Le lundi 29 juillet
2013
7時半、快晴、20℃、37.5%。ドライだなぁ。
コンゴ河のインガ・ダムはI期、II期で1300メガワットの発電能力がある。さらにIII期として4800メガワット発電の計画があり、南アや世銀のファイナンスで2015年に着工、2020年完成というプロジェクトがある。この計画は30年実現できないでいる計画だ。他にも大西洋岸までの鉄道敷設計画、キンシャサとイレボを結びルブンバシ/キンシャサ間鉄道を敷く計画など幻のプロジェクトがいくつもある。インガIIIプロジェクトに当初100億ドルが必要だと、発電所運営を担当するであろう国営電力会社SNELのムバラEric Mbala社長がアドバルーンを上げた。しかし、この会社がいい加減であるのは、毎月の電気代支払いでも再三僕は書いている。第一、I、II期で1300メガワットの能力があるのに現在600メガワットしか生産できていないのである。だから、乾季にカタンガ州ではザンビアから電気を買っている。だらしのないSNELが主体となるようなプロジェクトでは2015年の工事開始も危ぶまれる。それが僕の持つ印象だ。
RDCコンゴ西カサイ州の州都ムブジ・マイMbuji-Mayiで27日(土)国家試験examen d’état(フランスのバカロレアに同じ、大学入学資格試験)に落ちた生徒たちが卒業校を襲った。試験に落ちた不満だけではないのかもしれないが、学校を襲撃するなどは野蛮である。州当局は生徒たちには落着けと、また各校には落ちた生徒を再び学校に迎えいれ来年のチャンスを与えるようにと指導したという。西カサイ州の生徒たちの合格率はわからないが、キンシャサでは52%であった。去年は63%と高かった。去年との差が中央では問題になっている。ムブジ・マイの高校生の合格率が特に低かったとすると高校の教育にも問題があったのかもししれない。学校を襲った生徒たちを「野蛮」とだけ云って済ますわけにいかないのかもしれない。
RDCコンゴでは、高校生といっても既に二十歳を超えている生徒がいくらでもいる。高校生の年齢が略15から18歳という日本とは全く事情が違う。毎年は授業料を払えない生徒がいるのだ。払える年だけ学校に通える。今年は駄目だったが、来年は学校に行きたいという生徒がいる。学年途中でその年の通学を諦めなければならない生徒もいる。継続的に勉強できないから、学期末試験に落ちる(50%未満の点数)のが半数を超えるクラスもある。
こんな事情も生徒たちを非難する前に考えねばならないだろうか。
トーゴ国で総選挙が25日(木)に実施された。トーゴといえば、このブログ2012年9月20号で大規模デモがあったことを書いた。そのとき、北アフリカやエジプトのような大衆運動が女性たちの力で起こるかもしれない期待した。結局、野党勢力は10月に予定されていた総選挙を延期させることに成功したにとどまった。選挙は延び延びとなって、9ヶ月遅れで木曜日やっと実施されたわけだ。大方の予想どおり、大統領ニャシンベFaure Gnassingbeの与党が極めて強かったようだ。野党は不正があったと政府を攻撃しているが、選挙を監視した欧州連合EUの代表アシュトンCatherine Ashton氏は、選挙は概ね公正に行われたとしてトーゴ当局を祝福し、民主主義の定着が確実に進んでいると語っている。どのような不正があったのかわからないが、選挙結果に不満が残ったとしても、野党や反政府統一グループ『トーゴを救えSauvons le Togo !』が、テロなど暴力に走らずに民主主義の枠内で政府と政策論争をしていくならば、まさに民主主義が根付いたといえるだろう。政府の動き、『トーゴを救え』の反応に注目しよう。
マリの大統領選挙は、僕の予測(期待)に反して28日(日)強行された。準備が十分に整っていないと思ったが、選挙という儀式が重要と西欧、特にフランスが判断したのだろう。投票所はマリ軍やフランス軍に守られて、北部の都市ガオやトンブクトゥ、キダルでも、イスラミストから脅しはあったが、事件はみられななった。
有力候補は元首相のイブラヒム・ケイタIbrahim Boubacar Keïta氏と元財務大臣のスマイラ・シセSoumaïla Cissé氏だという。本ブログ6月25日号であげた女性候補アイサタ・シセ氏の芽は残念ながらなさそうだ。現在の暫定大統領トラオレ氏は立候補していない。
選挙結果が出るのは今週金曜日(8月2日)の見込み。決選投票があれば8月11日(日)である。
軍に守られて投票所に並ぶ住民たち (マリ、7月28日) |
Le Mali, traumatisé
par des mois de chaos, élit son président
Les Maliens votaient
dimanche dans le calme au premier tour d'une présidentielle devant permettre de
tourner la page de 18 mois d'une crise politique et militaire qui a plongé leur
pays dans le chaos.
