Le vendredi 28 août 2015
5時半、快晴、22℃。42.5%。
伊丹十三監督『ミンボーの女』も見た。ヤクザは怖い。ミンボーの女、かっこいい。ヤクザの近代化は2000年に入ってさらに進んで複雑な手口になってきているのだろう、けれどもキーは暴力である。
同監督『お葬式』。日本の葬式は嫌いだ。日本で葬式はしたくない。父親の葬式のとき(1985年)、スイスから帰国したが、葬式は出たくなかった。大島渚の『儀式』にもよく日本の因習が描かれていた。
僕は儀式という儀式が嫌いで、大学の入学式も卒業式もボイコットした。結婚式もあほらしい。戦後民主主義の中で否定されていた様々な儀式が、今や完全に復活している日本、忌むべきである。これは僕の選択なので誰にも強制しないが。
『鞄・カバン』(初山恭洋監督)。劇場上映されなかったらしい。途中を飛ばしてラストをみた。それぞれの登場人物が分からなかった。如何ともしがたいなぁ。
『米百俵』・。どこかで聞いた話だと思った。教育投資は大切。「武士は食わねど高楊枝」でいいけれど、武士以外はどうすればいい。この映画も途中を飛ばした。山本有三の小説の方がよさそうだ。
宇宙飛行士が誕生してから既に50年になる。50人以上の地球人が宇宙に飛んだ。しかし、今までアフリカ大陸の黒人は一人もいない。南アメリカの白人で資産家のMark Shuttleworthが2000万ドルを払ってロシアの宇宙船に乗っただけである。
しかし、来年2016年初めてのアフリカ黒人宇宙飛行士が誕生するかもしれない・
ナイジェリアのラゴス大学病院の医師オソヌガさん(30代)がその一人。ロンドンのKruger Cowneという才能発掘会社のコンクールRising
Starに応募して。厳しい選考の後、宇宙飛行士候補に選ばれたのだ。Kruger Cowne社のいう才能とは幅広く、音楽、スポーツ、芸能等々にわたる。
この会社がカリフォルニアのXCOR社の宇宙船に選ばれたオソヌガさんたちを乗せるというものだ。
XCORの宇宙船はまだ飛んでいない。まだ未知数なところがあるが、南アフリカからも同コンクールで黒人3人が選ばれている。うち一人は女性だ。
僕は不自由な宇宙などに行きたくない。行きたい奴は勝手に行けと思う。けれども、アフリカ人を差別してもらいたくない。ナイジェリア人でもコンゴ人でも、そういう宇宙への夢を抱いたひとが行ければいいと思うばかりである、
Ils rêvent d'être les premiers noirs
africains envoyés dans l'espace
Quatre jeunes africains sont en lice pour
remporter un voyage dans l'espace grâce à un concours mondial.
En 50 ans, plus de 500 personnes ont eu la
chance de contempler la Terre depuis l'espace. Parmi elles toutefois, aucun
Africain noir. Cela pourrait bientôt changer: un Nigérian et trois
Sud-Africains, dont une femme, sont dans la course pour entrer dans l'Histoire.
Trois de ces quatre aspirants astronautes
ont été présélectionnés dans le cadre d'un concours mondial pour envoyer dans
l'espace «une jeune icône du futur». Ils sauront en novembre si l'un d'eux
pourra franchir la ligne de Kármán, frontière entre l'atmosphère terrestre et
le cosmos. Le gagnant devrait recevoir un entraînement intense avant
d'embarquer à bord d'un engin spatial Lynx Mark II du développeur de vaisseau
américain XCOR, pour un vol théoriquement prévu en 2016.
Freeman Osonuga, médecin au centre
hospitalier universitaire de Lagos au Nigeria, sera en compétition avec 30
autres personnes participant au programme Rising Star (Etoile montante) de
l'agence de talents Kruger Cowne et de l'organisation caritative One Young
World, basées à Londres.
«C'est génial d'être sur le point de
marquer l'Histoire et d'avoir la possibilité d'inspirer une génération et un
continent !», se réjouit M. Osonuga.
