電計画は4800メガワット。第1が350メガワット、第2が1424メガワットであった。勿論メンテナンスが不良であるから、1973年および82年の完成である両発電所は既に老朽化しておりこれらの数字はでていない。いずれにせよ、南アは第3から2500メガワットの供給を得、カタンガ州が2300メガワットを享受する計画である。恒常的電力不足に悩む南アにとってRDCコンゴが救いの神となる。
RDCコンゴの電力会社はその悪い実績から蚊帳の外に置かれるようだ。当然だろう。赤字体質、官僚主義はインガ第1および第2の運営実績から知れる。従い中国、韓国、カナダ、スペイン等の会社に任されることになろう。送電についてもSnelを外す。
ダムのファイナンスは南ア、IMF、ADB(アフリカ開銀)等々から容易に集められる。
確かにRDCコンゴでは人口の僅か9%しか電力の恩恵を受けていない。折角のインガ・ダムだが、国民の日常生活には関係がないことになりそうだ。しかし、電気の普及はインガに頼るのではなくもっと小回りのきいた発電設備、送電設備の充実が望ましいといえる。RDCコンゴは河川に恵まれている。さらにタンガニーカ湖など天然ガスや原油も地下には眠っている。インガの電気を南アやカタンガ州が吸い取ってしまうと責めるのは場違いではないかと僕は思う。
インガ第3ダムは第1、第2の直ぐ近く キンシャサから西に下ったコンゴ河の急流地帯 もう30年もパローラパローラで時が過ぎた |
RD Congo : à qui
profitera le barrage d'Inga 3 ?
08 Avril 2013 09:05 par
Christophe Le Bec, envoyé special à Kinshasa de Jeune Afrique
壮大な送電計画 将来はカイロまで電気が送られるのか |
Selon un protocole
d'accord signé en mars, plus de la moitié de la production de l'ouvrage
congolais sera exportée en Afrique du Sud. Un choix qui ne fait pas l'unanimité
en RD Congo.
Le gouvernement
d'Augustin Matata Ponyo est convaincu de son affaire : la construction d'Inga
3, le premier des six barrages formant le complexe du Grand Inga, va pouvoir
démarrer et durera six ans. Après l'abandon, en février 2012, par BHP Billiton
de sa raffinerie d'aluminium, qui devait être le principal client et partenaire
financier d'Inga 3, Kinshasa a finalement répondu positivement aux
sollicitations de l'Afrique du Sud pour démarrer ce projet sans cesse reporté.
Après deux rencontres sur le sujet, l'une à Pretoria en octobre 2012, l'autre à
Kinshasa les 7 et 8 mars, les représentants des deux pays ont signé un
protocole d'accord, qui doit prochainement passer en conseil des ministres.
« Cela fait des années
que l'Afrique du Sud tanne la RD Congo pour qu'elle devienne son fournisseur
d'électricité. L'industrie sud-africaine est aujourd'hui bridée par la pénurie
de courant, rappelle Thierry Vircoulon, directeur Afrique centrale de
l'International Crisis Group. Le président Joseph Kabila l'aurait promis à son
homologue Jacob Zuma en 2010 : si l'Afrique du Sud aidait son pays à
l'organisation des élections de 2011 et à la pacification de l'est de la RD
Congo, alors il accepterait de lui vendre une part majeure de la production
d'Inga 3. »
Pour les promoteurs du
Grand Inga, avec un débit de 43 000 m3 par seconde et un dénivelé de 100 m sur
12 km, cette zone du fleuve Congo doit jouer un rôle d'électrification majeur
pour tout le continent. Les six nouveaux barrages (Inga 3 à 8) - un « éléphant
blanc » pour d'autres - seront positionnés au fond de la vallée de la Bundi,
inondée grâce à un canal dérivant le fleuve. Pour 27 milliards d'euros, ce
nouvel ensemble permettrait d'atteindre la capacité de 42 000 MW, capable de
répondre aux besoins de la RD Congo mais aussi de l'Afrique du Sud et de
l'Égypte, selon l'étude menée en 2011 par le français EDF et l'américain Aecom.
D'une puissance de 4
800 MW, Inga 3 sera situé à proximité des deux barrages d'Inga 1 (350 MW à
l'origine) et Inga 2 (1 424 MW), construits en 1973 et 1982 et gérés par la
Société nationale d'électricité (Snel). Selon le document signé, l'Afrique du
Sud recevrait 2 500 MW d'Inga 3, le reste desservant en priorité le Katanga, où
l'industrie minière a un besoin urgent de 1 000 MW et dont la demande pourrait
atteindre 2 300 MW d'ici à 2020.
Reste que pour
réaliser Inga 3, plus de 7 milliards d'euros sont nécessaires, dont 4,8
milliards pour le barrage hydroélectrique et 2,3 milliards pour les 3 600 km de
lignes à haute tension reliant Inga à Witkop, en Afrique du Sud, via Kolwezi. «
La Banque mondiale soutient ce projet, j'en ai parlé aujourd'hui avec son
vice-président », confiait Augustin Matata Ponyo le 25 mars, tout en
reconnaissant ne pas encore avoir de montant ferme tant du côté des
institutions de Bretton Woods que des institutions africaines. « La crédibilité
du projet auprès des bailleurs de fonds repose sur l'assurance d'avoir des
clients importants et sûrs. Depuis le retrait de BHP Billiton, nous faisons le
tour des partenaires industriels, au niveau national avec les groupes miniers
du Katanga, et au niveau international avec les Sud-Africains », détaille un
haut fonctionnaire proche du dossier.
D'aucuns s'inquiètent
déjà du peu de place laissé à la consommation des particuliers desservis par la
Snel. Minée par les problèmes de gestion, endettée, guettée par les fonds
vautours, la société ne distribue le courant qu'à 9 % de la population
congolaise. Tenue à l'écart de la plupart des discussions, ce n'est pas elle
mais l'un des trois consortiums internationaux présélectionnés par Kinshasa qui
construira et gérera le barrage d'Inga 3 : China Three Gorges Corporation,
l'association entre les coréens Daewoo et Posco et le canadien SNC-Lavalin, et
enfin le tandem espagnol entre ACS et Eurofinsa. « Le choix sera fait d'ici à
la fin de 2013, après signature de l'accord final avec l'Afrique du Sud »,
indique une source gouvernementale.
Hors jeu
Pour l'installation
des lignes aussi, la Snel est hors jeu. Le marché devrait intéresser des
groupes comme le belge Forrest, déjà présent avec son partenaire Tractebel
(filiale brésilienne de GDF Suez), ou les français Alstom et EDF. Le
sud-africain Eskom et ses filiales pourraient également se positionner, grâce à
une clause du protocole signé en mars avec Pretoria les favorisant dans les
appels d'offres.
Selon le Congolais
Jean-Paul Mvogo, économiste à Sciences-Po Paris, « le Grand Inga ne sera
accepté que si la population bénéficie aussi d'une partie de la manne
électrique ». S'il admet que le recours à des partenaires privés est
primordial, celui-ci ne doit pas être exclusif. « Le barrage d'Inga 2, dévolu
aux mines katangaises, a suscité de nombreuses frustrations, rappelle-t-il. Et
la RD Congo doit rénover tout son réseau de distribution, qui connaît des
déperditions massives. » Pour cela, le pays n'aura pas d'autre choix que de
recapitaliser la Snel, mais aussi de bâtir des petites centrales dans les
provinces pour ne pas dépendre uniquement du Grand Inga, principalement tourné
vers l'export.
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