Le samedi 27 juillet
2013
7時、快晴、18℃、50%。
昨日床屋ラファエルで髪を短くした。
ザンビア領事館で入国ビザのフォームをもらった。タンザニアに出るけれども戻ってくるので通過ビザが80ドル。ここの領事館員の横柄な態度は何時も通りである。領事は誰か知らないけれど、きっと紳士なんだろうなぁ。
身分証明証用の画像 |
家で撮りなおした今日の一枚 |
タンザニア行きのバスターミナルが空港に行く途中にある。バスはダル・エス・サラムまで毎日運行している。火、水、土、日は一日2便あり、1台は旅客専用、ということは普段は貨物と旅客の両方を運んでいるということだ。従い2便ある日を選ぶことをリコメンドされた。出発は毎日昼12時、ダル到着は翌日22時~午前1時。料金は80ドル。
ザンビアのビザは国境で発行される。80ドル。ビザはパスポートによって難易がある。コンゴ人は問題なし。
タンザニアのビザは50ドル、これも国境で発行。
このことから、ザンビア領事館でビザ申請をしないことにした。面倒だし、館員が不快だから。また丁度カスンバレサ(国境)にいたアラン君にザンビア側に行ってもらって日本の旅券保持者(つまり僕)が国境でビザを取得できるかどうか確認してもらった。OK。全く問題なし。これまで何時も領事館で発行されたビザでザンビアに入国していたが今回から国境発行にしよう。
領事館は外務省管轄。国境の出入国管理事務は多分内務省。内務省も金が欲しいから査証事務を断らないようだ。領事館にきけば国境でビザをとるよりも領事館でとれというに決まっている。ビザは本当に止めて欲しい。日本人は南アやマラウィではビザがいらない。
RDCコンゴの首都キンシャサで第一回キンシャサ・ファッション週間が26日(金)から始まった。3日間。ファッション週間というよりもファッション週末だ。しかし、主催したコンゴのスティリスト、グロリア・ムテユさんは、発表の機会のないコンゴのデザイナーたちに参加してもらうことの意義を強調すると同時に、コンゴのイメージは「戦争」(内戦)が喧伝されているが、それがコンゴの全てではないということ、コンゴの多様な文化、現代のコンゴをファッションの世界を通じて知ってもらうことだといっている。
とはいえ、このファッションは昨日今日とショーがあり、ほかに会場で展示もされているが、なにしろ入場料が高い。2回のショーと展示をみるのに300ドル。キンシャサのハイ・ソサイアティ向けに違いない。最低賃金が90ドルのRDCコンゴである。この最低金銀も実際には守られていない。それ以下の教師や公務員がいくらでもいる。一体誰がショーをみるのだと記事は批判している。
しかし、オート・クチュールは大衆が観る芝居とは違う。大衆にはTV中継をすればいいのだと僕は思う。世界一貧しいRDCコンゴキンシャサにも300ドル払ってファッション・ショーをみる階層があるということである。
アフリカ・ファッションはダカール、アビジャンなどでは毎年行われている。
Kinshasa Fashion Week 2013 |
RDC: ouverture de la
première Kinshasa Fashion Week
Agence France-Presse
KINSHASA
La première édition du
festival de mode Kinshasa Fashion Week (KFW) s'ouvre vendredi soir à Kinshasa
pour trois jours de défilés et d'expositions, dans un climat de frustration
pour les Kinois qui ne peuvent s'offrir le défilé organisé par la styliste congolaise
Gloria Mteyu.
«Parce que moi-même je
suis styliste, et comme j'ai déjà eu l'occasion d'aller dans d'autres pays, sur
plusieurs continents (...), je voulais rentrer chez moi, faire la même chose et
organiser un défilé pour montrer notre talent, notre style congolais», avait
déclaré à l'AFP fin avril Gloria Mteyu, 29 ans.
Douze designers
congolais - dont Okasol, qui habille notamment le célèbre chanteur congolais
Papa Wemba - et huit étrangers (dont le Sud-Africain David Tlale) sont invités.
«On n'a pas vu beaucoup de Congolais dans d'autres Fashion Week donc là ce sera
une première occasion de faire connaître les stylistes congolais qui
travaillent bien», avait précisé Gloria Mteyu.
Son autre objectif
était d'«essayer de montrer qu'au Congo il n'y a pas que la guerre», alors que
l'Est de la RDC souffre depuis près de deux décennies d'une instabilité
provoquée par des groupes armés locaux et étrangers - notamment attirés par les
importantes ressources minières.
Pour assister au
«rendez-vous des esprits créatifs», il faut débourser 150 dollars pour une
place classique. Les organisateurs proposent par ailleurs une «offre spéciale
VIP» (300 dollars pour deux soirées de défilé et accès aux expositions) et une
«offre spéciale standard» (200 dollars pour deux soirées de défilé).
Une fortune pour la
majorité des Congolais: dans l'ancienne colonie belge, le salaire mensuel
minimum s'élève à 90 dollars et deux tiers des 68 millions des habitants vivent
avec un peu plus d'un dollar par jour. Les Kinois, estimés à 10 millions, ne
font en majorité pas exception.
Certains ne cachent
pas leur frustration. «Ça me choque. Tout le monde n'a pas accès, on n'a ciblé
qu'un public riche. On n'a pas donné l'occasion à tout le monde de vivre ça.
Même la classe moyenne ne peut pas aller là-bas! Je suis désolée, mais bon...»,
déplore Clarisse, qui gagne à peine 200 dollars par mois.
«C'est avec effarement
que je constate que la KFW nous propose des prix faramineux (...) Vous visez
qui en fait? La KHS (Kinshasa High Society, la haute société kinoise)? (...) Si
c'est la KHS votre cible, alors vous l'avez atteinte... et vos trois premiers
rangs seront remplis. Bondés. Par contre, désert total pour les autres
rangées...», prédit Muriel T. Munga sur la page Facebook du défilé.
Gloria Mteyu,
installée à New York, a vécu à l'étranger (France, États-Unis, Italie...). Elle
a notamment étudié le modélisme à l'Académie Internationale de Coupe de Paris
et le stylisme à l'Istituto Marangoni de Milan, en Italie.
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