Dans les villes du
Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et
l'occupation de rebelles touareg et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, le
vote se tenait sous la surveillance de casques bleus de la force de l'ONU, la
Minusma, et de l'armée malienne assistés par les 3.200 soldats français restés
au Mali.
Un des groupes
jihadistes qui ont occupé le Nord, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao), a menacé samedi de "frapper" les bureaux
de vote et tenté de dissuader "les musulmans maliens" de prendre part
au scrutin.
Près de 6,9 millions
d'électeurs sont appelés à voter à cette présidentielle à laquelle se
présentent 27 candidats, dont deux grands favoris: Ibrahim Boubacar Keïta,
ancien Premier ministre, et Soumaïla Cissé, ancien ministre des Finances et
ex-dirigeant de l'Union économique et monétaire (Uémoa).
Après avoir voté à
Bamako entouré d'une cohorte de partisans, Ibrahim Boubacar Keïta, "très
confiant", a affirmé qu'après cette présidentielle, "seul le Mali
sera gagnant" pour "oublier le cauchemar" qu'il vient de vivre
"Aujourd'hui, il
faut tourner la page", a de son côté déclaré Soumaïla Cissé en votant dans
la capitale. "Il faut retourner dans le calme à des institutions
républicaines".
A Bamako, dans un centre de vote installé dans
le lycée Mamadou Sarr, plusieurs centaines d'électeurs attendaient de pouvoir
voter avant l'heure d'ouverture des bureaux à 08H00 (locales et GMT).
C'est là qu'a voté le
président par intérim, Dioncounda Traoré, qui ne se présente pas, affirmant à
la presse que c'était "le meilleur scrutin" que le Mali ait organisé
depuis son indépendance de la France en 1960.
A Kidal, bastion des
Touareg et de leur rébellion dans le nord-est du pays où les tensions entre
communautés touareg et noires sont vives, le vote a commencé en retard dans
plusieurs bureaux, a constaté l'AFP. A l'entrée de l'un d'eux, chaque électeur
était contrôlé et fouillé par des soldats togolais de la force de l'ONU au
Mali, la Minusma.
A Gao, la plus grande
ville du nord du Mali, plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue dans
le calme pour voter dans un centre électoral installé dans une école près de la
place de l'indépendance, rebaptisée "place de la charia" sous le
règne des jihadistes.
"J'espère qu'avec
ma voix mon candidat sera élu et pensera surtout à développer ma région
longtemps abandonnée", a déclaré Issoufou Cissé, un quinquagénaire en
boubou bleu et turban blanc, sous le regard des gendarmes déployés pour assurer
la sécurité du site.
"Des élections
particulières"
Devant un bureau de
vote de Tombouctou, ville qui a payé un lourd tribut à l'occupation jihadiste,
de nombreux électeurs cherchaient en vain leur nom sur les listes car, selon un
observateur national, "le travail d'identification, n'a pas été fait, des
électeurs ne savent pas où ils vont voter".
Devant les bureaux de
vote visités, des militaires maliens montaient la garde, une arme en
bandoulière, et fouillaient les électeurs.
"Ce sont des
élections particulières, c'est pour ça que la sécurité est renforcée",
explique un sergent de l'armé malienne.
Cette élection doit
rétablir l'ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d'Etat
qui a précipité la chute du Nord du Mali -voisin de la Mauritanie, de l'Algérie
et du Niger-, aux mains de groupes islamistes de la mouvance Al-Qaïda, alliés
dans un premier temps à la rébellion touareg du Mouvement national de
libération de l'Azawad (MNLA).
Elle intervient six
mois après le début en janvier d'une intervention militaire internationale
menée par la France pour stopper une avancée vers le Sud des islamistes armés
et les chasser du Nord qu'ils occupaient depuis neuf mois.
Les résultats
provisoires doivent être publiés au plus tard vendredi, mais de premières
estimations devraient être connues dès lundi. Un second tour aura lieu, sauf
surprise, le 11 août.
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