Le dimanche 28 juillet
2013
7時、快晴、20℃、50%。
日頃安全だと云われているルワンダだが、26日(金)夕方首都キガリの市場で手榴弾によるテロ事件があった。死亡者2名、負傷者32名というから小さな事件ではない。犯人らしき男がその場で逮捕されている。しかし、3月にもあった同様の事件が、2010年以来時折続いている。犯行声明などなく、テロ犯人が分からない。ルアンダ政府は南アに亡命しているカユンバ将軍の一派ではないかと考えているようだ。
RDCコンゴ政府が反政府軍M23の3名を国際指名手配した。3名ともルワンダにいることがわかっている。7月25日外務省をとおしてルワンダに3名の引渡しを申し入れた。
その3名とは、今年3月M23の内部抗争に敗れてルワンダに亡命したルニガJean-Marie Runiga Lugerero氏でM23の政治局のトップだった。ウガンダのカンパラでRDCコンゴ政府と和平交渉をしていた折のM23側代表である。彼についてルワンダに出た大尉と中尉も指名手配された。
罪状は、戦争犯罪、非人道行為などが麗々しく並べ立てられている。しかし、この手配に実効性があるのだろうか。ルワンダ政府がおいそれと「犯人」を引渡すわけがない。とすればコンゴ政府のこの種の発表は国際的スタンドプレイに過ぎないのではないかろうか。
困ったことがあっても「なんとかする、なんとかしてしまう」のがRDCコンゴの知恵である。RDCコンゴに限らず、アフリカの知恵かもしれない。
以下の記事に出てくる新種の仕事(職業)はキンシャサだけではなく、ルブンバシでも見られる現象である。
RDCコンゴではまだ15%しか携帯電話が普及していない。しかし、それは全国を見た話で、キンシャサやルブンバシといった都会ではみんなが携帯電話を持っている。ところが、家庭に電気のない家も多い。そこで、「充電屋」が現れた。200フラン(20円)で充電してくれる。この「充電屋」は盗電しているから丸々儲かる。だから今や街頭で一歩売りをしている「タバコ屋」よりも「充電屋」が多くなった。
携帯のSimカードやプリペイド・カードを街頭で売っている「電話屋」も多い。音楽をフラッシュにコピーして1曲100フラン(10円)で売る「音楽屋」も新しい街頭の「職業」だ。、事務所を持たない街頭の「両替商」、店を持たず風呂敷を街頭に広げている「古着屋」もある。
勿論クラシックな「靴磨き」や「新聞売り」に加えて、キンシャサでは雨季になると道が泥沼のようになるので「足拭き屋」が出現する。乾季にはココナツ椰子の実を割って売る「椰子屋」が活躍する。
世界でも最も地下資源が豊富な国RDCコンゴの庶民は、しかし工夫なしには生きられない。
キンシャサの街角で カートンが広告塔らしい |
A Kinshasa, les
nouveaux métiers de la débrouille
"Voleur"
d'électricité, chargeurs de téléphones mobiles: en RDC, les nouvelles
technologies ont fait naître de nouveaux métiers de la débrouille dans les rues
de Kinshasa, à côté des traditionnels cireurs de chaussures et laveurs de
pieds.
キャビン 電話ボックスではない 僕の家のとなりの小学校の前におかれたキャビン 携帯のプリペイド・ユニットを売ったり 電話したり、小さな商売をしている |
15% des Congolais
auraient un téléphone portable, selon des statistiques non officielles. Mais
tous n'ont pas l'électricité chez eux. Cela a permis l'apparition d'un nouveau
métier, plutôt risqué.
Deux fils électriques
destinés à alimenter un lampadaire public sont dénudés pour y brancher des fils
reliés à une série de prises installées sur un panneau de bois. Le passant y
installe son chargeur de téléphone. Une demi-heure de charge vaut 200 francs
congolais (FC) soit 0,16 centimes d'eauros.
Profitant des failles
du réseau électrique et répondant à une demande croissante, des petits
trafiquants ont également trouvé un moyen de gagner leurs vies. En déterrant un
câble et en le dénudant, ils y branchent une dérivation qu'ils louent aux
voisins, jusqu'à ce que ce système soit découvert par les techniciens. S'il n'a
pas entre-temps provoqué d'incendie ou d'accident grave.
Les vendeurs de crédit
téléphoniques pullulent, plus nombreux que les marchands de cigarettes.
Ils ne distribuent
généralement qu'un seul fournisseur. Ainsi s'agglutinent à certains carrefours
une multitude de petites "échoppes" qui ne sont en fait que des
cartons portant le nom du réseau.
Dans un pays les plus
riches en matières premières de la planète, de nombreux habitants de Kinshasa,
mégapole de dix millions d'habitants, survivent grâce à des "petits
métiers".
Malgré la richesse de
son sous-sol, la République démocratique du Congo, qui compte plus de 60
millions d'habitants, est classée au 186e rang dans l'indice de développement
humain (IDH) en 2012.
Le revenu par habitant
est inférieur à 1 dollar, selon le PNUD.
Comparativement, Papy
Kanku, 29 ans, gagne "bien" sa vie. Son business: vendre des morceaux
de noix de coco, qu'il achète à l'extérieur de la ville 400 francs congolais
(0,3 euro) pièce. Il les découpe et vend les 4 ou 5 morceaux 200 FC pièce dans
le quartier de la Gombe.
En moyenne, il écoule
ainsi 50 noix de coco par jour, ce qui lui assure, déduits ses frais de
transport, un bénéfice de 30.000 FC (24 euros), suffisant, dit-il, pour faire
vivre ses deux enfants et ses trois "petits frères".
La dollarisation de
l'économie rend indispensable le métier de changeur, qu'exerce Saint Louis. Un
dollar valant officiellement 910 FC est changé à 900, la différence revient au
changeur. Celui-ci négocie la place de son carton durement selon qu'elle est
située devant un ministère ou au marché.
Pour les chaussures,
objets de toutes les attentions en République démocratique du Congo, car tout
le monde n'en a pas, c'est selon. Devant un grand hôtel, fréquenté par les
Occidentaux et par la bourgeoisie, un énergique coup de brosse, ponctué des
coups secs sur la boîte pour faire changer de pied, ainsi qu'un coup de chiffon
lustreur, peuvent aller jusqu'à 500 FC (0,4 euro). En ville, c'est 200.
En saison des pluies,
l'eau et la boue envahissent les rues. Certains sont obligés de se déchausser
et de patauger jusqu'à un endroit sec où les attendent des laveurs de pied qui
prennent 100 francs congolais (0,08 euros).
Le long des rues, dans
les marchés, d'autres vendeurs ambulants gagnent leur vie en vendant les fripes
qu'ils ont rachetées aux grossistes qui les ont importées, généralement des
Etats-Unis. Trois chemises sur un bras, une veste sur un porte-manteau, les
vendeurs tentent d'attirer l'attention des automobilistes. Si l'un d'eux
s'arrête, le marchandage commence.
D'autre vendeurs
tentent de monnayer des chiens. Boules de poils écrasés par la chaleur, on les
exhibent devant les vitres des voitures climatisées, notamment celles occupées
par les Occidentaux et leurs enfants.
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