Le lundi 9 septembre
2013
6時、快晴、22℃、37.5%。
牛カレーにインドのNawabi Meat Masalaという真っ赤な香辛料を入れたら辛くてしようがない。少量だけだったのに辛い辛い。そこでネットで調べて辛さを中和するためにミルクを入れた。マイルドになった。このアイデアは大したものだ。
M23の政治部代表(ビシンワBertrand Bisimwa氏)が武装解除して普通の市民生活に戻る用意があると8日(日)午後AFPの電話インタヴュに答えて語った。条件は次の二つ。
1)フツ系ルワンダ開放民主戦線(FDLR)、94年のジェノサイドの際に当時のザイールにルワンダから逃れてきて反カガメ反ツチ武装闘争を続けているFDLRの中立化。
2)ルワンダやウガンダに難民として逃れているツチ系DRC市民の帰国。
FDLRの中立化は直ぐには難しいが、現在のRDCコンゴにとっては外国系武装強盗集団の一つがFDLRであり、国連平和維持軍Monuscoの戦闘部隊が掃討する対象にもなっていると考えられるので、遠からずFDLRも解散させられよう。
ビシンワ氏によれば、M23はコンゴ国軍に再び統合されることを望まず、軍として解体してしまう意向をのようである。彼の言葉が信頼に値するならば、これに越したことはない。
エジプト同様スーダンには文明の5000年の歴史がある。人の誇りも高いが、女性の誇りも高い。ヌビアの女王アマニシャケトの伝統だろうか。
離婚暦があり、自ら会社を経営するアミラAmira Osmane Hamedさん(35歳)がベール問題で抵抗している。「私たちをタリバンの女たちと一緒にするのか」とベールを被らすに警察に捕まった。
スーダンでは女性がパンタロンを穿いて司法当局から「鞭打ちの刑」に処せられている。
イスラムの国で反抗するには強い勇気がいる。覚悟がいる。
「私はスーダンの女よ、イスラム教徒、でも髪を隠さないわ」、そうアミラさんは警官に向かって云い放つ。男の警官は彼女を侮辱するが、ひるまない。悪法は改めるべきなのだと決意が固い。
イスラム法典シャリアは男たちが勝手に作った戒律である。コーランには書いていないことも男の都合で法として挿入されたと僕は解釈している。「アミラさん、頑張れ!」
アミラAmira Osmane Hamedさん 昔エジプトのアスアンを征服し またローマを撃退したのは スーダンのアマニシャケト女王だった |
Soudan: une femme
risque le fouet pour avoir ôté son voile
Une Soudanaise,
arrêtée pour ne pas avoir caché ses cheveux, a dit être prête à risquer la
flagellation pour défendre son droit à ne pas porter de voile alors que son
procès doit reprendre le 19 septembre.
"Ils veulent que
nous devenions comme les femmes des talibans", dénonce Amira Osmane Hamed
dans des déclarations à l'AFP.
D'après la loi
soudanaise, ses cheveux --et ceux de toutes les femmes-- doivent être
dissimulés sous un hijab.
Amira, 35 ans, refuse
d'en porter et risque le fouet si elle est reconnue coupable lors de son
procès, qui se tient en vertu de l'article 152 du code pénal soudanais qui
prohibe toute tenue "indécente", une formulation vague qui, selon des
militants, laisse les femmes à la merci du harcèlement policier.
"Cette loi a fait
passer les femmes soudanaises de victimes à criminelles", dit la jeune
femme, divorcée, qui dirige sa propre entreprise.
Elle dit avoir été
arrêtée le 27 août dernier. Elle se trouvait dans un bâtiment officiel près de
Khartoum quand un policier lui a demandé de façon agressive de recouvrir ses
cheveux. "Tu n'es pas Soudanaise. Quelle est ta religion?"
ajoute-t-il.
"Je suis
Soudanaise. Je suis musulmane, et je ne couvrirai pas mes cheveux", a
répondu Amira, les cheveux bruns aux reflets dorés finement nattés, avec
quelques boucles dans le dos.
Emmenée au
commissariat, elle a été détenue quelques heures, inculpée puis relâchée contre
une caution.
Le porte-parole de la
police n'était pas joignable dimanche.
"Rania", un
pseudonyme, a elle aussi passé quelques heures en détention pour ne pas avoir
porté de voile, et une autre fois pour avoir porté un pantalon.
"Tu es une
salope. Tu veux coucher avec des hommes, c'est pour ça que tu t'habilles comme
ça", lui ont lancé les policiers.
"Pourquoi les femmes
qui vivent ici ne peuvent pas s'habiller comme elles veulent ?" demande
Rania, qui précise quand même que la loi n'est pas la même pour tout le monde.
Comme Amira, elle dénonce des règles à géométrie variable, les femmes les plus
riches ne se faisant pas arrêter lorsqu'elles sont têtes nues dans les
restaurants chics.
Lors de la première
convocation d'Amira Hamed au tribunal le 1er septembre, une centaine de femmes
sont venues la soutenir. La plupart étaient venues tête nue, comme Amira, qui
n'a "jamais, jamais" porté le hijab.
Son affaire, qui a
attiré l'attention de militants des droits de l'Homme, est la dernière d'une
série de cas qui ont mis en lumière les lois mises en place depuis le coup
d'Etat d'Omar el-Béchir en 1989.
En 2009, le cas de la
journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, incarcérée pour avoir porté un
pantalon jugé "indécent", avait attiré l'attention du monde entier
sur la condition des femmes au Soudan.
Elle avait été libérée
après que l'Union des journalistes soudanais avait payé son amende, mais dix
des femmes arrêtées en même temps qu'elle avaient été convoquées ensuite par la
police et fouettées dix fois chacune.
Mme Hamed espère que
les lois vont changer. Entre-temps elle se dit prête à toute condamnation lors
de son procès -- y compris la flagellation.
"Je prends ce
risque pour dire ce qui se passe dans notre pays et j'espère que ce sera la
dernière fois qu'une femme soudanaise est arrêtée en vertu de cette loi".
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