Originaire de l'État d'Ogun, dans le sud-ouest
du Nigeria, et dernier-né d'une famille pauvre de six enfants, ce trentenaire a
l'habitude de prendre des risques: il a récemment oeuvré pendant six mois en
Sierra Leone au sein d'une équipe de lutte d'urgence contre le virus Ebola.
«Sauver la vie d'autrui» vaut que l'on prenne tous les risques, dit ce jeune
médecin, qui a toujours rêvé d'être un jour en apesanteur.
La date du décollage pas encore connue
L'américain XCOR propose des vols d'une
heure pour un prix de 100.000 dollars (87.000 euros) et a déjà vendu des
centaines de billets à des particuliers, qui devraient ainsi pouvoir flotter un
jour pendant 5 à 6 minutes, libérés de la gravité. Toutefois, la date du
premier vol commercial à bord de la navette Lynx Mark II censée décoller du
désert de Mojave, en Californie, n'est pas encore connue. Et pour cause: la
navette n'est pas encore au point.
La liste de candidats présélectionnés par
Rising Star sera réduite à trois finalistes qui devront chacun discourir
pendant 15 minutes sur le sujet de leur choix devant un public de 1.300
personnes venant de 196 pays, en novembre à Bangkok. Un panel de juges décidera
ensuite lequel mérite de devenir astronaute.
Rien que d'y penser, la Sud-Africaine Nono
Cele, 28 ans, productrice et directrice de programmes sportifs, en a «la chair
de poule»: être la première Africaine noire à aller dans l'espace... «Mon
parcours, mon pays, mes difficultés, mes erreurs, tout m'a laissé penser que
certaines choses sont impossibles pour quelqu'un comme moi - une femme, noire
et sud-africaine», dit-elle à l'AFP.
«Avoir une chance d'accéder à tant de
grandeur ne fait que confirmer le fait que ma vie a un sens, qu'elle est
précieuse, et surtout, que je peux faire bouger les choses», estime la jeune
femme. Le troisième candidat Africain noir à ce concours n'a que 25 ans: Tshepo
Seloane est conseiller au Fonds Nelson Mandela pour l'enfance et défenseur de
la jeunesse, et originaire de la province de Gauteng, dans le nord de l'Afrique
du Sud.
«L'Afronaute»
En 2013 déjà, un autre Sud-Africain avait
gagné une place dans un des vols spatiaux de Lynx Mark II, à l'issue d'un
concours alors organisé par l'Académie de l'espace AXE Appolo, basée aux
États-Unis. DJ à temps partiel, Mandla Maseko devait embarquer cette année.
Mais, à l'heure actuelle, il attend toujours. Aucune date précise n'a été
rendue publique. XCOR et M. Maseko, qui s'est auto-baptisé «l'Afronaute», n'ont
pas donné suite aux demandes d'interview de l'AFP.
Le gagnant de «Rising Star» est supposé
décoller en 2016 mais cette date est loin d'être confirmée car le développement
de la navette a pris du retard. D'abord programmée en 2010, la présentation
d'un véhicule opérationnel a été repoussée à 2012 puis à 2015. Sur son site
internet, XCOR indique que la phase test du premier vaisseau commencera
seulement fin 2015 et pourra durer jusqu'à 18 mois.
Deux hommes ont montré la voie à ces quatre
jeunes Africains qui rêvent de se confronter à l'espace: le Cubain Arnaldo
Tamayo, aujourd'hui âgé de 73 ans, fut le premier Noir à quitter l'atmosphère
terrestre, envoyé en orbite en 1980 à bord de la navette soviétique Soyuz 38.
Mark Shuttleworth, 41 ans, est lui devenu le premier Africain - un Blanc - à
aller dans l'espace en 2002 et le deuxième touriste spatial au monde, moyennant
le versement de 20 millions de dollars pour rejoindre la mission russe Soyuz
M-34.
Freeman Osonuga rêve déjà d'un destin
spatial: «Ce serait une opportunité rare d'être un rayon d'espoir pour le
continent. La preuve vivante qu'on peut viser la lune.»
Slate Afrique avec AFP
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