Le dimanche 10
novembre 2013
7時、うす曇、26℃、60%。10時、快晴。
マダガスカルの大統領選挙の決選投票は12月20日に行われると中央選管が11月8日(金)発表している。有効候補者33名中、元大統領ラバロマナナMarc Ravalomanana派が20.1%、現暫定大統領ラジョエリナAndry Rajoelina派が15.93%を得票、それぞれ1位、2位だった。公平な選挙を期待しよう。
マラウィの元司法大臣、元検事総長だったカサンバラRalph Kasambara氏が逮捕された。財務省の高官暗殺未遂容疑である。高官は南アで医療中。女性大統領バンダJoyce Banda氏、頑張り屋である。僕も応援するも、彼女の身が心配になる。しかし、これで腐敗政治から脱却できたら、ボツワナ国のような模範国になれる。原油がマラウィ湖で採れるようになれば一気にリッチな国になれるかもしれない。
RDCコンゴの反政府軍M23はその軍事活動を停止するが、多くの兵がウガンダおよびルワンダに11月5日(火)以来逃げている。もともとこの2カ国がM23を人的資源を含めて援助していた。M23のマケンガ自称将軍もウガンダ入りした。ウガンダは早々にマケンガ将軍やM23の敗走兵(和平合意で条件が決まるまで彼らをウガンダへの難民だとしている)をRDCコンゴ政府に渡すつもりはないと宣言している。
10月末から破竹の勢いでコンゴ政府軍が北キヴ州の町村を「解放」したが、殆どM23から実は抵抗を受けていない。明日カンパラでコンゴ政府とM23とが和平に合意するが、M23実はルワンダ並びにウガンダの傀儡武装集団は一時撤退するものの実態は温存されるから、この和平に如何ほどの意味があるのか不明だと僕は思うようになってきた。
マイ・マイを含めた他の武装集団はM23の活動よりも遥かに広い範囲で行われている。南北キヴ、オリエンタル州、マニエマ州、そしてカタンガ州だ。国連平和維持軍MonuscoがM23停戦以降どのように活動するのか、それが注目点である。
M23の司令塔マケンガ「将軍」 10月23日ルマンガボ(北キヴ州) |
Ouganda : Sultani
Makenga et les combattants du M23 ne seront pas remis à la RDC
08/11/2013 à 09:05 Par
Jeune Afrique
Deux jours après avoir
signalé une possible présence en Ouganda de Sultani Makenga, chef militaire du
Mouvement du 23-Mars (M23), Kampala a déclaré vendredi que les combattants du
M23, réfugiés sur son sol après la débâcle de leur rébellion dans l'est de la
RDC, ne seront pas remis aux autorités de Kinshasa avant qu'un accord de paix
ne fixe leur sort.
Pour Kampala, la
décision est prise. Sultani Makenga, chef militaire du Mouvement du 23-Mars
(M23) et certains de ses hommes, refugiés en Ouganda après leur défaite dans
l'est de la RDC, ne seront pas remis aux autorités congolaises avant la
signature d'un accord de paix entre Kinshasa et la branche politique du M23.
"Ils ne sont pas
prisonniers. Ce sont des soldats fuyant la guerre, donc nous les accueillons et
les aidons, parce que c'est de notre responsabilité, comme nous l'avons fait
pour des soldats de l'armée de RDC plus tôt dans l'année", a déclaré le
colonel Paddy Ankunda, porte-parole du ministère ougandais de la Défense et de
l'armée ougandaise.
Après la défaite sur
le terrain militaire, Bertrand Bisimwa, le chef politique du M23, avait
proclamé, le 5 novembre, la "fin immédiate de sa rébellion", et a
exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique avec le gouvernement
congolais après vingt mois de crise.
Mais la question de
l'amnistie et de l'intégration des anciens combattants du M23 et de leur chef
militaire risquent encore de bloquer la signature d'un quelconque accord à
Kampala. Sultani Makenga, bientôt âgé de 40 ans, figure sur une liste des
sanctions de l'ONU, qui l'accuse d'être responsable de violations graves des
droits de l'homme et d'atrocités liées au M23 dans l'est de la RDC : meurtres,
viols, enlèvements, recrutement d'enfants, enrôlements forcés... Et Kinshasa
refuse d'accorder une amnistie à tous ceux qui sont soupçonnés d'avoir commis
des crimes graves.
En attendant, le
colonel Paddy Ankunda se refuse toujours de confirmer si Sultani Makenga se
trouvait entre les mains de l'armée ougandaise, comme l'avait affirmé la veille
un haut responsable militaire ougandais sous le couvert de l'anonymat.
"Parmi les 1 500 rebelles en Ouganda, il y a un mélange de soldats et
d'officiers et certains de leurs commandants. Je ne peux pas confirmer à
l'heure actuelle que Sultani Makenga est parmi eux. Cela a commencé comme une
rumeur qui maintenant ne cesse d'enfler", a-t-il déclaré.
"Les autorités
ougandaises envisagent de réinstaller ailleurs les rebelles, actuellement
cantonnés dans la zone de Mgahinga, dans le département de Kisoro, dans le coin
sud-ouest de l'Ouganda, frontalier de la RDC et du Rwanda", a-t-il
également indiqué.
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