Le jeudi 4 juillet 2013
7時半、快晴、19℃、55%。
米国独立記念日。明日がアルジェリア独立記念日。
昨日家の敷地の実地測量に土地登記所cadastreの役人が巻尺をもってやってきた。実測35x52.7mだそうだ。1844.5m2。ボイリ(boyerie、使用人小屋、フランスのフランス語ではなくベルギーのアフリカ・フランス語)の部分が外に出ているので少し狭くなっているようだ。もともとは35x60mで2100m2であったようだ。この測量は、追って税金をかけるためだ。きっと大家は賃貸料の値上げをいってくるだろう。面倒なことだ。しかし、RDCコンゴにとっては税収を確保することであり、憲法通り各州に40%が戻されるならば歓迎すべきかもしれない。
RDCコンゴの赤道州で違法に伐採された木が、スイスの商社Danzerの手でアントワープに送られ、そこでチェコの会社に販売されたという。国際グリンピース情報である。同NPOはチェコ政府にDanzer社に対して捜査するように要請している。伐採された木はウェンゲと呼ばれる黒檀に似た熱帯樹、コンゴ盆地やモザンビークに産する。この樹木が伐採禁止とは聞いていない。しかし、不透明な取引によって伐採し輸出さたということはありうるだろう。
エジプトが軍の介入でモルシ政権を覆した。軍を国民が動かしたともいえるクー・デタであるが、クラシックな民主主義的政権交代ではないこと、いうまでもない。どう評価するか微妙なところだ。バラダイを推したてた。ギニア(首都コナクリー)でも多少似たようなクー・デタが2008年にあったような。いずれにせよ国民大衆の支持のないクー・デタは政権維持が難しくなっている。
RDCコンゴの現職大統領はジョセフ・カビラである。2001年から国家元首である。2011年11月再選された。RDC憲法の規定では3選はない。しかし、もともと2011年の大統領選挙についても、決選投票制度を廃して1回勝負にしたのは憲法を国会で修正したカビラである。彼の側近が憲法改正、カビラ3選の可能性を近刊書で明らかにした。これに野党はじめ教会勢力が反発している。
次の大統領選挙は2016年に予定されている。
カビラはまだ若い。1971年6月4日生まれ。奇しくも僕と同じ日。42歳である。3年後45歳で大統領を辞めなければならない。
野党はこぞって憲法改正反対を唱えはじめた。年月はすぐたつ。野党が結束してカビラの与党PPRDに立ち向かえるかどうか、僕は甚だ疑問に思う。PPRDはカビラの選挙マシーンである。主義主張思想がこの政党にあるわけではない。カビラ自身の思惑は別としても、周りの人々、利害関係者(政界と軍)がカビラに引退されては困るから、必死になって憲法修正を試みるだろう。憲法改正を押し止めることができるか否かが、この国の民主主義が本物かどうかの試金石である。
カビラが自らの出馬を諦めて、傀儡を立てることにすることもありうる。しかし、傀儡はあくまで傀儡で本人ではない。それでカビラが満足するのか。
カビラの言動、野党の意思、国際圧力、この再選問題(憲法修正問題)は2016年年末まで熟慮して欲しい。
コンゴ民主共和国カビラ大統領(42歳) |
RDC : vers un
troisième mandat pour Joseph Kabila en 2016 ?
02/07/2013 Par Trésor
Kibangula
Le président congolais
Joseph Kabila, qui arrive à la fin de son mandat en 2016, ne pourra pas se
représenter à la prochaine présidentielle... à moins que la Constitution du
pays ne soit modifiée. Une éventualité qu'esquissait récemment dans un livre
l'un des proches du chef de l'État, Évariste Boshab. Mais de leur côté, les
évêques, l’opposition politique et diverses associations tirent la sonnette
d’alarme.
Joseph Kabila
briguera-t-il un troisième mandat en 2016 ? En l’état actuel de la Constitution
de la RDC, la réponse paraît négative. « Le nombre et la durée des mandats du
président de la République [cinq ans, renouvelable une seule fois, NDRL] ne
peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle », dit le texte. Pas
évident que les proches de Joseph Kabila, réélu en 2011, l’entendent de cette
oreille.
« Depuis quelques
temps, les manœuvres se concoctent dans les officines des partis politiques »
pour faire émerger l’hypothèse d’une révision de la Constitution pouvant
permettre à Joseph Kabila de se représenter en 2016, croit savoir Jean-Claude
Katende, président national de l’Association africaine des droits de l’homme
(Asadho). Un sentiment partagé par la Conférence épiscopale nationale du Congo
(Cenco) qui s’était déjà prononcée début février contre « toute tentative de
modification de l’article 220 » qui limite à deux le nombre de mandat du chef
de l’État.
Mais avec la parution,
à la mi-juin, de son dernier livre, Entre la révision constitutionnelle et
l’inanition de la nation (Éd. Larcier, 444 pages), Évariste Boshab, secrétaire
général du parti présidentiel, a relancé le débat. « Il s’est prononcé en sa
qualité de chercheur, constitutionnaliste de surcroît et chef de département de
droit public à l’Université de Kinshasa. Pas avec sa casquette de responsable
politique », tente de nuancer un membre de son entourage. « Après tout, on ne
peut pas empêcher un Congolais de réfléchir sur l'avenir de son pays », ajoute
un autre, qui préfère cependant ne pas être nommé.
Appel à la vigilance
Félicien Mwanama
(Cenco) : "Toucher à la limitation du nombre et de la durée des mandats du
président de la République risquerait de porter un coup dur à la cohésion
nationale."
Une démarche que la
Cenco ne voit décidément pas d’un bon œil. Réunis en plénière fin juin à
Kinshasa, les évêques congolais ont vite tiré la sonnette d’alarme. Les «
fidèles [catholiques] et [les] hommes de bonne volonté [doivent] demeurer
vigilants et prêts à faire échec à toute manœuvre éventuelle de modification de
la Constitution en ses articles verrouillés », lancent-ils dans un communiqué
de presse. Car, « toucher à la limitation du nombre et de la durée des mandats
du président de la République, consacrée dans la loi fondamentale pour garantir
l’alternance politique, risquerait de porter un coup dur à la cohésion nationale
et à la stabilité politique », commente l’abbé Félicien Mwanama, secrétaire
général adjoint de la Conférence épiscopale.
Même mise en garde du
côté de l’opposition. Le pouvoir en place devra d’abord « marcher sur les
cadavres des Congolais » avant de procéder à la révision de la Constitution,
menace Vital Kamerhe, leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC).
« C'est un procès
d’intention », rétorque Sébastien Lusanga, porte-parole de la Majorité
présidentielle (MP). « Pour l’heure, la question de la révision
constitutionnelle n’a pas été discutée ni au PPRD [parti politique de Joseph
Kabila, NDRL] ni à la MP. C’est simplement un citoyen congolais qui a décidé de
dire tout haut ce qu’il pense », explique-t-il, soulignant toutefois que « toutes
les Constitutions du monde, même les plus vieilles, sont sujettes à des
révisions pour les adapter aux circonstances du moment ».
L’argumentaire ne
passe pas à l’Asadho. Son président, Jean-Claude Katende prépare déjà une
lettre ouverte pour appeler les jeunes congolais à s’opposer à toute initiative
visant la modification du nombre des mandats du chef de l’État en RDC. « C’est
justement pour préserver les principes démocratiques contre les aléas de la
politique et les révisions intempestives que certaines dispositions
constitutionnelles ont été verrouillées », rappelle-t-il.
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